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15 novembre 2017 3 15 /11 /novembre /2017 13:56

Un grand merci à Optimale pour m’avoir permis de découvrir cette série romantique brésilienne de 10 épisodes, réalisée en 2016 par Jonathan Mendonça, dans une création d’Arthur Chermont et Faell Vasconcelos pour une réécriture moderne gay de la pièce Roméo et Juliette de William Shakespeare.

Dans la ville de Vérone, deux grandes familles, les Monteiro et les Campelo, se vouent une haine sans faille depuis un crime commis dans les passé, sans qu’ils connaissent réellement l’origine. Lors de l’anniversaire de Ramon Monteiro, qui s’est récemment séparé de son petit ami, s’incruste Rômulo Campelo à la soirée, ayant rompu avec sa petite amie Luana. Ramon et Rômulo, malgré la haine entre leurs deux familles, tombent éperduement amoureux. Les deux Roméo se mettent en danger, ainsi que tous leurs proches.

Une excellente web-série originale gay avec des thématiques peu abordées comme la maladie de Parkinson et ses préjugés, excellemment mise en scène sur la base de la pièce Roméo et Juliette de William Shakespeare, dont en début et fin de chaque épisode trois muses drag queens, déclament avec humour et élégance. J’ai beaucoup aimé la narration qui monte en puissance des liens amoureux, des doutes et des révélations qui rendent les protagonistes profondément humains que ce soit dans le bon sens comme dans les travers. Le pari est particulièrement réussi pour rendre le récit original pour le moins archaïque dans une modernité intemporelle. Ainsi, la réalisation est savamment construite dans une mise en scène soignée sur des images de qualité pour une trame romanesque et épique aux accents émouvant.

Avec João Mesquit et Arthur Chermont, João Tessari, Lilian Meneze et João Pereira, Leide Dias, Fábio de Souza Gomes, Matheus Spadari et Luan Carvalho, Barbara Cury et Bruno Santos, Paolla Sayuri, Gustavo Braunstein et Bárbara Aranega, Gabriel Rufatto, Fefe Houston, Amanda Collen, Mina de Lyon, Ebony Campbell Brown, Mackaylla Maria, Thereza Brown et Faell Vasconcelos.

La série Roméo et Roméo, distribuée par Optimale, est disponible en DVD dans les meilleurs bacs depuis le 19 octobre 2017. Elle est proposé en version originale portuguaise sous-titrée françasi, et audio français..

3 étoiles

 

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14 novembre 2017 2 14 /11 /novembre /2017 10:02

Un grand merci à Koba Films pour m’avoir permis de découvrir l’intégrale de cette série comédie policière britannique, comprenant le pilote et la série réalisée en 2016 par Geoffrey Sax, Paul Harrison et Roberto Bangura, pour l’adaptation des romans de M.C. Beaton.

Depuis sa plus tendre enfance, Agatha Raisin rêve de s’installer dans un petit village du Cotswolds. Proche de la cinquantaine, Agatha lâche son passionnant métier, et vient vivre à Carsely. L’accueil n’est pas comme elle le rêvait, et tente tout pour s’intégrer, notamment en participant au concours de la meilleure quiche. Quand un meurtre est perpétré sur le maire grand séducteur de ces dames, avec la tarte aux épinards d’Agatha.

Enquête confiée à Bill Wong amoureux en vain d’Agatha. Avec l’aide de son meilleur ami Roy Silver, et de Gemma Simpson, sa femme de ménage qui devient son amie, Agatha mène son enquête pour se disculper. Le pli est pris, Agatha prend gout à mener les investigations, ainsi que le séduisant voisin James Lacey, qui vont s’enchainer dans le village et les alentours.

Une série policière bien loufoque qui arrive à être drôle et émouvante, dans un petit village où il ne fait pas si bon d’y vivre tant on y meurt de mort violente. Le ton est résolument à l’humour dans l’Angleterre profonde d’un très joli village dans une région verdoyante, avec une population melting pot assez étonnante et sympathique. Agatha Christie n’est évident pas loin, avec des références à d’autres séries policières qui sont évoquées régulièrement en clin d’œil, Miss Marple ou Colombo. Je me suis beaucoup amusé à cette espièglerie légère sur des enquêtes aussi rondement menées le plus souvent improbables mais toujours comiques.

L’adaptation des romans de M.C. Beaton a commencé avec le pilote Agatha Raisin and the quiche of death réalisé par Geoffrey Sax en 2014, puis en 2016 est sortie la série de huit épisodes de 45 minutes correspondant à chacun des romans. La réalisation est vive et alerte, avec les personnages récurrents qui s’entraident, s’entourloupent et s’apprécient.

Des histoires d’amour triangulaires impossibles, comme Bill pour Agatha, ou Gemma pour Bill, et Agatha pour James. Avec une belle palette de protagonistes du village, de la belle femme du pasteur, au vieux couple déjanté, sans oublier les trépassés et assassins aux policiers incompétents, la série arrive sans cesse à surprendre et nous distraire.

Avec Ashley Jensen (The lobster) hilarante, Mathew Horne (Lesbian vampire killers) et Katy Wix, Jamie Glover, Matt McCooey et Jason Barnett, Rhashan Stone, Lucy Liemann, June Watson (La vie des sœurs Brontë) et Tim Stern, la petite Maddie Monti, Daisy Beaumont, Jason Merrells et Richard Durden, Marcia Warren, Alex Kirk et Peter Basham.

La série Agatha Raisin - le film et la série, distribué par Koba Films, disponible dans les meilleurs bacs depuis le 8 novembre 2017 en DVD. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en audio français.

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18 octobre 2017 3 18 /10 /octobre /2017 15:00

Un grand merci à Universal Pictures pour m’avoir permis de découvrir la première saison de cette belle série britannique de 8 épisodes de 60 minutes réalisée par Nick Murphy, Anthony Byrne, Ben Chanan et Peter Hoar, d’après la série de romans de Bernard Cornwell, pour une saga historique de l’Angleterre et les vikings danois.

En 866, les terres du jeune anglo-saxon Uhtred de Bebbanburg sont envahies par les vikings danois. Enlevé et réduit en esclavage, le garçonnet de dix ans devient le fils adoptif de son maitre Earl Ragnar après avoir sauvé sa fille Thyra du terrible jeune Sven. À l’âge adulte, il assiste impuissant à l’assassinat de sa famille adoptive par le danois Kjartan et son fils Sven qui prennent Thyra en esclave.

Avec sa compagne Brida, Uhtred part retrouver le roi du Wessex, dernier bastion anglais, afin de retrouver son titre, ses terres, sa fortune et se venger, au prix d’allégeance au roi Alfred et un mariage avec Mildrith, une noble saxonne. Mais son cœur balance sans cesse entre les deux cultures dont il est issu.

Une bien belle et passionnante série dans une superbe reconstitution historique. Ainsi, cet Uhtred, personnage haut en couleur au caractère impulsif, barbare danois de sang saxon, qui tente par tous les moyens de retrouver son rang ses terres et sa fortune, n’hésite devant rien pour parvenir à ses fins.

Peu sympathique en fait par son arrogance et son ambition dévorante qui le font trahir tous les siens pour son objectif personnel, il dégage néanmoins une certaine empathie singulière et amusante, tant son irrespect de toutes les conventions nous le rende proche. Je me suis régalé à suivre la grande Histoire par la petite via ce personnage, dans une époque où la vie ne valait pas bien chère.

En effet, après l’invasion de la Grande Bretagne par les tribus germaniques Angles et Saxons sur les peuples celtes Bretons, ce sont les vikings Danois qui occupent les deux tiers du pays à la fin du neuvième siècle, deux siècles avant que les Normands ne les supplantent définitivement. À partir de faits historiques et des personnages réels, le récit relate la grande Histoire avec un protagoniste en parti fictif issu de la généalogie de l’auteur à succès de cette saga.

La première saison est réalisée à partir des deux premiers livres The last kingdom et The pale horseman, auquel doit suivre pour la deuxième cette année la suite de l’œuvre avec les romans suivant, The Lords of the North et Sword song, en attendant la saison 3 à venir pour 2018. Le vrai récit des 7 royaumes d’Angleterre, loin du fantasy Games of thrones. En attendant avec impatience la suite dans la seconde saison.

Avec les excellents Alexander Dreymon et Ian Hart, David Dawson, Eliza Butterworth et Harry McEntire, Simon Kunz (Trance), Emily Cox et Tobias Santelmann (Hercule), les belles Eva Birthistle (Brooklyn), Amy Wren et Charlie Murphy (La vie des sœurs Brontë), Adrian Bower, Brian Vernel (Dunkerque), Thomas W. Gabrielsson (Royal affair), Gerard Kearns, Ole Christoffer Ertvaag, Rune Temte et Joseph Millson, Henning Valin Jakobsen et Alexandre Willaume, Sean Gilder, et les jeunes Tom Taylor, Jocelyn Machab, Madeleine Power et Andrew Luckas.

La série The last kingdom, distribué par Universal Pictures, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 26 septembre 2017 en DVD et Bluray. Il est proposé en version anglaise sous-titrée français, et version française. Dans les suppléments, Créer l’univers de The Last Kingdom, le documentaire du film, et les cascades.

3 étoiles

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15 octobre 2017 7 15 /10 /octobre /2017 08:00

Un grand merci à Arte pour m’avoir permis de découvrir cette série canadienne de 10 épisodes de 45 minutes réalisée en 2016 par Rafaël Ouellet, d’après une histoire de Stéphane Bourguignon, pour un suspens westernien moderne.

Apeurée par un homme violent qui la traque pour la tuer, Sarah Dembski arrive dans la petite ville paumée de Fatale-station de 1804 habitants. Elle trouve une chambre dans l’hôtel d’Eddy, avant de chercher à louer pour acheter une maison. Le bel accueil de François, le maire du village, de la belle serveuse Ina, ou d’Alexandre le boucher n’est pas le même que celui de Jean O'Gallagher, la matriarche mafieuse qui domine le village qui veut la forcer à quitter les lieux. L’ambiance est délétère avec le barrage des amérindiens locaux, et les élections municipales qui approchent et la méfiance générale.

Une intrigante série western des temps modernes dans le Québec profond, avec pour thème principal la violence faite aux femmes. Manipulations et vengeances, amours et haines dans une ambiance de suspicion contre cette inconnue étrangère qui dérange, intrigue autant qu’elle attire et fascine. J’ai beaucoup aimé me laisser balloter par cette trame dont on ne sait plus trop qui est vraiment la victime de la proie, ni du vrai et du faux, du bien et du mal.

Des protagonistes louches et glauques aux portraits abimés par la vie, les secrets et le mal vivre d’un petit village soumis par la chape de plomb d’une matriarche déjantée, dont l'arrivée de cette inconnue les pousse à changer leur comportement catatonique. Thriller inquiétant, mais aussi où l'humour et l'émotion plane dans ce récit avec beaucoup de plaisir.

Une belle réalisation qui maintient l’intrigue dans le mystère, se jouant des liens entre l’ensemble des personnages aux profils taillés sur mesure de protagonistes aussi sympathiques que détestables. Une belle vision de la Nouvelle France aux paysages magnifiques, à l’accent charmant et au langage fleuri, qui apporte son originalité et sa spécificité. La mise en scène soignée entretien savamment le mystère sur une thématique aussi universelle qu’abominable que la violence conjugale toujours bonne à dénoncer.

Avec Macha Limonchik et Claude Legault, Micheline Lanctôt, Denis Bernard et Alexis Martin, Carlo Mestroni, Marilyn Castonguay et Guillaume Cyr, Anie Pascale, Micheline Bernard et Jean-Carl Boucher, Mathieu Handfield, Victor Andres Turgeon-Trelles, Hugo B. Lefort et Éric Robidoux, Carlo Mestroni, Kathleen Fortin et Martine Francke.

La série Fatale-station, distribué par Arte, est disponible depuis le 27 septembre 2017 en DVD et VOD. Il est proposé en version originale sous-titrée sous titré français pour sourds et malentendants.

3 étoiles

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11 octobre 2017 3 11 /10 /octobre /2017 11:10

 

Un très grand merci à Arte pour m’avoir permis de découvrir cette excellente série suédo-finlandaise de deux saisons de dix épisodes de 60 minutes, réalisée en 2014 par Erik Leijonborg, Anders Engström, Lisa Eriksdotter, Anette Winblad et Molly Hartleb d’après une création d’Henrik Jansson-Schweizer, pour un thriller familiale aux lourds secrets de famille.

A la suite de son suicide, Anna-Lisa Waldemar, exige dans son testament que ses trois enfants se retrouvent pour travailler les trois mois d’été à la pension familiale dans les îles d'Åland. L’ainé, Lasse, arrive avec sa fille adolescente Kim, de même Jonna la benjamine, rejoignent Oskar le cadet qui s’occupe de la pension avec sa femme Liv et leur jeune fille

Cecilia. Ils se retrouvent après plusieurs années sans contact. Ni Lasse emmêlé des criblé de dettes avec son de restaurant à Stockholm, et Jonna comédienne qui décolle enfin dans sa carrière, n’ont l’intention de faire long feu dans cette pension, quand Oskar espère racheter leurs parts. Jonna, comédienne dont la carrière décolle enfin à Lulea. Les retrouvailles à la maison deviennent conflictuelles avec des secrets de famille qui refont surface, entre la disparition de leur père  Mauritz, ainsi que celle du mari de la voisine, des liens amoureux d’enfance brisés.

Plus épais que l'eau, titre bien la trame particulièrement soignée, passionnante et envoutante de cette saga, qui avec une infinie subtilité nous entraine dans les circonvolutions d’une famille empêtrées dans des secrets, désirs, entre haines et amours, dont une mère défunte tente de réunir et réconcilier par un appât du gain d’héritage puis par les sentiments fraternels. Ainsi, à travers chaque épisode, les mystères se soulèves puis s'épaississent par d’autres qui surgissent avec volupté pour mieux nous surprendre avec délice.

Je me suis beaucoup plu à suivre passionnément ces protagonistes aussi agaçants qu’attendrissants, aussi peu aimables qu’adorables. De fait, vite addict, on en redemande pour en savoir plus, pour se rassurer de leur sort, telles les gamines sur l'île timbre poste, que sur la fratrie en danger permanente dans leurs trahisons et leurs solidarités face à l’adversité néfaste qui les touche. Une réalisation soignée, aux images superbes sur une mise en scène maitrisée pour un récit passionnant, trainant une langueur mystérieuse que cette musique lancinante et envoutante qui nous enveloppe avec autant de douceur qu’une sombre inquiétude.

Avec les excellents Joel Spira, Björn Bengtsson et Aliette Opheim, Jessica Grabowsky, les jeunes Saga Sarkola et Molly Nutley, Stina Ekblad, Tanja Lorentzon, Fredrik Hammar, Donald Högberg, Torkel Petersson et Johanna Ringblom, Tobias Zilliacus, Tanja Lorentzon et Henrik Norlén, Thomas Hedengran, Göran Forsmark et Tova Magnusson, ainsi que Stefan Sauk, Conrad Stenberg et Jonna Järnefelt, Linda Zilliacus, Beatrice Norling, de même que Klara Enervik Svedberg et les jeunes Claudia Onn, Noah Hofvander, Frans Oscar Lundin, Theo Pokorny, Fabian Bernhardsson, Mika Bermond, Elliott Rudal, et Oscar Frans Lundin.

La série L'héritage empoisonné, distribué par Arte, est disponible depuis le 6 septembre 2017 en DVD et VOD. Il est proposé en version originale suédoise sous-titrée français et audio français. ainsi que sous titré français pour sourds et malentendants.

3 étoiles

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4 octobre 2017 3 04 /10 /octobre /2017 10:05

À l’occasion du 40ème anniversaire de la disparition de René Goscinny, complétant l’hommage qui lui est rendu par la cinémathèque française avec l’exposition événement : Goscinny au cinéma – Astérix, Lucky Luke et Cie qui a lieu du 4 octobre au 7 mars 2018, L’atelier d’images sort un superbe coffret qui accompagne cette commémoration.

 

l’Intégrale des Minichroniques de Goscinny, de la série humoristique de René Goscinny, réalisée entre 1976 - 1978 par Jean-Marie Coldefy, est disponible en effet pour la 1ère fois en version intégrale restaurée des deux saisons complètes des 26 épisodes de 13 minutes, dans un coffret digibook 4 DVD, accompagnée d’un livret inédit de 20 pages.

Imaginées par Goscinny, les Minichroniques mettent en scène les tribulations de Georges Bouchard, un homme comme les autres, confronté aux tracasseries de la société moderne. À travers ses minichroniques, le célèbre scénariste de bande-dessinée René Goscinny dépeint avec son sens inimitable de l’humour, les misères et les gaffes d’un français moyen interprété par Jean-Claude Arnaud. On y retrouve des seconds rôles savoureux, comme Jacques Monod ou encore Pierre Desproges, ici dans l’un de ses premiers rôles à la télévision. Chaque épisode est présenté par René Goscinny lui-même, à la manière de grandes séries d’anthologie comme Alfred Hitchcock Présente. Parfaitement dans l’esprit des fameux Dingodossiers créés avec Gotlib, les minichroniques de Goscinny sont emblématiques du paysage humoristique français.

Avec Jean-Claude Arnaud et René Goscinny, Jocelyne Darche et Nono Zammit, Yves Brainville et Arlette Didier, Pierre Desproges, Jacques Monod et Fernand Berset, Michel Charrel, Jacques Gaffuri et Jacques Rispal, Sylvain Salnave, Jacques Ardouin ou encore Claude Evrard parmi tant d’autres.

 

Disponible dans les meilleurs bacs depuis le 3 octobre 2017, le coffret comprend la version intégrale restaurée en 4 DVD avec un livret, avec guide des épisodes (24 pages). Dans les suppléments, un entretien de Jean-Claude Arnaud.

 

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25 septembre 2017 1 25 /09 /septembre /2017 10:14

Un très grand merci à France Télévisions Distribution pour m’avoir permis découvrir cette mini-série de trois épisodes de 52 minutes réalisée par Frédéric Brunnquell, Bertrand Collard, Edouard Douek et Emmanuel Guionet, d'après le film de Pascal Plisson, qui poursuit l’aventure quotidienne des plus incroyables d’enfants du monde sur leur chemin d’école, hors du commun et des sentiers nattus.

Dans le premier épisode, nous cheminons avec Mabally, comorienne sans papier à Mayotte, avec Nasta le pygmée Bagyeli au Cameroun, et Alfredo le petit aveugle mexicain. Entre les traversées du bidonville, de la forêt équatoriale, ou de la mégalopole de Mexico, guidé par son petit frère Angel, ce sont des dangers quotidiens qu’ils doivent affronter avec courage. Quand dans le deuxième épisode, ce sont Luminita, William, Niessa et Nicol, de Roumanie, du Pérou ou des

Philippines, à travers les sentiers de montagne, ou d’une immense décharge à ciel ouvert de Manille, qu’ils tentent d'escarper et de s’extraire avec volonté. Et dans l’épisode trois, c’est Stas, Chanda, San et Waï, des steppes de Sibérie, des mines d’Inde, en traîneau et hélicoptère de ramassage scolaire, de la mine indienne aux temples birmans entre rizières, qu’ils se doivent d’extirpé avec abnégations pour arriver à l’heure à l’école.

Tous ces enfants parcourent des héliomètres de trajet des plus dangereux, durant des heures chaque jour pour se rendre à l’école, par tous les moyens, dans des conditions extrêmes, avec pour tous la volonté farouche d’apprendre et de changer de vie, pour eux et pour les autres. De beaux portraits d’enfants, attendrissants et émouvants, dont aucun ne cherche à susciter d’admiration bien qu’ils

le méritent, n'ayant à cœur que d’aller à l’école, tant ils sont résolus chaque jour à atteindre leurs lieux de savoir, conditions indispensables pour changer d’existence. Une fois de plus, j’ai été admiratif pour ces jeunes des quatre coins du monde qui doivent affronter d’incroyables défis inimaginables pour se rendre simplement à l’école.

À la suite du succès du passionnant Sur le chemin de l’école réalisé par Pascal Plisson en 2013, une mini-série avait vue le jour l’année suivante dans le même élan. Dans cette deuxième mini-série, ce sont encore de beaux et passionnants documentaires sur des destins hors du commun, avec la voix de Marika Camilleri,

La mini-série Les Chemins de l'école - La série 2, distribué par France Télévisions Distribution, est disponible en DVD et Bluray dans les meilleurs bacs dès le 27 septembre 2017. Il est proposé avec des sous-titrée français pour sourds et malentendants.

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8 septembre 2017 5 08 /09 /septembre /2017 09:43

La vingtième et unième édition de l’opération « un dvd pour une critique » par Cinetrafic, se termine avec la suite des aventures loupgarouesques de Scott McCall et de sa meute de l’excellente série Teen wolf, créée en 2011 par Jeff Davis, réalisée en 2017 par Russell Mulcahy, Tim Andrew, James J.D., Taylor, David Daniel et Kate Eastridge, pour une dernière saison avec cette première partie composée de 10 épisodes de 42 minutes dans laquelle ne manque pas les monstres sanguinaires mais surtout les effaceurs de nos proches de la mémoires.

Après avoir vaincu Théo et Les médecins de l’horreur trois mois plus tôt, Scott, Stiles, Lydia et Malia, ainsi que la meute se préparent à leur dernier mois de lycée. Un soir, les amoureux Liam et Hayden découvrent le jeune Alex en danger par d’étranges cowboys. Ce sont les Cavaliers fantômes, connus pour la légendaire Chasse sauvage qui effacent leurs victimes de la mémoire générale.

Après la disparition du gamin, c’est Styles qui disparait, et tous ses amis ont totalement oublié son existence. Pourtant, Lydia dont les sentiments amoureux de son ami sont aussi réciproques, tente de retrouver l’absent, de même que Scott et Malia. Les cavaliers commencent à faire des ravages à Beacon Hills, en même temps qu’un monstre dévore la glande pinéale de ses victimes. Une course contre l’oubli et les cavaliers commence, avec des aides bienvenues, des découvertes étonnantes et un combat acharné.

Première partie de la dernière saison de la série, qui s’impose par l’émotion qui s’en dégage, plus que dans les nombreux carnages précédents. Cette fois-ci, notre team favorite va faire face au pire ennemi possible qui efface de la mémoire l’existence de nos proches dans une version westerniènne. Si je n’ai pas bien compris l’intérêt de ces cavaliers ni leur logique et moins encore leurs objectifs avec ces trains et leurs prisonniers, je me suis laissé prendre par l’ambiance et aux liens qui se serrent entre Styles et ses amis. Ainsi l’amour avec Lydia s’affirme enfin. Les protagonistes deviennent de plus en plus attachants, et les couples se renforcent au fil du danger. Nous retrouvons un lien avec les médecins nazis de la saison précédente pour un délire de fou qui se révèle des plus dangereux.

Suite à un grave accident en mars 2016 de Dylan O'Brien lors du tournage de la saga, Le Labyrinthe, sa participation à la série s’est fortement compliquée. La réalisation est encore une fois vive et énergique, pleine de rebondissements et de surprises avec le retour de Théo que l’on ne garde pas dans nos cœurs et qui tente de se racheter, ainsi que Peter qui n’est pas en reste, un rapprochement entre Melissa et Argent, et les autres couples qui se consolident. Enfin, regret de la disparition totale

de Kira sans aucune explication. Les actions ses succèdent aux moments d’émotion mais aussi d’humour. Une belle première partie dont j’attends avec impatience la deuxième et finale partie, dont on se doute qu’elle ne sera pas sans quelques tristes adieux.

Nous retrouvons la fine équipe autour de Tyler Posey et Dylan O'Brien, les belles Holland Roden et Shelley Hennig, Dylan Sprayberry et Linden Ashby, Melissa Ponzio et J. R. Bourne, ainsi que Khylin Rhambo et Michael Johnston, Ryan Kelley et Cody Christian, Joey Honsa et Victoria Moroles, Pete Ploszek et Sibongile Mlambo, Froy Gutierrez et Ian Bohen, mais aussi Ross Butler et Alisha Boe, Patrick Gorman et Ryan Malgarini, ou encore Gabrielle Elyse et Tamlyn Tomita.

La série Teen Wolf – Saison 6 – partie 1, distribué par Medium Rare Entertainment, est disponible depuis le  8 septembre 2017 en DVD et Bluray. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et version française. Dans les suppléments, le bétisier, Dans les coulisses de Beacon Hills, et des extraits VTX.

3 étoiles

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13 août 2017 7 13 /08 /août /2017 09:22

La vingtième et unième édition de l’opération « un dvd pour une critique » par Cinetrafic, se poursuit avec The nest cette très belle série brésilienne de quatre épisodes de 20 minutes, réalisée en 2016 par Filipe Matzembacher et Marcio Reolon, pour conter avec beaucoup de subtilité et d’émotion, l’éveil et l’orientation sexuel d’un jeune garçon.

Profitant d’une permission militaire, Bruno part pour Porto Alegre tenter de retrouver son frère Leo. Celui-ci a quitté le foyer familial dix ans plus tôt en laissant une plaie béante chez son petit frère. Faisant connaissance avec les amis de Leo, le jeune homme découvre un univers dans lequel qui lui ressemble. Menant son enquête avec Stella, ancienne petite amie de son grand frère, Leo prend pleinement conscience de son orientation sexuelle.

Très délicatement conté, cette quête de soit d’un jeune homme qui confirme son homosexualité lorsqu’il découvre l’univers gay et transgenre dans le monde de son frère disparu telle une parabole de son double. J’ai beaucoup aimé la délicatesse de l’écriture et la subtilité des images sur des dialogues maitrisé pour un récit sensible et émouvant. Le sortir du placard est souvent relaté avec difficulté ou violence, comme les rapports sous conflictuels et parfois glauque. Dans cette mini série, dont on peut regretter sa brièveté tant les personnages sont attachants et que l’on aurait envie d’en savoir plus, sur le devenir de Bruno, l’histoire de la trans Stella et sur les nouveaux amis, donne cependant une belle impression générale qui marque.

Une réalisation soignée, qui aborde les ressentis de chacun, les amitiés et attirances, et la haine des homophobes et la difficulté de trouver leur place à la communauté gay dans un Brésil considéré comme le plus meurtrier et homophobe du monde. Ainsi, les quatre épisodes apportent et développent et effleurent dans la continuité narrative du récit, des thématiques divers et des images d’un monde underground d’une communauté gay cachée qui ne demande qu’à vivre et sortir du placard.

Avec les excellents Nicolas Vargas et Sophia Starosta, militante active contre la transphobie meurtrière au Brésil, Felipe Paes et Lucas Riedi, Guilherme Bassan et Juan Chi, Ícaro Santos, Jéssica Luz et Luiz Paulo Vasconcellos, Israel Jardim et le jeune Eric Endres, ou encore Zé Adão Barbosa, Viviana Schames, Fábio Rangel et Elison Couto, Marcelo Adams, Lizandro Belloto et Alice Castiel.

La série The Nest, distribué par Outplay et sa page Facebook, est disponible depuis le 28 avril 2017 en DVD. Il est proposé en version originale portugaise sous-titrée français, et sous-titrée français pour sourds et malentendants. Dans les suppléments, un entretien avec les réalisateurs Filipe Matzembacher et Marcio Reolon.

Un très grand merci à Cinetrafic, dont on peut retrouver le top 100 des séries les plus populaires, ainsi que les histoires amoureuses au féminin, et des films lgbt, et à ses partenaires pour toutes ces belles

découvertes et émotions.

3 étoiles

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7 août 2017 1 07 /08 /août /2017 08:52

Un très grand merci à Condor Entertainment pour m’avoir permis de découvrir cette très belle mini série télévisée australienne dramatique historique de six épisodes de six heures, réalisée en 2014 par Ian Watson et Ken Cameron, d’après le livre The other ANZAC de Peter Ree, d’après des faits réels sur des infirmières australiennes et new-zélandaises engagées dans le conflit de la première guerre mondiale lors de la bataille des Dardanelles dans l’horreur de Galipolli.

En ce début de 1915, engagées volontaires dans le corps des infirmières australiennes, cinq jeunes femmes, Alice Ross-King, Hilda Steele, Elsie Cook, Olive Haynes et Grace Wilson, traversent les mers pour Le Caire, base d’entrainement des troupes de l’Anzac. Elles sont envoyées au front vers la bataille de Gallipoli, où sont envoyés leurs compatriotes, pour une guerre terriblement meurtrière. Elles se trouvent face aux premiers blessés et malades et prennent conscience de l’horreur de la

guerre. Avec courage, ces jeunes femmes s'activent dans les pires conditions matérielles et sanitaires. Entre un travail harassant, face aux horreurs des blessures, la maladie et la malnutrition, les jeunes femmes sont aussi victimes de la violence des combats et des maladies. En plus du manque de matériel et de personnel et des difficultés sur le terrain, elles doivent faire face au

mépris et brimades des militaires et du personnel de santé britannique. Tandis que des romances se nouent avec les officiers Syd Cook, Harry Moffitt ou Norval Dooley, les angoisses se rajoutent à la peur de perdre leurs amoureux. Au retrait des alliés, le combat continu en France, les infirmières suivent leurs boys pour encore plus d’horreurs.

En ce centenaire de l’épouvantable boucherie de la première guerre mondiale qui a vu les gamins des quatre coins de la planète envoyés dans un conflit inimaginable de carnages et d’horreur, il était indispensable à la mémoire de tous, d’évoquer les héros des tranchés, mais aussi de toutes ces femmes. Ainsi, celles qui dans les champs et les usines (Elles étaient en guerre), il y a aussi ce précieux personnel de santé, des jeunes femmes volontaires qui ont été d’un tel courage, d’abnégation et de soutient, et qui ont aussi été victimes de la guerre, des bombes et de la maladie.

Cette très belle série rend hommage à ces volontaires australiennes et néo-zélandaises. Le récit aborde entre romances, les conditions difficiles de ces infirmières face aux blessés et aux malades, sur les différents terrains dans des éprouvantes conditions matérielles, mais aussi face au mépris des militaires de carrière comme des infirmières britanniques, considérées comme inférieures, issues des colonies. J’ai suivi avec beaucoup d’intérêt les protagonistes face aux difficultés, aux ressentis et aux rivalités, aux amours et amitiés et à la mort, avec beaucoup d’émotion et de passion.

Une très belle réalisation pour une reconstitution au plus près de l’époque, qui s’inspire de faits réels, basés sur des journaux, des lettres, des photographies et des documents historiques des personnels de l'AANS (Australian Army Nursing Service) des 2 139 femmes, dont 400 néo-zélandaises, ont été de toutes les campagnes d'Égypte à Salonique, de Lemnos et de France). 25 d’entre elles y ont trouvés la morts. L’ANZAC, Australian and New Zealand Army Corps (Corps d'armée australien et néo-zélandais) était un corps expéditionnaire australien et néo-zélandais afin de combattre les Turcs lors de la bataille des Dardanelles durant la Première Guerre

mondiale, puis pour tous les conflits en France, en Belgique, et au Moyen-Orient. Gallipoli fût une bataille suicidaire sans aucune préparation qui coutera en quelques mois, du 25 avril 1915 au 9 janvier 1916, près d'un demi-million de morts. 205 000 Britanniques dont près de 10 000 Anzac soit 25% de leurs effectifs, 47 000 Français et 251 000 Ottomans. La très grande majorité mourut de maladie.

Avec les excellentes Georgia Flood, Antonia Prebble et Laura Brent (Le monde de Narnia) Anna McGahan et Caroline Craig, Todd Lasance, Dustin Clare, Rhondda Findleton, Alan Dukes, Brooke Williams, Bonnie Soper, Hannah Marshall, John Waters, Pip Edwards, James Fraser, Leon Ford, Josef Ber, Kaaran Watene, Nicholas Bell, Craig Behen.

La série Infirmières de guerre de Ian Watson et Ken Cameron, distribuée par Condor Entertainment, est disponible en DVD et Blu-ray dans les meilleurs bacs depuis le 27 juin 2017. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français. Dans les suppléments, des entretiens avec la productrice, les réalisateurs et les principales interprètes sur leur rôle respectives des protagonistes qui ont réellement existées, ainsi qu'un making of et les coulisses des décors et costumes.

3 étoiles

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