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30 août 2016 2 30 /08 /août /2016 13:32

Un grand merci à Blaq out pour m’avoir permis de découvrir cette jolie comédie dramatique de Naomi Kawase (Still the water), d'après l'œuvre de Durian Sukegawa, qui en trois phases nous plonge dans un quasi huis clos culinaire avec trois protagonistes sympathiques pour un récit aussi tendre qu’émouvant.

Afficher l'image d'origineSeul dans sa petite boutique, Sentaro fait et vend des pâtisseries dorayakis, sorte de pancakes cookies aux haricots rouges, très prisés des japonais. Sa clientèle est essentiellement des collégiennes, qui prennent un malin plaisir à le critiquer, car ses dorayakis ne sont guère bons. Seule la jeune Wakana, qui envisage d’arrêter les études aimerait travailler avec lui, reste pondérée avec lui. Un matin, une vielle dame, Tokue se présente pour une embauche. Après un aimable refus, elle revient avec ses propres haricots rouges recette maison. Tellement trop bon, que Sentaro fini par l’embaucher malgré son âge avancé. En effet, la clientèle afflue face à ces délices, mais une rumeur vient bientôt ternir cette jolie

Afficher l'image d'origineLa première partie du film est assez enjouée et très tendre, avec les collégiennes et ce ronchon peu enthousiaste qui se laisse dominer par cette charmante vieille dame, puis la seconde partie qui prend une tournure plus dramatique et émouvante. Entre Wakana et sa mère alcoolique, et la maladie de Tokue qui surprend dans le Japon d’aujourd’hui, qui s’entrelacent avec le passé de Sentaro dans la rumeur qui suit, le dernier acte prend une tournure sans doute Afficher l'image d'origineplus sombre, mais aussi avec cette très belle dernière image. Si j’ai trouvé peut-être quelques petites longueurs, l’ensemble de la narration est joliment raconté avec humour et émotion. La réalisation est très belle, avec ces cerisiers en fleur très symboliques, ce sanatorium émouvant, et cette petite boutique théâtre et croisement de toutes ces solitudes qui finissent par se joindre. La fin est superbe dans ce parc comme un renouveau aux cadrages judicieux.

Afficher l'image d'origineLe jeu des interprètes est plein de talent, avec Kirin Kiki (Notre petite sœur) très émouvante, face à Masatoshi Nagase (La servante et le samouraï) excellent, et la jeune Kyara Uchida (I wish) particulièrement marquante. la jolie Miyoko Asada (Love my life), comme Etsuko Ichihara (Pluie noire) sont excellentes, de même Miki Mizuno (Guilty of romance), Taiga et Wakato Kanematsu.

Afficher l'image d'origineLe film Les délices de Tokyo de Naomi Kawase, distribué par Blaq out, disponible dans les meilleurs bacs dès le 6 septembre 2016 en DVD, est proposé en version japonaise sous titrée français. Dans les suppléments, un entretien avec la réalisatrice qui nous fait part de ses impressions. Un court-métrage, Lies, est accompagné d’un feuillet de la recette des dorayakis, rédigée par Naomi Kawase.

3 étoiles

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30 août 2016 2 30 /08 /août /2016 10:32

Un grand merci à Ad Vitam pour m’avoir permis de découvrir ce très beau film social sensible réalisé en 2015 par Samuel Collardey, dans une vision docu-fiction pleine d’émotion marquante.

Afficher l'image d'origineAvec son travail de marin pêcheur, Dom est plus souvent en mer qu’à terre, voyant peu ses enfants adolescents Mailys et Matteo. Séparé de sa compagne, il les gère au mieux avec amour. Quand il apprend que sa fille de seize ans est enceinte, et que son fils a des difficultés à l’école, sous la menace des services sociaux pour lui reprendre la garde des enfants en faveur de la mère, Dom est prêt à bouleverser sa vie afin d’être au plus prêt de ses enfants.

Tempête : Photo Dominique Leborne, Mailys LeborneUn très beau portrait émouvant sur un père courage qui fait face avec autant de dignité, pour concilier au mieux sa passion de la mer, et celle de ses enfants. Dans le style des documentaires Strip-tease, nous sommes plongés dans l’intimité d’une famille en plein désarrois, mais pleine de bonne volonté pour surmonter les défis et écueils de la vie. J’ai été très sensible à la narration sur les bonnes volontés d’un père qui n’hésite pas à se remettre en question, à tenter des Afficher l'image d'originedémarches, d’ouvrir des portes et des perspectives pour tenter de sauver ce qui lui tient le plus à cœur avec ses enfants. Un beau récit qui montre aussi les difficultés d'un beau métier, dans une belle réalisation avec des interprètes amateurs d’une même famille, qui jouent avec beaucoup de naturel. Un récit marquant de part le jeu de caméra, qui garde toujours un regard respectueux, sans jamais dépasser le stade du voyeurisme malaisé, et nous intégre comme membre de la famille.

Avec Dominique Leborne et Matteo Leborne, Mailys Leborne et Vincent Bessonnet, ainsi que Claude-Estelle Guitter et Patrick d'Assumçao qui tous jouent avec beaucoup d'aisance et de naturel.

Le film Tempête de Samuel Collardey, distribué par Ad Vitam, est disponible dans les meilleurs bacs dès le 6 septembre 2016. Il est proposé en version originale française avec des sous-titres pour sourds et malentendants, ainsi qu’en audiodescription.

3 étoiles

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29 août 2016 1 29 /08 /août /2016 15:49

Bien que la présentation était alléchante, David F. Sandberg qui a adapté son propre court métrage réalisé en 2013, s’avère terriblement décevant pour son épouvante-horreur qui ne fera faire de cauchemar pas même aux enfants.

Afficher l'image d'origineParce que Martin ne peut s’endormir de frayeur la nuit et s’endort en classe, sa sœur Rebecca est appelée par l’école. En effet, leur mère Sophie est en proie à des dialogues avec une Diana, invisible le jour, mais effrayante la nuit. Une ombre qui se rappel aux mauvais souvenirs de Rebecca, l’ayant traumatisée. Avec son petit ami Bert, elle décide d’élucider le mystère et découvre que Paul, le père de Martin, faisait une enquête sur Diana.

Afficher l'image d'origineJ’y ai cru les cinq premières minutes, avant que la déception s’installe très rapidement pour une histoire qui n’effrayera que les petits, et encore pas sûr… En effet, un récit bien tristounet de classicisme d’école sans grande originalité ni envergure. Dans une ambiance d’obscurité quasi-totale, où apparaissent l'ombre meurtrière de temps à autre, précédée d’une musique ou d’un son annonciateur de danger, il n’y a donc aucune surprise ni angoisse ni horreur. Tout étant tellement téléphoné, calibré et rodé à Afficher l'image d'originel’ennuie. Ainsi, nous disposons très rapidement des tenants et aboutissants du mystère si cartésien qui n’en est plus un, donnant ainsi de suite la fin trop prévisible. Une suite est hélas déjà prévue, dont on n’en a cure tellement c’est sans consistance, voir risiblement ridicule.

Afficher l'image d'origineAvec heureusement un beau casting dans lequel la trop belle Teresa Palmer (Point break) et le petit Gabriel Bateman (Annabelle) sortent sans forcer leur épingle du jeu, quand la très belle Maria Bello (La 5ème vague) et Alexander DiPersia, sont tristement sans consistance, de même les Alicia Vela-Bailey (Spy) et Emily Alyn Lind (My movie project), ou Ava Cantrell, juste pour des apparitions, quand Andi Osho, Billy Burke (Twilight - Chapitre 5) et Amiah Miller, seraient plus marquants.

1 étoile

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29 août 2016 1 29 /08 /août /2016 11:28

Un grand merci à Blaq out pour m’avoir permis de découvrir ce très beau conte moderne roumain eéalisé en 2015 par Corneliu Porumboiu, pour une comédie quasi irréelle de chasse au trésor où s’entremêle le douloureux passé communiste du pays et son passage à une nouvelle ère chargée des scories encore bien présentes.

Afficher l'image d'origineUn soir, Costi est interrompu dans sa lecture pour son fiston de six ans par son voisin Adrian. Celui-ci lui demande un prêt de huit cents euros pour louer un détecteur de métaux, afin de retrouver le trésor caché de son grand-père avant l’arrivée des soviétiques, dans un jardin en dehors de Bucarest. Après réflexion et aide sa femme, Costi participe à l’aventure, rêvant de rapporter bijoux et pièces d’or pour son gamin.

Afficher l'image d'origineUne très jolie fable qui entremêle habilement une histoire au premier regard naïve sur une recherche d’un hypothétique trésor que l’on pense pour enfant, quand il se révèle chargé d’histoire dramatique du payas avec l’occupation soviétique et la dictature communiste dont les séquelles semble encore présentes.  Ainsi, avec beaucoup de subtilité et une grande sensibilité, cette recherche d’un passé fumant est narrée avec une gentille tendresse et un certain humour corrosif, comme avec ces policiersThe Treasure pris à leur propre piège, le parton préférant croire une histoire adultérine à la vérité, où ce très beau final entre la banque et la bijouterie. Je me suis beaucoup amusé à suivre les pérégrinations toujours pleine de surprises.

Une belle réalisation, sur une durée juste ce qu’il faut pour nous tenir en haleine, sans en mettre trop. La caméra presqu’intrusif dans la vie de chacun sur des dialogues épurés, nous plonge dans une ambiance où la pesanteur de la méfiance se double d’une fausse candeur, héritage d’un passé douloureux. Un très beau film qui marque plus sûrement par son style de narration et ses images aux cadrages qui en disent long su son environnement et son ambiance.

Afficher l'image d'origineUn beau casting avec Toma Cuzin et Adrian Purcarescu excellents et très convaincants, de même que Corneliu Cozmei et Radu Banzaru, Dan Chiriac et Iulia Ciochina, le gamin Nicodim Toma et Florin Kevorkian, ainsi que Marius Coanda et Laurentiu Lazar, Ciprian Mistreanu, Ana Maria Stegaru et Clemence Valleteau, pour une belle ambiance générale.

Le film Le trésor de Corneliu Porumboiu, distribué par Blaq out, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 16 août 2016  en DVD. Il est proposé en version originale roumain sous titrée français. Dans les suppléments, il est proposé des scènes coupées, et un court-métrage Le rêve de Liviu de Corneliu Porumboiu.

3 étoiles

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29 août 2016 1 29 /08 /août /2016 10:23

Un grand merci à Diaphana pour m’avoir fait découvrir ce polar de Robin Pront, qui pour son premier long métrage, nous emmène dans la noirceur d’un thriller terriblement angoissant avec une maitrise redoutable.

Afficher l'image d'origineSuite à un cambriolage qui a mal tourné, Kenneth est arrêté quand sa petite amie Sylvie et son frère Dave ont réussir à s’enfuir. A sa sortie de prison quatre plus tard, les choses ont bien changées. Sylvie est désormais la petite amie de Dave dont elle est enceinte. Connaissant le caractère extrêmement violent de son frère, Dave ne sait comment lui apprendre la nouvelle. Hésitation qui rend malaisé les retrouvailles qui prennent une tournure des plus incontrôlables et dangereuses, qui vont entrainé les deux frangins dans les Ardennes.

Les Ardennes : Photo Kevin JanssensJ’ai beaucoup aimé ce sombre récit qui dès la première image nous prend aux tripes dans une atmosphère délétère et angoissante. Sans jamais nous laisser deviner la tournure des événements, bien que le danger soit permanent et que l’on se doute qu’il va se passer des horreurs, le suspens plane jusqu’au bout et nous ne sommes jamais au bout de nos peines et surprises.

Afficher l'image d'origineUne très belle réalisation, sur un script qui était à l’origine une pièce de Jeroen Perceval, dont la retranscription cinématographique est excellente, évitant le cadrage théâtral, pour un film époustouflant d’efficacité. Les paysages des Ardennes à l’ambiance sombre et désolante, quand la région est magnifique. Des cadrages au plus près qui rendent malaisé et étouffant d’angoisse une trame palpitante. Une très belle première œuvre qui marque durablement par une impression d’horreur et de tristesse qu’un manque de communication engendrée par la peur de réactions violentes inévitables.

Les Ardennes : Photo Jan Bijvoet, Jeroen Perceval, Kevin JanssensAvec un excellent casting dans lequel Kevin Janssens, Jeroen Perceval et la belle Veerle Baetens (Des nouvelles de la planète Mars) sont terriblement marquant, de même que Jan Bijvoet (Alabama Monroe) et Viviane de Muynck (Un homme et son chien), Sam Louwyck (Les cowboys) et Peter Van den Begin, ainsi qu’Eric Godon (Suite française) et Rachid el Ghazaoui.

Le film Les Ardennes de Robin Pront, distribué par Diaphana, disponible dans les meilleurs bacs dès le 6 septembre 2016 en DVD, au prix conseillé de 19,99€ et en bluray, ainsi qu’en VOD. Il est proposé en version originale française sous-titrée français. Dans les suppléments, un entretien avec Robin Pront qui relate avec passion la genèse et la réalisation de son premier film.

3 étoiles

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24 août 2016 3 24 /08 /août /2016 22:38

Un grand merci à M6 vidéo pour m’avoir permis de découvrir cet film de science-fiction sociétal épouvante horreur britannique réalisé par Ben Wheatley, pour une adaptation du roman de J.G. Ballard, qui nous plonge dans une atmosphère oppressante et délétère….

Afficher l'image d'origineTout juste installé dans une tour gigantesque à peine terminée au bord d’un lac près de Londres, le docteur Robert Laing découvre les autres copropriétaires. Ainsi, du rez-de-chaussée au 45ème étage, les habitants sont répartis selon les différentes classes sociales dans une rivalité menaçante. De part son statut intermédiaire, Robert fait rapidement connaissance de Richard Wilder et sa femme enceinte, du bas de l’échelle, la belle Charlotte Melville peu Afficher l'image d'originefarouche, et d’Anthony Royal le concepteur et architecte de ce gratte-ciel expérimental, vivant au sommet paradisiaque. Les fêtes fastueuses des nantis suscitent bien des jalousies, et une guerre de classe dérape, entre coupures d’électricité et violence, qui dérègle la vie en communauté vers une anarchie meurtrière.

Afficher l'image d'origineAdaptation de l’œuvre du romancier anglais chef de file d’un genre science-fiction sociétal, le récit en huis-clos d’un gratte-ciel nous longe dans un condensé de la société et ses différentes strates sociales d’un système capitaliste en déliquescence. Entre des rivalités de classes, dont les fêtes fastueuses des nantis qui virent en partouzes, et les classes inférieures avides d’élévation qui tentent de rivaliser avant de high rise 1passer à la violence dui dégénèrent dans l’horreur. Si à sa sortie, le livre est apparu comme visionnaire d’une société malade, elle apparait aujourd’hui quelque peu désuète, mais m’a beaucoup amusé de part son concentré d’histoire de l’humanité, bien que sombre et  pessimiste. Ainsi, dans un huis-clos clautrophobique et angoissant, règne une vie qui dérape dans des orgies de sexe et de violence, d’humiliations et de mépris Afficher l'image d'originequi dégénère comme souvent dans un conflit pour prendre la place des nantis. Belle réalisation, dans une mise en scène impeccable pour un récit cependant simpliste et dépassé de part la description d’un milieu, mais dont l’humour mêlé à l’horreur dégage une ambiance irréel et absurde avec beaucoup d’efficacité, dont l’excellence des interprètes illumine le jeu.

High-Rise : PhotoAvec Tom Hiddleston (Opération Muppets) et Jeremy Irons (Sublimes créatures), excellents, la belle Sienna Miller (A vif !) et Luke Evans (Fast & Furious 7) terriblement convaincants, de même qu’Elisabeth Moss (Truth : Le prix de la vérité) et James Purefoy (John Carter), Keeley Hawes et Peter Ferdinando (300 : la naissance d'un empire), la très jolie Sienna Guillory (Resident evil: retribution) et Reece Shearsmith (Le dernier pub avant la fin du monde), de même qu’Enzo Cilenti (Une merveilleuse histoire du temps) et Augustus Prew (Kick-Ass 2), Dan Renton Skinner, Stacy Martin (Taj Mahal) et Tony Way (Aaaaaaaah!), et les jeunes Louis Suc et Joseph Harmon, et la jolie Emilia Jones (Youth) sont de l’ambiance avec conviction.

High-Rise : Photo Stacy MartinLe film High rise de Ben Wheatley, distribué par M6 vidéo, est disponible dans les meilleurs bacs dès le 24 août 2016 en DVD et Bluray. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français. Dans les suppléments, il est proposé des entretiens avec le réalisateurs, et principaux interprètes qui nous font part de leur vision du film et de leur rôle, et dans  À propos de J.G. Ballard   l'historien et critique de cinéma Laurent Aktin revient sur la vie et l'oeuvre de l'écrivain et son analyse du roman et du film avec passion.

2 étoiles

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24 août 2016 3 24 /08 /août /2016 18:06

Afficher l'image d'originePhilippe de Chauveron (Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?), continu sur le ton de la fausse comédie dans sa vision éculée de l’image des mauvais français et de la France raciste et xénophobe, sur le thème des expulsions gestapistes d’étrangers en situation irrégulière quelque peu simpliste et nauséeuse dont visiblement la mauvaise foi n’étrangle pas son réalisateur.

Afficher l'image d'origineJosé Fernandez et Guy Berthier, agents de la BAF sont chargés de la reconduite à Kaboul de Karzaoui, un algérien en situation irrégulière dans le cadre d’une erreur d’identité, arrêté après un délit. Cependant, le vol est détourné sur Malte pour cause de panne moteur de l’avion. Profitant de leur séjour forcé, ils prennent du bon temps en boite, dont Karzaoui se sert pour droguer ses gardiens afin de mettre les voiles. Mais José opiniâtre, ne le lâche pas.

spip-sliderS’il n’y avait eu cette vision quelque peu malaisée et caricatural dans le fond du récit, la succession de gags et répliques, bien que simplistes et bas de gamme aurait pu marcher. En effet, on arrive avec indulgence à rire à certaines situations cocasses et absurdes sur des dialogues débiles et amusants. Sauf qu’en l’occurrence, commencent à gaver un max de l’image bobo gauchisant réducteur de l’appareil judiciaire et policier répressifs pétainiste et sa milice contre ces gentils migrants victimes du racisme et de la xénophobie des français… C’est primaire et injuste, insultant, même pour de rire qui font grincer des dents. La réalisation ne va guère chercher bien loin le talent, tant dans la mise en scène que dans le jeu des interprètes.

Afficher l'image d'origineAinsi Ary Abittan (Robin des bois, la véritable histoire) et Medi Sadoun (La dream team) donnent un duo rodé et souvent impayable, avec Cyril Lecomte (La French) et Slimane Dazi (Only lovers left alive), Reem Kherici (Paris à tout prix) et Loïc Legendre (Elle), de même que Jassem Mougari (Je suis à vous tout de suite) et les belles Chayma Surhan (Lolo), Elektra Anastasi et Djinda Kane (Saint Laurent).

1 étoile

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24 août 2016 3 24 /08 /août /2016 11:42

Un grand merci à Artus Films pour m’avoir permis de découvrir ce film de science-fiction horreur vampiresque réalisé en 1959 par Robert Day, qui nous entraine dans une ambiance de conquête de l’espace aux conséquences effroyables.

Pilote d’essai, le lieutenant Dan Prescott participe au programme de la conquête de l’espace. A bord d’une fusée expérimentale de type V1, Dan de caractère indiscipliné n’obéit pas aux ordres de son frère Charles de couper les moteurs afin de revenir, poussant son exploit devenant le premier homme dans l’espace. Mais pris dans un nuage de météorites, il revient sur Terre ayant subit une monstrueuse mutation.

Afficher l'image d'origineJe me suis bien régalé de ce film d’horreur science-fiction qui en rappel de nombreux du même acabit, mais qui trouve son originalité dans l’émotion au-delà de l’horreur. En effet, dans un cadre résolument de conquête de l’espace vers l’inconnu à la X-files avant l’heure, le récit se singularise par des émotions que le monstre sanguinaire à son fort défendant dégage d’autant plus par son ressenti personnel que celui de son frère et sa petite amie. Devenu mutant alien vampire, le côté gore n’est pas la priorité, pour une ambiance angoissante tant pour les victimes que pour le monstre victime lui aussi. La Afficher l'image d'origineréalisation, si elle ne n’est pas des plus transcendantes, trouve cependant des qualités de part une vivacité dans la narration. Le noir et blanc donne un côté documentaire NASA qui vire vers le cauchemar avec un glissement tout en subtilité. Ainsi, l'histoire est suffisamment marquante pour donner des frissons autant que du plaisir, de la romance et de l'émotion, avec parfois un zeste d'humour comme avec l'ambassadeur mexicain.

Avec dans ce casting, Marshall Thompson et la jolie Marla Landi, comme Bill Edwards, sont convaincants, de même Robert Ayres et Bill Nagy, Carl Jaffe et Roger Delgado, ainsi que Ramon de Guerrera et John McLaren, Spencer Teakle et Chuck Keyser, John Fabian et Richard Shaw, de même que Bill Nick, Helen Forrest et Roland Brand.

Afficher l'image d'origineLe film Le pionnier de l'espace de Robert Day issu de la Collection SF vintage, distribué par Artus Films, est disponible dans les meilleurs bacs dès le 6 septembre 2016 en DVD. Il est proposé en version originale sous-titrée français, et en version française. Dans les suppléments, Satellite sanglant, dans lequel Alain Petit nous relate avec son style habituel, l’univers du genre, la carrière du réalisateur et celle des principaux interprètes du film. Le dvd est accompagné d’un livret de 64 pages, La science-fiction anglaise.

2 étoilesDans le caisson d'altitude, Chuck parvient à dialoguer avec son frère - Le pionnier de l'espace (First Man Into Space)

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24 août 2016 3 24 /08 /août /2016 09:30

 

Un grand merci à TF1 Vidéo pour m’avoir permis de découvrir ce très sympathique film animé de science-fiction canadien de Kevin Munroe et Jericca Cleland, pour l'adaptation d’un célèbre jeu vidéo pour un récit à porté des enfants et des plus grands.

 

Afficher l'image d'origineL’équipe des Rangers galactiques cherche à s’étoffer d’un nouveau membre pour faire face aux attaques toujours plus nombreuses du maléfique Drek et du docteur Nefarious. Le génial jeune lombax mécanicien Ratchet décide de tenter sa chance… en vain. Il fait bientôt la connaissance du petit robot Clank, qui dispose d’informations précieuses sur leurs ennemis. Ensemble, ils vont se battre pour sauver le monde et se rapprocher de leurs idoles.

Ratchet et Clank : PhotoJe me suis beaucoup amusé avec cette gentille comédie qui rappelle de par des nombreux détails à la série Futurama ainsi qu’au film Les gardiens de la galaxie ou autre Toy story. Issu d’une série de jeux vidéo, le film est à l’attention d’un tout jeune public, est basé sur le classique combat entre le bien et le mal. Beaucoup d’humour ponctue la narration, avec un duo auquel se Afficher l'image d'originerattachent d’autres super héros maladroits mais chanceux face aux méchants pas très gentils et encore plus malchanceux. Le rythme est enlevé, vif et rapide sur un graphisme aux détails soignés et très colorés, avec des dialogues drôles comme les nombreux gags. Ainsi, ce Star wars nous entraine dans des aventures intergalactiques aux combats contre des méchants maléfiques suppléés de robots guerriers peu doués, face à un groupe dont le leader est imbu de lui-même et ne doit sa notoriété que grâce à ses petits camarades pour réparer ses bévues.

Afficher l'image d'origineAvec les voix françaises de Squeezie et Jhon Rachid, Kevin Tran et Nikos Aliagas, Xavier Fagnon et Patrick Poivey, Alain Dorval et Christophe Lemoine, Bernard Alane, Ingrid Donnadieu et Antoine Tomé.

Afficher l'image d'origineLe film Ratchet et Clank de Kevin Munroe et Jericca Cleland, distribué par TF1 Vidéo, disponible en DVD, Bluray et VOD dans les meilleurs bacs depuis le 13 août 2016. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et version audio française.

3 étoiles

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23 août 2016 2 23 /08 /août /2016 15:17

Un grand merci à Blaq out pour m’avoir permis de découvrir cette très belle dramatique réalisée par les frères jumeaux Arab Nasser et Tarzan Nasser, qui nous plonge dans un huis clos étouffant au cœur de Gaza pour une symbolique forte des conditions de vie des populations palestiniennes.

Dégradé : PhotoDans un salon de coiffure, treize femmes de tous âges et toutes confessions se retrouvent bloquées par les événements extérieurs. Au pas de a porte, Zain, un chef mafieux attend sa compagne avec un lion qu’il a volé dans le zoo de Gaza. Etouffant de chaleur, les femmes discutent d’actualité de mode et de politique, d’économie et de guerre, de culture et d’éducation dans une situation de guerre permanente. Chacune y va de son avis et commentaire sur relation leurs conditions de survie.

Dégradé : PhotoUn très beau film qui nous restitue dans un huis clos claustrophobe, la situation qu’endurent la population palestinienne de Gaza depuis des décennies. Ainsi, au travers de femmes qui subissent en plus leurs dures conditions de femmes, se profilent dans leurs conversations une pénible réalité. J’ai beaucoup aimé ce drame avec des Dégradé : Phototouches d’humour parfois grinçant, et ces oppositions de modernité et de traditions obsolètes. Le ton est résolument sarcatstique sur cette réalité kafkaïenne absurde sans fin. Ainsi, le dégradé n'est pas tant dans la coupe de cheveux, que sur la situation qui en effet ne cesse de se dégrader indéfiniment. De beaux protraits de femmes dans un pays martyr, entre un puissant voisin aux velléités guerrières destructrices, et des dirigeants locaux du Hamas et du Fatah et des nombreux groupes et sous clans mafieux qui en croquent tous. Pourquoi ne pas laisser la politique aux femmes comme suggéré dans ce récit ?

Dégradé : PhotoUne réalisation soignée pour nous inviter dans ce lieu telle une pièce de théâtre sans échappatoire, mise à part la salle de bain en étage et un pied au dehors le temps d’enclencher le compresseur. Les bruits de l’extérieur sont menaçants et violents qui n’engage pas à sortir. Ainsi, sans rien montrer de la ville ni des combats, les frères Nasser nous entraine dans un quotidien qui semble un cauchemar irréel et pourtant trop véritable.

Dégradé : PhotoAvec dans ce très beau casting Hiam Abbass (Le goût des merveilles) et Victoria Balitsdka, Manal Awad et Mirna Sakhla, la jeune Maisa Abd Elhadi et Nelly Abou Sharaf, Wedad Al Naser et Dina Shebar, Reem Talhami et Huda Al Imam (Miral), ainsi que Raneem Daoud, Sameera Asir, et Raya Khatib, toutes de talent et de conviction, de même que l’un des réalisateurs Tarzan Nasser.

Afficher l'image d'origineLe film Dégradé d’Arab et Tarzan Nasser, distribué par Blaq out, disponible dans les meilleurs bacs dès le 6 septembre 2016 en DVD. Il est proposé en version originale arabe sous titrée français. Dans les suppléments, un entretien avec les réalisateurs, nous font part des conditions de réalisation et du choix des actrices, avec passion. Leur court métrage Condom Lead, nous est également proposé

3 étoiles

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