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3 mai 2018 4 03 /05 /mai /2018 10:32

Une originale mini web série dramatique de 2016 - 2017 en 21 épisodes par réalisée par Jason Armstrong, pour une fuite en avant d’une jeune femme prise dans la tourmente dans sa vie qui lui échappe avec la recherche sur elle-même, croisant des destins mortifères.

Décidant de rompre avec la vie qu’elle mène sans passion, Elise, une grande jeune femme décide de démissionner et de partir sans destination précise pour l’aventure. Elle est prise en auto stop par Jen qui se rend à un chalet au bord de la mer. Les deux femmes sympathisent et font la connaissance de Stevie, une ancienne policière en arrêt maladie. Le trio s’organise une vie d’amitié et de farniente, quand le malheur frappe.

De retour chez elle après avoir fugué de chez sa mère huit ans plus tôt, Elise sort rapidement avec la belle Paris, et retrouve son meilleur ami d’enfance Laird. Elle apprend qu’il est en couple avec Cassidy, dont Elise avait été très amoureuse à son adolescence, en vain. Quand Stevie réapparait affolée, la mort aux trousses, bien des mystères s’éclairent.

Un étrange récit, d’une poésie mortifère et surréaliste, qui nous entraine confusément dans une trame à plusieurs tiroirs dramatique. Ainsi, cette jeune femme en fuite d’elle-même qui revient se poser dans sa ville se fait rattraper par une sordide histoire de contrat suicide, dont on ne comprend pas pourquoi elle est à son tour punie devant témoin au lieu de procès. Cependant, j’ai beaucoup aimé cette ambiance nostalgique, profondément tragique avec des personnages tous aussi attachants, sauf le tueur cela va de soit.

Ainsi, Elise, grande perche est pleine de tendresse et d’émotion, de même que les jolies Jen, Cassidy et Paris, qui chacune est touchée par la grâce et le charme d’Elise qui les entraine dans son malheur à son corps défendant. Une ambiance délétère, narrée avec des retours arrières sans pour autant vraiment expliciter réellement les raisons et les choix des décisions qu’empruntent l’héroïne, ni sa fuite en avant d’un mal être personnel. Une belle réalisation sur une mise en scène singulière et efficace, brouillant les cartes pour se rejoindre et s’éloigner dans d’autres questionnements.

Avec les excellentes Sharon Belle, Emily Alatalo et Winny Clarke, Mark Nocent, Conni Miu et Deanna Little, Kat Inokai, Kyle Hotz, Jason Leighfield et Tarick Glancy, Rachel Sellan, Judy Cormier et Mike Klassen, Sharon Bellin, Eric Cormier, Chad Hamilton-Andrews et Angela Kaiser.

 

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10 avril 2018 2 10 /04 /avril /2018 11:54

Une très belle et poétique mini web série romantique lesbienne en 2 saisons sur 28 épisodes de 2016 / 2017, créée et réalisée par Alexandra Swarens, sur un coup de foudre suivi d’une relation à longue distance dans une mise à l’épreuve difficile sur sept années sans se donner signe de vie avant de se retrouver et peut-être continuer une belle histoire d’amour.

Deux adolescentes éprouvent un coup de foudre un soir de galère à Los Angeles. Landon, jeune anglaise doit attendre l’ouverture du service d’immigration pour récupérer son passeport afin de rentrer le lendemain. Avery, jeune américaine lui vient en aide, et en attendant l’ouverture des bureaux administratifs, offre une nuit entière à déambuler dans la ville, pour se découvrir et s’apprivoiser, attirées et envoutées l’une à l’autre, avant leur premier baiser.

Avant de se séparer, elles se fixent un rencart dans sept ans, le temps de finir leurs études, sans s’interdire de vivre leurs vies, et sans se donner signe de vie pour ne pas se compliquer leur quotidien. Sept ans de réflexion et de mise à l’épreuve de cet amour naissant pour grandir et mûrir au risque de le perdre. C’est toute émue et éperdument amoureuse qu’Avery s’apprête à retrouver Landon sur leur lieu de rendez-vous, après tant d’années d’espoir et d’amour grandissant, sans savoir ce qu’elles auront vécu pour retrouver cette magie amoureuse.

Le romantisme à déjà été largement vu et revu sous toutes les coutures au point de se demander comment renouveler le genre, quand mille milliards de possibilités se créées chaque jour. Force est de constater que les mini web séries nous offrent un panel de choix des plus originales, allant au delà des courts-métrages, dont cette celle-ci est particulièrement réussie et soignée.

Ainsi, sur le temps d’une nuit, à la faveur d’une rencontre dans un ascenseur de deux jeunes filles que le hasard Cupidon malicieux fait naitre d’un coup de foudre une romance puissante et émouvante. J’ai beaucoup aimé le récit et la mise en scène, les dialogues sobres et bien choisis, sur des images superbes dans la ville pour une balade nocturne et romantique, tout en découvrant des lieux, les jeunes filles découvrent des sentiments exacerbés, et enfin ces regards passionnés et envoutés des interprètes captivantes, renvoient avec autant de flamme.

De très belles scènes pour une très belle histoire d’amour sur une superbe bande musicale de Francesca Muñoz, et une fin fabuleuse qui résume la puissance et de l’amour et des séquelles qu’une telle durée de temps et de distance peut mettre à rude épreuves de ressentis et frustrations, pour un amour entier.

De fait, avant de nous connaitre, nous sommes tous des étrangers dont il suffit d’un hasard et d’une étincelle pour qu’une possibilité de romance puisse débuter. Un regard, une allure, un sourire et s’enclenche ou pas, sur un peu d’émulsion chimique une merveilleusement histoire d’amour.

Mais quand en plus une longue distance, et un silence d’autant d’années languissantes, comment imaginer des retrouvailles après avoir tant attendu et espéré, avec pour chacune de ces filles, des histoires d’amour éphémères, des douleurs et des joies qui ont comblés ce vide et cette attente, et se retrouver indemne mais aussi transformé, les chances pour que l’amour perdure sont minimes, à moins de s’aimer tellement que les écuelles puissent se franchir. C’est avec beaucoup de subtilité et de sensibilité qu’Every et Landon nous font partager ces sentiments aigus puissants avec beaucoup de culot et d’émotion. Au plaisir de les revoir, dans cette série ou d’autres.

Avec les belles Alexandra Swarens (Easy A) et Emma Maddock, sont excellentes et émouvantes, ainsi qu’Hannah Elder, Bradford Eckhart, Jake Keating, Francesca Muñoz, Cory Xenos, Charlie Robinson et Julie Kelly.

3 étoiles

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28 février 2018 3 28 /02 /février /2018 13:06

Très intéressante websérie dramatique lesbienne canadienne réalisée en 5 saisons de 2010 à 2016 en 71 épisodes par Jason Leaver, qui aborde à partir du coming out d’une adolescente les réactions homophobes violentes et du parcours difficile pour ces jeunes filles, tant vis-à-vis des autres que d’elles-mêmes.

Meilleures amies, Rose Miller et Vanessa LeMay, sont deux adolescentes qui sentent confusément que leur lien très proche va au-delà de l’amitié. Véritables âmes sœurs, confuses sur leurs sentiments, elles décident de s’embrasser et tester leur attirance. La confirmation les trouble, et va bouleverser leur vie.

Se sachant lesbienne, Rose est soulagée, quand Vanessa prend peur avec son éducation religieuse parentale, et refuse de s’assumer. Sa mère Theresa fait preuve d’une homophobie primaire qui déchire et sépare les jeunes filles. Nathan, le père de Rose, l’accepte sans trop de difficulté, mais cumule les maladresses désastreuses.

Rose, désolée d’avoir été rejetée par Vanessa, trouve le réconfort avec Claire Daniels qui s’assume totalement, qui provoque agression par Brittany Robinson sur Rose par homophobie, quand Vanessa, perdue sous le poids de la haine de ses parents, et de son amour perdu, se persuade vainement bisexuelle et fugue, avec de lourdes conséquences traumatisantes.

Les séances aux Pflag et les thérapies ne seront pas de trop pour le grand travail intérieur afin de réparer les cœurs et les âmes brisés. Bien que perdues de vue, tentant de survivre à leurs traumatismes et culpabilités respectifs, Rose et Vanessa ne cessent de penser l’une à l’autre entre amour déçu et haine réciproque, faisant porter sur l’autre leurs douleurs et chagrin, mais dans l’espoir du grand amour pour la vie, en s’assumant enfin en grandissant.

Une belle histoire ludique, qui reprend le schéma classique cliché de deux copines de toujours qui font face à leurs ressentis et orientations sexuelles, dans une culture homophobe dont les violences à l’école comme dans la famille, permettent d’aborder les différentes étapes de constructions personnelles. Ainsi, les réunions au Pflag à partir de témoignages réels, sont éloquents, émouvants et instructifs, les séances chez la psy de Vanessa, terriblement éprouvante et passionnante, -à contrario, celle de Nathan sont totalement inintéressantes- et la conversation avec Sera, apportent des réponses et tentent de désamorcer le sujet, à l’attention des jeunes filles encore confuses, ainsi qu’aux parents et aux homophobes et les indifférents.

Entre South of nowehere, Anyone but me, Faking it, cette série dramatique est émouvante en abordant divers aspects des révélations et conséquences de l’homosexualité. Originale et sympa, le doublement des personnages pour illustrer leurs  dialogues internes. Ainsi, nous suivons le douloureux parcours amoureux de Rose et Vanessa, font face à leur amour et l’acceptation de soit par des cheminements en fonction de leur environnement familiale et de leur éducation.

Étonnamment, ce n’est pas forcément Rose la plus sympathique bien qu’attachante, tant elle est blessante avec toutes ses petites amies. Guère mieux pour Claire, dont l’exubérance est vite agaçante bien qu’émouvante. Nathan est carrément exécrable, en père glauque et malsain dans son comportement avec sa fille. C’est en fait Vanessa qui nous touche le plus, de part sa fragilité, ses combats contre les autres et luttes intestines, dont son amour indéfectible est terriblement émouvant, bien qu’elle ne soit pas au bout des déceptions avec une Rose qui ne promet pas vraiment le bonheur final.

Alicia est également adorable, quand la Vanessa 2.0 « Nessa » est encore plus touchante, ainsi que Tracey. Une troublante relation donc, malsaine pèse dans la relation père / fille, dont Nathan est finalement pire que Theresa –pire que Paula Carlin, si, si c’est possible !- mais qui en définitive, en étant plus brutale et frontale est moins vicieuse et insidieuse que Nathan.

Une réalisation prenante, avec un parti pris sur les réunions, séances et dialogues ludiques pour aborder des témoignages, digressions et argumentaires judicieux. Cependant, la trame est souvent maladroitement écrite, avec des rattrapages de scènes comme des oublis perdus en court de route, des redits avec l’intervention de la mère de Claire qui raconte trois fois la même histoire, et des personnages qui se perdent ou d’autres pas assez développés quand ils méritaient meilleur traitement, sans compter ceux qui arrivent de nulle part pour disparaitre aussitôt sans explication.

Perturbant également le changement d’acteur pour Nathan, dont le second a moins de charisme et de talent, au profil plus vicieux et malsain. La chansonnette anachronique poussée à la Jacques Demy assez bizarrement est amusante, comme émouvante la chanson It was real de Livi. Un récit parfois bancal, des protagonistes variés, pour des obstacles à surmonter beaucoup de douleurs. Une série complémentaire avec le journal vidéo de Rose -Out with Dad: Rose's Video Diaries- en 12 épisodes- permet d’approfondir ses ressentis et un dialogue avec les fans. Enfin, cet appel au dialogue envers les fans avec l’équipe du tournage et des conseils vers les Pflag.

Avec un très beau casting, dans lequel Kate Conway et Lindsey Middleton, sont excellentes, de même Caitlynne Medrek, Jonathan Robbins et Will Conlon, Corey Lof, Laura Jabalee Johnston et la terrible Wendy Glazier, Kelly-Marie Murtha, Robert Nolan, Darryl Dinn et Jennifer Kenneally, Elizabeth Stuart-Morris, Sarah Robbins et Rosana Zammit, Aidan Gowland, Harpreet Sehmbi et Neil Silcox, Chandler Loryn, Shailene Garnett et Afshan Golriz, Katherine Fogler, Russell Winkelaar et John Cianciolo, Samantha Wan, Keisha Prince, Heat V. Salazar et Louisa Zhu, dont on peut regretter que certaines n’aient pas développé une carrière.

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14 février 2018 3 14 /02 /février /2018 16:05

Très sympathique mini web série lesbienne, dont la première saison de sept épisodes entre 12 et 30 minutes, réalisée en 2017 par Joshua Ray Malan ainsi qu’à la création avec Kirsten Strough, pour une plongée dans les inextricables complexes d’une belle jeune femme en quête de soit et d’amour.

Jenna est une belle jeune femme dont sa timidité maladive lui pose quelques petits problèmes relationnels et amoureux. Incontestablement lesbienne, elle ne doit ses rares aventures d’une nuit, le plus souvent après une soirée bien alcoolisée. Lors de ses séances chez sa psy, elle tente de faire face à ses peurs pour les dépasser.

Peintre de talent, elle n’arrive pas à s’exprimer à travers son art. A son travail, son patron en profite pour des gestes déplacés et indélicats, au cour de danse elle n’ose se lâcher, ou sa colocataire qui lui laisse seul la charge du loyer afin de vivre chez sa petite amie. Enfin, Jenna est amoureuse d’une jolie rousse qu’elle croise régulièrement dans les transports publics.

Par sa thérapie, elle se doit d’aller dans des endroits hors de ses habitudes. C’est ainsi qu’elle se rend à la bibliothèque municipale, où elle fait la rencontre de Chris, tout aussi complexé, mais dont des liens amicaux vont aider Jenna. La belle rousse n’est pas loin, ni insensible au charme de la belle brune.

Je me suis beaucoup amusé à suivre les péripéties de cette jeune femme, emberlificotée dans ses complexes et ses peurs, qui grâce à sa thérapie sort de sa réserve pour se libérer et vivre enfin, amour et amitié. Elle s’exprime enfin dans ses peintures pour se faire connaitre avec le site web créé par Chris. Ces séances m’évoque l’excellent Anyone but me, bien que le récit aille plus loin pour une Jenny attachante, drôle et attendrissante, à l’image de la série, et qui n’est pas au bout de ses peines.

Une narration sympathique qui va au-delà du saphisme de l’héroïne, qui s’assume totalement mais en recherche de soit et de l’amour et prendre son destin en main. Comment ne pas se reconnaitre dans les tracas que pose la vie, ne serait-ce que de téléphoner à la personne avec qui l’on souhaite sortir, ou envoyer balader ce passager sans gène dans le bus, ou encore son patron à la main indélicate ? Il règne une ambiance chaleureuse, dans des cadres sympas, pour des épisodes presque trop courts

La réalisation est belle et limpide, vive et alerte, colorée et lumineuse, avec la belle bande musicale de Karen Havey, et les peintures de Julie Pegan. Le principe participatif avec les spectateurs et fans donne une dimension originale à la création. Ainsi, j’aime beaucoup l’intervention de l’équipe à la fin de chaque épisode. Une première saison disponible en ligne sur Youtube. C’est avec impatience que j’attends la seconde saison.

Avec la belle, drôle et émouvante Yesii Henriquez, Matthew Kelly et Katie Preston, Leta Neustaedter, Alicia Clegg, Sheila McCoy et Nick Corbin, Brett Dayne, le chien George, Chance Fuerstinger, Brecca Chabot-Olson et Ellen Smith, Tate S. McCullough, Krystal Moore, Dylan Wood et Danielle Lyon, Ian Taylor, Re Zickau et Scott Grady, Joel Hunter, Larry Chase, ou encore Bryan Conner, parmi tant d’autres sympathiques participants.

3 étoiles

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10 novembre 2016 4 10 /11 /novembre /2016 15:33

Afficher l'image d'origine Très émouvante minisérie de webisodes -de six à quinze minutes- sur trois saisons, de 2008 à 2011, développée par Tina Cesa Ward d’après l’œuvre de Susan Miller, relatant les amours de deux jeunes lycéennes entre l’éloignement et les conséquences dans leurs ressentis face à un nouvel environnement qui bouleverse leur relations et sentiments.

Afficher l'image d'origine Parce que son père Gabe, pompier intoxiqué dans les tours jumelles le 11 septembre 2001, est mis en retraite anticipée, Vivian McMillan doit quitter sa ville de New York pour aller vivre chez sa tante Judy à Westchester. Elle quitte aussi et surtout Aster Gaston, l’amour de sa vie. Les deux jeunes filles de seize ans vont affronter la séparation, bien que de peu de distance mais la mentalité de la banlieue ramène Aster dans le placard, quand elle vivait ouvertement son Afficher l'image d'originehomosexualité. Changement d’attitude qui menace la stabilité du jeune couple. Dans son nouveau lycée, elle y retrouve Sophie Parker qui l’avait tant troublé à douze ans et révélé son orientation sexuelle. Commence alors une vie pleine d’amour caché et de sexe, de doutes et d’incertitudes, de rupture et erreurs, et de retrouvailles pour mieux renforcer leur amour adolescent.

Afficher l'image d'origineUne très belle série pleine de fraicheur et d’émotion, avec des protagonistes adorablement attachantes, qui nous livrent un amour aussi puissant que fragile et terriblement sincère. En passant par toutes les phases des plus heureuses comme douloureuses, elles nous offrent deux mondes antinomiques entre la ville bouillonnante et la banlieue chic provinciale. Des modes de vies et de pensées qui interagissent sur l’amour des deux jeunes filles, qui pourtant se sont affirmées sans complexe mais doivent faire face à une prudence destructrice.

Afficher l'image d'origine Dans un format de mini web série aux durées inégales, la trame permet l’introspection d’un couple d’adolescentes, dans des cadres et mentalités différentes, dont chaque épisode développe une thématique passionnante, avec émotion et humour, et toujours ludique. Presque comme une pièce de théâtre en trois actes, nous participons avec joie et angoisses aux incertitudes, ruptures et consolidation de deux adolescentes qui dégagent une intensité d’émotion dans une société à deux facettes du début des http://www.anyonebutmefans.com/wp-content/uploads/2011/04/thumb302.jpgannées 2000. J’ai été séduit par le ton naturel qui émane tant des interprètes que de la mise en scène avec autant de fraicheur qui marque durablement. Avec le succès de la série, la production à autorisé sa libre circulation sur la toile, permettant une visualisation auprès des jeunes pour améliorer les relations de tolérances et lutter plus efficacement contre l’homophobie qui jamais ne baisse les armes.

J’ai beaucoup aimé les personnages, dont l’amour de Vivian et Aster est tellement fort et émouvant. On ne peut bien sûr manquer de penser à South of nowehere, de part la sincérité des sentiments et le combat pour construire une relation amoureuse, de faire face aux autres et de la difficulté d’être à l’écoute de chacun, avec les doutes et les espoirs, comme dans tous couples, mais avec la dimension du regard de l’adolescence et de l’avenir qui s’ouvre en construisant un socle solide. Ainsi, les séances chez la psy, comme les conversations avec la tante ou avec la copine d’enfance, aiguillent subtilement des ressentis comme des thématiques diverses et variées. Le retour des Vister était très attendu des fans, et en 2015 elles sont revenues dans Anyone but me – The lost scenes.

Un très beau casting avec les belles Rachael Hip-Flores terriblement émouvante et Nicole Pacent tout aussi marquante, apportent beaucoup de sincérité et de fraicheur tout en tendresse avec talent, face à Jessy Hodges et Alexis Slade, Mitchell S. Adams et Barbara Pitts, Joshua Holland et Dan Via, ainsi que Russell Jordan et Amy Jackson Lewis, Johnny Yoder et Helene Taylor, ou encore Liza Weil et Marissa Skell.

3 étoiles

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