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10 mai 2017 3 10 /05 /mai /2017 09:08

La vingtième édition de l’opération « un dvd pour une critique » par Cinetrafic, se poursuit avec l’excellente série de loupgarouesque Teen wolf, créée en 2011 par Jeff Davis, d’après le long métrage Teen wolf de Rod Daniel, réalisée en 2011 par   Russell Mulcahy, Toby Wilkins et Tim Andrew, qui nous plonge dans la vie d’un lycéen dont la vie va se transformer aux nuits de pleine lune, et impacter sa vie d’ado et ses amis.

Ayant appris le meurtre d’une jeune femme déchiquetée dans la foret de Beacon Hills par son copain de toujours Stiles Stilinski, fils du shériff local, Scott McCall se fait mordre par un loup. Le lendemain, l’adolescent constate des changements, tels que de sentir les odeurs et entendre les sons de très loin, et une grande vivacité qui étonne tant il est d’un naturel maladroit. Rapidement, Scott comprend qu’il est devenu un loup garou. L’arrivée au lycée de la belle Allison Argent, pour qui il éprouve des sentiments, va se compliquer quand il découvre qu’elle est la fille d’un chasseur de loups-garou. Mais celui qui l’a transformé est entouré de mystères et de dangers, et Scott découvre un autre loup-garou, Derek Hale, qui tente de raisonner ses ardeurs, pour mieux contrôler ses instincts violents. Une nouvelle vie s’ouvre pour l’adolescent, et ses amis, avec la menace d’un loup Alpha et des chasseurs.

Issu du film comique Teen wolf réalisé en 1985 par Rod Daniel avec Michael J. Fox, cette série se veut dans la veine de Twilight avec un petit air de Sunnydale de Buffy et son Scooby-gang. Drôle et macabre, romantique et violent, dans une angoisse et horreur sur un rythme rock and roll, où nous retrouvons avec plaisir tous les styles et genres des comédies teenagers et les références cinématographiques à la scary movie. Je me suis vite pris au jeu par cette ambiance déjantée, plus par l’esprit et l’atmosphère que par la trame en elle-même. Les romances se suivent en parallèle des pouvoirs de Scott et de la maitrise des risques violents comme du monde des loups garou, les Alpha et les Beta avec le sport de la cross –sport d’origine amérindienne- des plus étonnants. L’humour est l’arme ultime de cette teen comédie horrifique. La réalisation de 12 épisodes par saisons en moyenne, 20 la sixième saison et 24 les autres, que se partagent une douzaine de réalisateurs, essentiellement Russell Mulcahy et Tim Andrew, tient un rytme soutenu, pour des protagonistes drôles et attachants. Une première saison qui apporte donc son lot de suspens et de surprises, d’humour et d’émotion, d’amour et d’amitié, de guerre et de haine et beaucoup de morts bien sûr.

Avec Tyler Posey (Scary movie 5), Dylan O'Brien (Deepwater), Holland Roden, Shelley Hennig (Unfriended) et Dylan Sprayberry (Man of steel), Linden Ashby (Iron man 3), Melissa Ponzio (Bébé mode d'emploi) et J. R. Bourne (L'effet papillon 2), Seth Gilliam (Still Alice), Ian Bohen (The dark knight rises) et Susan Walters (Big mamma : de père en fils), mais aussi Crystal Reed (Crazy stupid love), Jill Wagner, Orny Adams et Keahu Kahuanui, Adam Fristoe, Eaddy Mays et Marvin Duerkholz, Robert Pralgo, ainsi que Jeff Rose, Adam Rosenberg et Daniel Sharman, Gage Golightly, Sinqua Walls et Namakan Koné, Michael Hogan et Bianca Lawson, Stephen Lunsford ou encore John Wesley Shipp.

La série Teen wolf - saison 1, distribué par Medium Rare Entertainment, est disponible depuis le 28 avril 2017 en DVD et Bluray. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français et version française. Dans les suppléments, Morsures d’amour : explorez la relation conflictuelle entre Scott et Allison, fille de chasseur de loup.  Suivez la meute : rencontre avec les acteurs de la série. Montage torse-nu Teen Wolf : déroulez le tapis rouge. Les commentaires dans les coulisses. Les commentaires des acteurs sur une sélection d’épisodes, des scènes coupées, alternatives ou prolongées, et le bêtisier.

Un très grand merci à Cinetrafic, dont on peut retrouver les meilleures séries fantastiques produites aux Etats-Unis, ainsi que toutes les séries télé à voir, et à ses partenaires pour toutes ces belles découvertes et émotions.

 

3 étoiles

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9 mai 2017 2 09 /05 /mai /2017 08:00

Un très grand merci à Condor Entertainment ainsi qu’à L’atelier d’images pour m’avoir permis de poursuivre avec nos protagonistes favoris la série télévisée britannique réalisée de 2008 à 2011 et créée par Bill Gallagher d’après l’œuvre semi-autobiographique de Flora Thompson, dans une description du village de sa jeunesse en cette fin du dix-neuvième siècle, issue de sa trilogie Lark Rise, Over to Candleford et Candleford green.

Avec l’arrivée du jeune journaliste Daniel Parish à Lark Rise, porteur d’une bonne nouvelle pour Emma Timmins, la maman de Laura, bien des choses vont changer dans l’air et la vie des habitants de Lark Rise comme ceux de Candleford. Si le cœur de Laura, après le départ de Fisher Bloom, va battre pour Daniel, celui de Mimi en fera autant pour Alf Arless, ainsi que Ruby  avec son correspondant par petite annonce. Pour Dorcas Lane, avec le départ de James Dowland l’éducation comme un fils de Sidney lui apporte les joies et responsabilités tant désirées. La vie de jeunes mariés Thomas et Margaret leur apporte autant de bonheur que de difficultés. Ainsi, la vie de tous évolue entre les saisons entre épidémie et arrivée du train.

J’ai encore adoré retrouver les protagonistes de cette superbe saga, après Lark Rise to Candleford - saison 1 et Lark Rise to Candleford - saison 2, dans laquelle notre héroïne continue de décrire le quotidien d’une époque. Notre adolescente de dix-sept ans, voit débarquer ce beau et jeune journaliste, impitoyable arriviste qui apporte autant de bouleversement pour Laura comme pour lui-même avec l’amour qui les transcendent, bien que la blessure laissée par Fisher Bloom est présente. L’occasion aussi de faire émerger les revendications des femmes à plus de respect et d’égalité face au machisme, mais aussi celui les droits du travail. Une restitution de cette fin de siècle, à la croisé des chemins d’un nouveau monde entre la modernité matérielle et les changements de mentalité, l’émancipation des femmes, les revendications des travailleurs, la lutte contre la misère et les maladies, le combat contre la rumeur dans une communauté soudée par la solidarité.

A travers son œuvre autobiographique, la romancière Flora Thompson décrivait avec passion son époque avec tout ce qui peut émouvoir de part les mentalités, modes de vie avant la terrible faucheuse de la Grande Guerre qui la touchera comme tant d’autres, ainsi que bien des attentes de changement de vie de la population. Elle évoque les sentiments amoureux, l’éducation des enfants, les pièges de la vie, la dure réalité des petites gens face aux nantis, mais aussi la grande leçon de l’humanité dans ce petit coin de l’Angleterre comme ailleurs, avec un humour et une émotion et beaucoup d’amour.

Nous retrouvons donc toujours avec autant de bonheur les excellentes Olivia Hallinan et Julia Sawalha, Ruby Bentall, Fergus Drysdale et Martha Murdoch, Brendan Coyle et Claudie Blakley, John Dagleish, Thomas Rhys Jones et Mark Heap, Sandy McDade, Karl Johnson et Linda Bassett, de même que Matilda Ziegler et Victoria Hamilton, Sophie Miles , Harry Milles et Martha Murdoch, Hope Yeomans, et encore Ruby Bentall, Jason Merrells et Ben Aldridge, Tom Conti et Ronald Pickup, Hattie Morahan et Olivia Grant, le jeune Edward Darnell-Hayes, Rosie Cavaliero et la magnifique Jennie Jacques,ainsi que les petites Courtney Whittaker, Lucy Dawson et Caitlin Smith, la voix de la narratrice Sarah Lancashire.

La série Lark Rise to Candleford, distribué par Condor Entertainment, est disponible dans les meilleurs bacs dès le 9 mai 2017 en DVD. Il est proposé en version originale anglaise sous-titré français.

3 étoiles

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10 mars 2017 5 10 /03 /mars /2017 17:57

Très sympathique série de trois saisons et demi entre 2014-2016 de 38 épisodes de 23 minutes, créée par Carter Covington, Dana Goodman et Julia Lea Wolov, pour une totale immersion dans le monde des ados où les amours LGBT en tous genres sont abordés dans une tolérance entre humour endiablé et émotion sincère, hélas arrêtée en cours.

Amy Raudenfeld et Karma Ascroft, sont deux adolescentes de 15 ans, amies inséparables depuis le jardin d’enfants et véritables âmes sœurs. Lycéennes à Hester High School, elles sont totalement invisibles, Amy souhaite le rester quand Karma rêve d’être la plus populaire. A la suite d’un quiproquo sur une réplique de Lauren, la sœur d'Amy par alliance, elles sont prises pour un couple de lesbiennes, et deviennent les stars adulées de lycée. Pour faire plaisir à Karma, Amy accepte de jouer le jeu de faire semblant -faking it-. Elues reines du bal de promo, au moment d’être démasquées par Lauren, et pour sauver la face et le rêve de son amie, Amy embrasse Karma sur la bouche avec passion devant l’auditoire ravi. Si pour Karma le vrai baiser est pour de faux, pour Amy il est révélateur, car elle se rend compte qu’elle est amoureuse de son amie depuis toujours et qu’elle est lesbienne. Mais son amoureuse est hétéro et attirée par Liam Booker, le plus populaire du lycée et coureur invétéré devant l’éternel. Rapidement, son meilleur ami gay Shane devient le confident d’Amy. S’engage alors, entre mensonges et dénies, des tentatives permanentes pour Amy d’avouer son amour, de mentir pour essayer de convaincre les uns et les autres dans des chassés croisés amoureux où les amitiés risques gros.

Une belle, drôle et originale série sur les LGBT dans un lycée de tolérance qui démarrait fort sur un script plein d’humour et d’émotion, magnifiquement écrit et mis en scène sur la première saison jusqu’à la fin de la première moité de la deuxième. Et puis brutalement, emberlificoté dans un scénario se compliquant à outrance, la trame s’est perdue avant de se retrouver à la première partie de la saison trois... brutalement arrêtée. En effet, alors que le récit partait sur l’homosexualité d’Amy, belle et amoureuse en vain de son amie Karma, trouvant flirts et amour avec Regan, une tentative de lui nier son orientation s’est alourdi sans réelle justification pour casser sa romance, quand sans cesse Amy est toujours amoureuse de Karma, et ne flirte avec que des filles, aussi peu intéressée par le beau et gentil Felix, avant de redémarrer par défaut une nouvelle romance avec la belle Sabrina.

Une série arrêtée par MTV Vidéo qui a jeté un froid chez les fans, lançant rapidement des pétitions pour que Netflix rachète les droits et finisse la série. Son créateur, Carter Covington, a pour autant spoilé ce qui était attendu dans la saison et demi manquante. Comme on s’en doutait dès le début, et que l’on souhaitait et attendait avec autant de plaisir et d’impatience, la deuxième partie de la troisième saison devait voir les amours d’Amy et Sabrina, Lauren et Liam, Felix et Karma, Shane et Noah se compliquer, avant que dans la quatrième et dernière saison, Karma se rende compte de son amour pour Amy et son homosexualité refoulée n’éclate enfin pour sortir du placard, et les deux amies finissent ensemble, amoureuses et heureuses.

Avec le changement de direction à MTV les espoirs des fans brillent un peu, ne serait-ce que par respect pour les interprètes et le public. Croisons les doigts… d’autant que cette série abordait avec beaucoup d’humour et d’émotion, les différentes composantes de la communauté LGBT, avec des lesbiennes et gays, mais aussi des transgenres et Intersexes, en plus du métissage racial comme social, abordant aussi des faits sociétales, dans un établissement scolaire idéale où la tolérance est de mise. Ainsi, la trame générale se suit avec plaisir et régal sur des personnages particulièrement attachants, avec beaucoup d’originalité de ton et de découpage, dans lequel chaque épisode aborde une thématique et une sensibilité pertinente.

J’ai adoré la virulence qui bouscule sans détour dans le monde des adolescents tous ces éveils à l’amour et à la sexualité sans tabou ni retenu. Si les liens entre Amy et Karma sont terriblement émouvant de sincérité, le couple Amy / Regan l’était tout autant qu’Amy / Sabrina, comme celui de Karma avec Liam. De fait, comme beaucoup, sans trop y croire, j’aimerais que cette série vraiment originale ai la chance de trouver une chaine courageuse pour finir ce récit enchanteur.

Avec un casting riche et sympa, dont les très belles et talentueuses Karmy Rita Volk (Very bad games) absolument magistrale, et Katie Stevens fabuleuse, sont drôles et émouvantes, face à Gregg Sulkin (Another me) et Michael J. Willett (G.B.F.) tout aussi talentueux,ainsi que la belle et Bailey de Young, Keith Powers, Courtney Kato et Breezy Eslin, Rebecca McFarland et Senta Moses Mikan, la belle et émouvante Sophia Taylor Ali et Parker Mack (Ouija : les origines), la belle et touchante Yvette Monreal, et une bande de Pretty little liars, dont Lindsey Shaw (La reine du bal) et Chloe Bridges (Hors contrôle), Bernard Curry, Kara Royster et Bernard Curry tout comme Sulkin et Powers, August Roads et Erick Lopez, Elliot Fletcher réel transgenre, Lance Barber (Gangster squad), Bruce Thomas (Bon à tirer (B.A.T.)), Shakira Barrera, et tant d’autres aussi marquants.

3 étoiles

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1 mars 2017 3 01 /03 /mars /2017 10:15

Un grand merci à Koba Films pour m’avoir permis de découvrir l’intégrale de cette mini-série québécoise de 11 épisodes de 45 minutes créée par Jacques Jacob et Monique H. Messier, et réalisée en 1996 par Charles Binamé, pour une plongée dans l’histoire du Québec à l’heure de la douloureuse séparation de la France après la victoire des et l’occupation anglaise.

Après la guerre de sept ans, la France de Louis XV cède en 1763 la belle province de la Nouvelle-France de Québec aux anglais. La seigneurie des Volant vit alors des heures sombres, après le décès de leur fils au combat, le retour de France du père, Claude Volant coïncide avec la mort de sa femme Isabeau. Leur fille Eléonore songe partir pour la France avec mari et fillette avant qu’un drame ne les touche. Le fils Lambert préfère la poésie avant d’entrer en résistance contre l’occupant anglais, quand Marguerite, prend les rênes de la seigneurie alors que les soldats anglais occupent la demeure. Marguerite, impulsive et révoltée, se voit condamner à mort pour tentative de meurtre sur le capitaine anglais James Chase amoureux d’elle, et doit prendre la fuite avec son frère et des combattants, dont elle va découvrir l’amour, quand la seigneurie est en danger.

Une bien belle épopée aventureuse qui nous plonge dans le terrible drame de la perte, non seulement de vastes étendues, mais surtout de nos proches les québécois, qu’un minable roi de France a laissé tomber ses compatriotes entre les mains de la perfide Albion. Une passionnante restitution d’une époque avec les bouleversements de l’occupation anglaise dans la vie des français d’Amérique. Outre les changements de statut et toutes les tracasseries qu’incombent et imposent l’ennemi, les anglais se comporteront de telle manière qui en rappellent d’autres, telle la déportation avec une longue marche meurtrière des acadiens vers la Louisiane. J’ai été emballé par cette saga familiale avec cette jeune femme intrépide et indomptable, symbole d’un pays résistant pour la sauvegarde de son âme, de sa langue et de sa culture. L’occasion à travers cette série de rappeler son Histoire, ses paysages et son peuple. L’accent, qui fût autrefois celui des parisiens avant que nous ne le perdions, reste ancré au pays avec son charme et son émotion.

Passionnément envolée, la réalisation nous entraine de la campagne à la capitale par des péripéties entremêlées d’aventures en foret et rivières, avec les français d’alors et les amérindiens et l’ennemi anglais. Une belle mise en scène mettant en valeur les différentes couches sociales et les retombées différentes pour chacune, comme de leurs combats ou collaborations. Ainsi, chaque épisode apporte avec intensité des rebondissements du récit riche en histoires et son lot de douleur et de joie.

Avec les belles Catherine Sénart, flamboyante, et Pascale Bussières (When night is falling) excellente, de même Pierre Curzi, Pascale Montpetit et Angèle Coutu, la petite Roxanne Gaudette-Loiseau et Philippe Cousineau, ainsi que Benoît Brière, Michael Sapieha et Stéphane Gagnon, Normand D'Amour, René Richard Cyr et David Francis, de même Luc Proulx, Annie Major-Matte, Marie-Chantal Perron et Ian Thuillier, Guy Héroux, Benoît Dagenais et Rhéal Guévremont, Alex Ivanovici, Gilbert Sicotte et Véronique Le Flaguais.

La série Marguerite Volant de Charles Binamé, distribué par Koba Films, est disponible dans les meilleurs bacs dès le 9 mars 2017 en DVD. Dans les suppléments,le making-of  Il y a longtemps, est passionnant et intelligemment monté à partir du récit fiction pour relaté l'Histoire du Canada.

3 étoiles

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9 février 2017 4 09 /02 /février /2017 18:05

Un très grand merci à Wild side vidéo pour m’avoir permis de découvrir la première saison de cette série historique en huit épisodes, réalisée en 2016 par Sergio Mimica-Gezzan, d'après les créateurs Nicholas Meyer et Frank Spotnitz, qui relate l’ascension de la si puissante famille De Medicis.

A la mort de Giovanni de Médicis, le puissant fondateur d’une banque prospère, ayant fait nommer le pape Cément V à sa solde avec la gestion de la banque Vaticane, son fils Cosimo prend la succession. Avec son frère Lorenzo, il soupçonne le rival Rinaldo Albrizi d’avoir commandité le meurtre du patriarche. Cosimo qui rêvait artiste, mais contraint d’épouser la belle Contissina et d’embrasser la carrière de banquier, s'intéresse plus que jamais aux arts. Il finance la finition du dôme de la cathédrale de Florence. Une guerre ruineuse sous l’impulsion de Rinaldo met à mal les affaires. Entre la peste qui éclate, puis une tentative désespérée d’Albrizi pour se débarrasser de Cosimo, qui peut compter sur sa femme, son frère, et son fils Piero, mais surtout sur son fidèle homme de main Marco Bello. Au retour d’exil à Venise, la toute puissance des Médicis s’impose.

Une très belle fresque qui nous plonge en ce début de la renaissance, au cœur de la famille la plus puissante d’Europe, banquier des Papes et des Rois, qui nous conte par flashbacks sur vingt ans, les vicissitudes et complots, meurtres et malversations en tous genres, et les liens qui tissent une famille dans une époque en pleine mutation au sortir du moyen âge, et qui va dominer durant des siècles. A partir de Giovanni di Bicci qui fonde la banque des Médicis en 1397, auquel succède Cosimo il Vecchio qui portera les affaires à son apogée, et marquera un grand collectionneur et mécène. Une dynastie qui se prolongera jusqu’aux reines de France. Quelques libertés sont prises sur la réalité historique, comme la fin de Rinaldo degli Albrizi, qui finira ses jours tranquille en exil, de même Lorenzo, qui se mariera et aura deux garçons, mourra de se belle mort. L’ensemble du récit se suit avec passion, tant les rebondissements se succèdent  dans une Italie des villes marchandes, des arts et de la religion, et des concurrences acharnées.

Une très belle mise en scène pour une réalisation de qualité, avec une reconstitution d'époque superbe, tant dans les décors que les costumes. Bien que la série soit italienne avec un très beau casting international, je regrette que la version originale ne soit pas en italien, dans la langue des Médicis. La deuxième saison est en court de réalisation, et c’est avec impatience que j’en attends sa sortie.

Avec Richard Madden (Cendrillon) et Dustin Hoffman (Le lauréat) excellents, de même la très belle Annabel Scholey (Walking on sunshine), Stuart Martin (3 fois 20 ans) et Guido Caprino, Brian Cox (Pixels) et Alessandro Sperduti, Valentina Bellè (Contes italiens) et Ken Bones (Exodus: gods and kings), la magnifique Tatjana Inez Nardone, Lex Shrapnel (Grimsby), Eugenio Franceschini et Daniel Caltagirone, ainsi que Michael Schermi et Sarah Felberbaum, Alessandro Preziosi, Leon Rustici et la belle Miriam Leone.

La série Les Médicis, maîtres de Florence de Sergio Mimica-Gezzan, distribué par Wild side vidéo, disponible dans les meilleurs bacs depuis le 1er février 2017 en DVD. Elle est proposée en version anglaise sous-titrée française, et en version française. Dans les suppléments, de très nombreux documentaires sur les coulisses du tournage, la vision des comédiens, la mode de l’époque, le palais des Médicis, et autres passionnants sujets concernant la réalisation de la série.

3 étoiles

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12 novembre 2016 6 12 /11 /novembre /2016 16:30

Et c’est reparti pour de nouvelles découvertes avec la dix-neuvième édition de « un dvd pour une critique » par Cinetrafic, continue avec Pemberley, mini-série télévisée britannique en trois parties de 90 minutes, réalisée en 2013 par Daniel Percival, d’après le roman de l’écrivaine P. D. James pour une enquête policière et une romance au dix-huitième siècle, faisant suite au roman Orgueil et Préjugés de Jane Austen.

Afficher l'image d'origine Préparant le bal de l’automne dans la superbe demeure de Pemberley, Fitzwilliam Darcy et sa femme Elizabeth Bennet accueillent les premiers invités la veille. L’arrivée inopinée de la jeune sœur d'Elizabeth, Lydia et son mari George Wickham et son sulfureux époux, se solde par la mort en forêt du capitaine Denny. George est alors accusé de meurtre et interné. Cependant que le procès se prépare, une enquête se déroule dont bien des secrets vont éclater.

Afficher l'image d'origine Dans le cadre de l’Angleterre victorienne, cette enquête policière dans le dix-huitième siècle est une belle réalisation, tant dans la mise en scène et les décors somptueux, que dans le récit qui mêle astucieusement drame social, romantisme et suspens meurtrier. Nous retrouvons excellemment l’ambiance d’Austen et ce d’autant plus avec le plaisir prolongé de retrouver les personnages de la fresque originelle. Je me suis laissant Afficher l'image d'origine prendre par l’intrigue comme par les relations imbriquées des Darcy-Bennet-Wickham dans un écheveaux inextricable de sentiments aussi divers et variés que les dissections créées de mépris et arrogances en fonction des disparités de classes et de fortunes, que d’amour et de respects s’opposent avec autant de passion.

Afficher l'image d'origine C’est à partir de l’œuvre de Jane Austen, Orgueil et Préjugés, que l’écrivaine Phyllis Dorothy James -P.D. James- a constitué dans son dernier roman publié en 2011, en reprenant tous les protagonistes dans les lieux mêmes du roman d’origine pour une suite dans une intrigue policière. Tout en gardant les profils des personnages et les détails de l’environnement, la narration nous plonge dans l’amour et la haine, les trahisons et adultères, pour une description d’une époque aux clivages sociaux bien établis, pour des conséquences dramatiques.

Afficher l'image d'origine Avec dans ce très beau casting, Matthew Rhys (A vif !) et Anna Maxwell Martin (Philomena) sont excellents, de même Matthew Goode (Renaissances) et la belle Jenna Coleman (Avant toi), ainsi que Trevor Eve (Troie) et Tom Ward, ou encore Eleanor Tomlinson (Jack le chasseur de géants) et James Norton, la belle Nichola Burley et Philip Martin Brown (La taupe), Joanna Scanlan (Bridget Jones baby) et Jennifer Hennessy, Lewis Rainer et Tom Canton, Mariah Gale (La légende d’Hercule), Louisa-May Parker et le jeune Alexander Bradshaw.

Afficher l'image d'origine Le film Pemberley, réalisé par Daniel Percival, distribué par Koba Films et sa sa page facebook, est disponible en DVD dans les meilleurs bacs depuis le 12 octobre 2016. Il est proposé dans la en version originale anglaise sous-titrée français.

Un très grand merci à Cinetrafic, avec tous les films de l'année prochaine, ainsi qu’à ses partenaires pour toutes ces belles découvertes et ces riches émotions.

3 étoiles Afficher l'image d'origine

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12 novembre 2016 6 12 /11 /novembre /2016 10:43

Un très grand merci à Condor Entertainment ainsi qu’à L’atelier d’images pour m’avoir permis de retrouver les attachants protagonistes de la série télévisée britannique découverte lors de la première saison Lark Rise to Candleford réalisée de 2008 à 2011 et créée par Bill Gallagher d’après l’œuvre semi-autobiographique de Flora Thompson, relatant sa jeunesse en cette fin du dix-neuvième siècle dans la trilogie Lark Rise, Over to Candleford et Candleford green.

La vie de la jeune Laura Timmins se poursuit dans le bureau de poste de la petite ville bourgeoise de Candleford, changeant son regard de son village de Lark Rise natal prolétaire. Son journal suit les pérégrinations de Dorcas Lane intéressée par l’arrivée de James Dowland originaire du village et devenu un riche entrepreneur qui entend marquer la ville. Amoureux de Dorcas, James peine à lui faire part de ses sentiments et offre pour l’épater ainsi qu’à la ville une magnifique horloge, réalisée par le jeune Fisher Bloom. Pour Laura. Afficher l'image d'origine c’est le coup de foudre pour l’horloger tout aussi amoureux, sous les yeux désolés d’Alf Arless. Arrive aussi Mimi, une nouvelle servante chez Dorcas, bien maladroite mais attachante. Thomas va devoir enfin faire sa demande en mariage auprès de Margaret. Quand Robert et Emma Timmins doivent gérer la petite famille, tout comme leurs amis.

Afficher l'image d'origine C’est avec un très grand plaisir que j’ai retrouvé les principaux personnages de cette saga, pour la deuxième année des chroniques de Laura, commençant par ce fantôme de Noël qui concentre tous les sentiments et consciences des uns et des autres. Les amours et déceptions, ainsi que des mariages sont à l'honneur. Ainsi, la description d’une époque de fin du dix-neuvième siècle, des mentalités et de la montée en puissance des femmes jusque dans la province reculée anglaise, donnent un aperçu Afficher l'image d'origine de cette vie avec toujours autant de subtilité et d’émotion où l’humour n’est jamais absent. Ce récit apporte en plus de la touche toute british, ce quelque chose qui nous touche de part une certaine grâce, mais aussi une intelligence dans la narration et le regard porté sur tous les participants sans jamais porter de jugement. Évitant soigneusement toute naïveté ou pathos, la série réussie à être proche de nous, distillant à chaque épisode sur une thématique différente, à transmettre des messages d’amour et de tolérance sans concession ou condescendance qui forcément titille avec douceur et efficacité nos ressentis et nos réflexions.

Afficher l'image d'origine La réalisation est vraiment superbe avec cette reconstitution entière du village dans cette région luxuriante, ainsi que jusqu’au moindre objet qui nous projettent dans un passé plus vrai que nature. Ainsi, ce décalage de vie quotidienne, en plus des mentalités. Un mode de vie qui semble tellement loin et différent d’aujourd’hui avec tout le confort moderne, mais en même temps tellement proche de part certaines valeurs d’humanité, de solidarité et de besoin des autres. Une grande bouffé d’air frais et d’émotion qui font beaucoup de bien.

Afficher l'image d'origine Ainsi, Flora Thompson, romancière et poète, relate sa vie dans sa célèbre trilogie. Issue d’une famille nombreuse de douze enfants dont seulement la moitié survivra, sans compter son frère adoré mort en 1916 à la bataille d’Ypres. Elle a en effet travaillé dans la poste, dès 1891 à Fringford proche de Bicester, puis dans d’autres, jusqu’à son mariage en 1903 avec John William Thompson avec qui elle aura une fille, Winifred Grace et deux fils, Henry Basile et Peter Redmond. Après avoir publié de nombreuses nouvelles, elle publie en 1938 ses premiers textes de cette saga, puis une suite Heatherley parue à titre posthume en 1948.

Afficher l'image d'origine Nous retrouvons avec plaisir les belles Olivia Hallinan (Jack falls) et Julia Sawalha, excellentes et toujours aussi touchantes. La nouvelle venue Ruby Bentall, Fergus Drysdale et Martha Murdoch, Brendan Coyle (Avant toi) et Claudie Blakley, John Dagleish (Monuments Men), Thomas Rhys Jones et Mark Heap, Karl Johnson (The deep blue sea) et Linda Bassett, ainsi que Matilda Ziegler et Victoria Hamilton, Sophie Miles et Hope Yeomans, encore et Ruby Bentall, Jason Merrells et tous ceux qui nous réjouissent, et la voix de la narratrice Sarah Lancashire, la belle Rebecca Night, ainsi que la marquante Sheridan Smith (Oh my God !) et le jeune Oscar Lloyd.

Afficher l'image d'origine La série Lark Rise to Candleford, distribué par Condor Entertainment, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 12 octobre 2016 en. Il est proposé en version originale anglaise sous-titré français. Dans les suppléments, deux makings of De Lark rise à Candleford à Noël qui relate avec des entretiens des réalisateurs, producteur et interprètes, les conditions de tournage du premier épisode censé se passer en hiver et filmé en plein mois d'août, quand avec L'histoire de Bill, c'est l'ambiance de la deuxième saison qui est présentée, de même dans Le rôle des femmes indépendantes et Amours et romances, L'importance de la famille et Pauvreté & Changements, quand dans Costumes & corsets, et Décors & accessoires, c'est avec passion que nombres de sujets qui font la richesse de la série sont évoqués par l'ensemble des participants.

3 étoilesAfficher l'image d'origine

 

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29 septembre 2016 4 29 /09 /septembre /2016 21:14

Afficher l'image d'origineTrès belle série en trois saisons parue de 2005 à 2008, créée par Tommy Lynch, relatant l’évolution d’une jeune adolescente de quinze à dix-huit ans entre la découverte de son homosexualité et son affirmation à travers toutes les étapes, face à ses proches, sa famille et ses amis.

Afficher l'image d'origineA peine débarquée d’une petite ville de son Ohio natal dans un immense lycée de Los Angeles, Spencer Carlin et ses deux frères Clay et Glen ont un peu de mal à trouver leurs repères. Pour Spencer beaucoup de choses vont changer dans sa vie intime. De fait, au troisième jour, elle fait la connaissance de la belle Ashley Davies qui de suite la trouble. Bien que son premier regard soit intéressé par le beau Aiden Dennison qui sort avec la reine de cheerleaders et petite peste Madison Duarte, c’est Ashley qui réveille en Afficher l'image d'origineelle ce petit quelque chose d’indéfinissable. Vite mise au courant sur l’homosexualité d’Ashley, l’attirance mutuelle qu’éprouvent les deux lycéennes va lentement mais sûrement se confirmer vers une histoire d’amour passionnée. Un ressenti qui va déplaire violemment à la mère Paula Carlin, quand le père Arthur ne voit rien de répréhensible. Si le frère adoptif Clay devient rapidement son protecteur, Glen montre toute son homophobie haineuse. Afficher l'image d'originePour autant, Spencer avance lentement mais sûrement dans les différentes étapes et épreuves, entre son amour pour Ashley dont la construction est chaotique, et son affirmation grandissante pour son homosexualité face aux siens et aux autres pas toujours bienveillants. S’ajoute la petite amie de Clay Chelsea Lewis, et une demi sœur d’Asley, Kyla Woods qui vient troubler le petit univers.

Afficher l'image d'origineJ’ai beaucoup aimé cette série, qui à sa sortie avait permis d’aborder de front bien des thématiques sociétales dont principalement l’homosexualité et l’homophobie sous toutes ses facettes les plus sombres, le racisme et la mixité raciale et sociale, ainsi que la violence en ville comme en milieu scolaire. Le saphisme avait été évoqué pour la première fois auprès de la jeunesse, avec les amours lesbiens de Willow et Tara dans Buffy contre les vampires, mais aussi et avec l’excellente mini web série Anyone but me, Sugar rush, ou la regrettée série inachevée Faking it. Si South of nowehere est allé à terme, les fans et les interprètes ont regrettés de ne pas avoir poussé plus loin, avec l’entrée en université de Spencer pour une quatrième saison qui aurait véritablement clôturé la saga. Du coup, face à une bronca enthousiaste, une mini web série webisodes a été réalisée avec un bond entre le jour d'après et cinq ans plus tard, sans oublier les nombreuses scènes coupées souvent complémentaires.

Afficher l'image d'origineAinsi, le personnage de Spencer est adorable dans ses ressentis et ses luttes pour faire face à elle-même et aux autres, tout en gardant une rigueur d’honnêteté, face à Ashley au profil plus lunaire qui étonne souvent par ses actes, comme sa fausse bisexualité, ayant du mal à se stabiliser mais tout aussi terriblement attachante. Les deux jeunes filles finissent par former un couple tout en pudeur et passion, émotion et humour. Aiden est particulièrement exécrable au profil pas toujours bien dessiné, jouant à une ou deux reprise le gentil qu’il n’est pas. L’odieuse Paula et l’horreur de Glen évoluent avec satisfaction, de même que tous les autres protagonistes sans le pauvre Clay.

Afficher l'image d'origineAinsi, toutes les étapes de la découverte de l’homosexualité de la jeune fille de quinze ans jusqu’à l’affirmation résolue et assumée à ses dix-huit ans, Spencer passe par toutes les étapes de doute et de confirmation, de la première fois et de l’amour comme de la jalousie, de l’homophobie haineuse et du rejet, de la mort et du deuil, jusqu’à la fugue à la rupture douloureuse jusqu’aux retrouvailles sur des bases plus solides, construisant pierre après pierre une vie plus harmonieuse et sereine, en s’acceptant telle qu’elle est comme elle se fait Afficher l'image d'origineadmettre dans son bonheur. Les autres protagonistes aussi évoluent dans le passage obligatoire de la vie d'adolescente qui se cherche à celle d’adulte, sauf peut-être Aiden qui reste la bête noire jusqu'au bout, même s'il est à peu près moins sot. Ainsi, chaque histoires se croisent et se lient, permettant aux deux jeunes femmes de grandir, d’évoluer et de se construire un amour et une vie future avec et par les autres.

Afficher l'image d'origineUn beau casting, avec les excellentes et belles Spashley Gabrielle Christian (South of Pico) tout en sensibilité et émotion, et Mandy Musgrave (Girltrash all night long) pétillante et pleine de charme, face à son mari à la ville Matt Cohen (Windsor drive) beaucoup moins convaincant, quand la très belle Maeve Quinlan (Adolescents criminels) est terrifiante, alors que Rob Moran (Famille recomposée) est tout aussi parfait. Chris Hunter et la belle Valery M. Ortiz, ainsi Afficher l'image d'originequ’Aasha Davis et Danso Gordon (Dark house), Austen Parros et la jolie Eileen April Boylan, Quentin Prescott Price et Marisa Lauren, Brooke Vallone et la superbe Kate French (Admis à tous prix), la magnifique Donna W. Scott (De l'eau pour les éléphants) et l’excellente Michelle Ang (L'étrange cas Deborah Logan) comme Lisa Pace et Ashley Schneider (American virgin) donnent tous le meilleur d’eux-mêmes.

3 étoiles

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11 mai 2016 3 11 /05 /mai /2016 19:59

Un grand merci à TF1 Vidéo pour m’avoir permis de poursuivre la découverte de cette série sur la célèbre petite Heidi d’après l’œuvre de Johanna Spyri réalisée par Jérome Mouscadet, dans son style graphique numérique et la restitution d’une époque.

Afficher l'image d'originePoursuite des aventures de l’adorable petite Heidi avec l’arrivée pour l’été de sa meilleure amie Clara clouée dans son fauteuil roulant, accompagnée de sa gouvernante la rigide Mademoiselle Rottenmeier. Après des débuts hésitants, le petit monde s’installe au chalet où se joint bien sûr le petit Peter. De nombreuses aventures les attendent, ainsi qu’une convalescence bienvenue pour Clara qui va changer sa vie. On va en apprendre un peu plus sur le passé tragique des parents d’Heidi.

Afficher l'image d'origineLa série continue au gré de la vie de la petite Heidi et de son grand-père, avec des révélations, des émotions de joie et de peine, dans les alpages entre ciel bleu et orages. Ainsi, selon le roman, la description d’une époque dans un graphisme numérique plein de couleur et de lumière, les petits retrouvent leurs personnages préférés et toujours aussi attachants. Ces épisodes font suite à Heidi - 5 - Retour à Dörfli (partie 1).

Afficher l'image d'origineAvec toujours les voix françaises d’Emmylou Homs et Nathalie Homs, de Julie Turin et Benoît Allemane, celles de Céline Ronte et Gabriel Bismuth, ainsi que d’Evelyne Grandjean et Gilbert Levy, comme de Lucille Boudonnat et Vanina Pradier, Gilduin Tissier et Leslie Lipkins, ou encore de Thierry Kazazian et Thierry Gondet.

Afficher l'image d'origineLa série Heidi – retour à Dolfi de Jérome Mouscadet, distribuée par TF1 Vidéo, sera disponible dans les meilleurs bacs dès le 31 mai 2016. Il est proposé en version française avec 7 épisodes : L’arrivée de Clara, L’orage, Le pont du diable et Friedrich, Le fauteuil, Le pardon et L’Edellweiss.

2 étoiles

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7 mai 2016 6 07 /05 /mai /2016 19:25

Un grand merci à TF1 Vidéo pour m’avoir permis de découvrir cette série sur la célèbre petite Heidi d’après l’œuvre de Johanna Spyri réalisée par Jérome Mouscadet, auteur des 39 épisodes de la série à ce jour, à l’adresse d’un tout jeune public.

Afficher l'image d'origineQuand Heidi revient enfin revivre définitivement enfin chez son grand-père, celui-ci est dans le train pour aller chez le notaire afin de vendre son chalet et repartir vivre en Italie. La petite fille désespérée de l’avoir rater, va profiter de la fête au village pour l’inauguration du télégraphe

Afficher l'image d'origineAprès les Heidi - 1 et 2 - La montagne (parties 1 et 2), et Heidi – 3 et 4 - Heidi à Francfort (parties 1 et 2), suite des aventures de la petite héroïne qui revient dans ses montagnes accompagnée par Sébastien, pour retrouver son grand-père et son ami Peter. Ainsi, elle va de nouveau en toute circonstance rendre service aux uns et autres, quand Karl ou Térésa sont en danger, ou la grand-malade, avec toujours la méchante Helda dans les parages. Avec l'hiver, c'est aussi l'entrée à l'école qui rend la petite toute heureuse, et le retrour au manoir.

Afficher l'image d'origineLes alpages sont ainsi rendus avec sobriété et enchantement, donnant aux enfants d’aujourd’hui une idée de la vie d’un dix-neuvième siècle en pleine mutation, et les différences de vies entre la ville et la montagne. Avec une image de synthèse, la jolie animation donne vie aux personnages avec beaucoup d’élégance graphique. Sur une narration, dont chaque épisode apporte son lot d’aventure et de message de solidarité, gentillesse et camaraderie.

Afficher l'image d'origineCréée par la romancière suisse Johanna Spyri en 1880, Heidi est devenue une figure emblématique de la Suisse. Un succès international immédiat a vu de nombreuses traductions, et même des suites écrites par Charles Tritten. Dès 1920, une première adaptation cinéma muet a été réalisée par Frederick A. Thomson, et depuis près d’une trentaine de films, téléfilms et séries animées ont vus le jour, en plus de spectacles et bandes dessinées, confirmant l’engouement pour l’adorable fillette et son message auprès de la jeunesse.

Afficher l'image d'origineAvec les voix française d’Emmylou Homs et Nathalie Homs, de Julie Turin et Benoît Allemane, celles de Céline Ronte et Gabriel Bismuth, ainsi que d’Evelyne Grandjean et Gilbert Levy, comme de Lucille Boudonnat et Vanina Pradier, Gilduin Tissier et Leslie Lipkins, ou encore de Thierry Kazazian et Thierry Gondet qui donnent vie aux personnages.

La série Heidi – retour à Dolfi de Jérome Mouscadet, distribuée par TF1 Vidéo, sera disponible dans les meilleurs bacs dès le 31 mai 2016. Il est proposé en version française dans un dvd avec 6 épisodes : Retour à Dörfli, Une naissance et La fugue, La broche, L’examen et La chasse au trésor.

2 étoiles

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