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28 décembre 2016 3 28 /12 /décembre /2016 18:23

Un grand merci à The Corporation et L’atelier d’images pour m’avoir permis de découvrir ce biopic australien réalisé en 1996 par Scott Hicks (Le goût de la vie), relatant la vie du pianiste de génie David Helfgott face à ses démons et longue crise psychologiques avant de revenir au devant de la scène.

Afficher l'image d'origineDécouvert très jeune pour ses remarquables capacités d’interprétation piano, le petit David Helfgott à devant lui une formidable carrière, mais prisonnier d’un père autoritaire et abusif. Une chance extraordinaire s’ouvre pour le jeune David de parfaire son talent dans une des meilleures formations aux Etats-Unis, qui se heurte à la folie surprotectrice du père qui refuse de voir son fils quitter la famille. Une oppression psychologique tellement violente qui marquera à vie l’enfant. Quand enfin il s’échappe pour Londres, avec des protections qui l’aide, David devient rapidement une célébrité internationale, jusqu’à un fin de représentation, il s’effondre en proie à la folie et est interné. Il lui faudra dix ans avant de retrouver gout à la vie, au plaisir de rejouer et l’amour d’une femme, pour qu’il revienne enfin à son art et son public. 

Afficher l'image d'origine Biopic très impressionnant, qui alterne sur les différentes époques de la vie de ce pianiste d’exception, sujet entre un autisme prononcé et une folie latente le comportement du père semble odieux au point de paraitre  écrasant. La schizophrénie de l'enfant étant telle, on peut aisément comprendre ce père inquiet de laisser partir son fils, et y voir plus un amour protecteur. Le talent semble avoir été le moteur de résistance à la présence paternelle jusqu’au génie d’un pianiste s’exprimant au travers Afficher l'image d'origine de touches blanches et noires via le solfège des plus grands. J’ai été impressionné par la réalisation qui navigue dans les époques cruciales d’une vie par le biais de nombreux interprètes de talent, alternant les moments de douleurs et de bonheurs telles les sautillantes notes de musique.

Afficher l'image d'origine A sa sortie, le film a essuyé de vives critiques de la famille de David, concernant le portrait du père, goûtant peu ce portrait peu flatteur sans apporter cependant de véritable contradiction. Les mêmes se sont également offusqués du livre de la seconde épouse, Guillan, pour les des raisons similaires.

Afficher l'image d'origine Avec Geoffrey Rush (Gods of Egypt) terriblement marquant, face à Armin Mueller-Stahl (Knight of cups) odieusement excellent, Noah Taylor (Edge of tomorrow) et Lynn Redgrave, les jeunes Alex Rafalowicz et Danielle Cox, Rebecca Gooden et Marianna Doherty, Googie Withers et Justin Braine, de même que Sonia Todd et Chris Haywood (Sleeping beauty), Nicholas Bell (I Frankenstein) et Marta Kaczmarek, John Cousins, Randall Berger et la jolie Maria Dafnero.

Le film Shine, de Scott Hicks, distribué par The Corporation, est disponible en DVD et Blu-ray dans les meilleurs bacs depuis le 6 décembre 2016. Il est proposé en version anglaise sous-titrée français, et en version française. Dans les supplèments, un entretien avec le réalisateur Scott Hicks, ainsi qu’un entretien avec l’acteur Geoffrey Rush. Enfin, Scott Hicks nous parle de son film 20 ans après.

3 étoiles

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28 décembre 2016 3 28 /12 /décembre /2016 17:38

Dramatique de Sylvie Verheyde, qui nous plonge dans les arcanes de la prostitution de luxe où l’amour surgit dans la vie d’une prostituée pourtant blindée à tout ressenti et qui chambouler sa vie.

Sex Doll : Photo Hafsia Herzi Prostituée de luxe à Londres, Virginie mène une vie aisée entre deux clients aux exigences variés sans plaisirs ni dégouts. Sa rencontre avec Rupert, provoque des changements en elle qui la bouleverse. Quand sa maquerelle Raphäelle la charge de former une petite nouvelle bien jeune. Mais rien, ne va aller comme prévu, et les ennuies commencent.

Afficher l'image d'origine L’amour ne va pas de pair avec la vente sexuelle, et la liberté n’est pas de mise dans ce métier. Et donc, le récit développe ces poncifs avec une prostituée de luxe qui tombe amoureuse faisant volé en éclat son armure qui la, protégeait des pratiques sexuelles tarifées, et sortir du réseau ne s’avère pas si simple. J’ai eu du mal à entrer dans cette histoire, moins par ce qui est conté que par Sex Doll : Photo Hafsia Herzi la narration elle-même en manque de crédibilité. Pourtant, la réalisation est soignée, et l’interprétation est impeccable. C’est juste une certaine idée du milieu qui semble abscons dans lequel quelque a du mal à fonctionner.

Afficher l'image d'origine La belle Hafsia Herzi (La source des femmes) maitrise son jeu avec talent, face à Ash Stymest et Karole Rocher (Fastlife), Paul Hamy (Peur de rien) et Lindsay Karamoh (Bande de filles), comme Ira Max et la jolie Myriam Djeljeli.

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27 décembre 2016 2 27 /12 /décembre /2016 12:04

Terminant les découvertes dans le cadre de la dix-neuvième édition de l’opération « un dvd pour une critique » par Cinetrafic, avec Divines dramatique sociétale réalisée par Houda Benyamina pour son deuxième long métrage, qui nous entraine dans un ghetto véritable pépinière de tous les dangers et trafics de drogues.

Afficher l'image d'origine Au cœur d’une banlieue ghetto, Dounia est une jeune fille entre rebelle et caillera, en total échec qui veut gagner beaucoup d’argent et très vite. Elle entraine sa meilleure amie Maimouna auprès de Rebecca, une dealeuse réputée. Rapidement, Dounia monte en responsabilité et gains faciles, mais aussi avec les dangers et la violence. Quand elle rencontre Djigui, un jeune danseur qui la trouble, elle perd toute notion, entre ses projets toujours plus risqués et sa relation amoureuse.

Divines : Photo Oulaya Amamra Un film centré sur le petit cercle très fermé des banlieues au langage souvent inaccessible, dont j’ai eu du mal à entrer dans le récit, tant les protagonistes, sont parfois limite caricaturaux. Un petit côté mélo un peu trop mielleux vient troubler la narration, filmée à la manière d’un Tony Gatlif dans Geronimo et d’une Céline Sciamma dans Bande de filles, qui cependant donne une idée plus précise d’un Divines : Photo Kevin Mischel, Oulaya Amamra milieu clos de la délinquance qui nous est proposée avec des explications faciles. A travers ce récit, une réalité opaque en non-dit, aux accusations sur la faute sur les autres et de la société, résume les échecs de certains jeunes. Joliment racontée, la descente aux enfers de cette jeune inconsciente de sa propre perte et celle des autres, pour un avenir qui ne présage rien de bon, est également filmé avec efficacité, laissant planer par instant des moments de grâce et de charme.

Avec Oulaya Amamra, sœur de la réalisatrice, fabuleuse de talent, de même que Déborah Lukumuena et Kevin Mischel, Jisca Kalvanda et Yasin Houicha et Majdouline Idrissi.

Le film Divines d’Houda Benyamina, distribué par Diaphana, disponible dès le 3 janvier 2017 en DVD. Il est proposé en version sous titré pour sourds et malentendants, ainsi qu’en audiodescription. Dans les suppléments, une série d’entretiens avec la réalisatrice et producteurs.

Un très grand merci à Cinetrafic dont ses on peut retrouver tout sur le cinéma français et le top des films de l'année 2016 ceux à voir, ainsi qu’à ses partenaires pour toutes ces belles découvertes et émotions. 2 étoiles

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26 décembre 2016 1 26 /12 /décembre /2016 11:55

Pour son unique réalisation à ce jour, Shainee Gabel s’est attelée en 2004 à l'adaptation du roman de Ronald Everett Capps, pour une ambiance doucereuse aux mélodies folks sympathique, mais qui subira un échec patent.

Afficher l'image d'origine Quand elle apprend la mort de sa mère Lorraine, la jeune Purslane Kim « Pursy »de dix sept ans largue son petit ami Lee, et part à la Nouvelle-Orléans de son enfance. Dans la maison, elle y trouve deux incrustes amis de la défunte, le professeur Bobby Long et son protégé l'écrivain alcoolique Lawson Pines, bien décidés à ne pas partir, avec qui elle doit cohabiter. Les Afficher l'image d'origine relations, d’abords hostiles, dans une atmosphère de souvenirs de Lorraine, tendent à s’estomper pour créer une complicité au point de faire reprendre les études de la lycéenne sur fond de musique folk-contry, en même qu’elle redécouvre son passé et sa mère et bien des secrets cachés.

Afficher l'image d'origine Malgré un beau casting, un récit solide dans une belle ambiance et de bonnes critiques, le film a été un épouvantable échec public et commercial. Sans qu’il ne soit génial pourtant, ce film posséde bien des qualités de part sa mise en scène avec la confrontation entre les protagonistes qui lentement mais surement apprennent à se connaitre et finissent par s’aimer, d’autant plus en découvrant des secrets que certes nous avons découverts avant eux. https://lecubemagique.files.wordpress.com/2013/05/a_love_song_for_bobby_long_1.jpg Ainsi, sur une musique sympa, dans une atmosphère bleutée, aux références littéraires et poétiques imbibée d’alcool et de cigarettes, les liens se nouent autour des souvenirs qui les touchent tous auprès de la défunte. J’avoue mettre laissé bercer par l’ambiance sonore et l’interprétation sans faille et convaincante. Si la trame se traine juste un peu en longueur par moment, une saveur à la Jack kérouac se fait agréablement sentir, avec cette atmosphère intello bobo baba cool.

https://lecubemagique.files.wordpress.com/2013/05/011.jpg Avec John Travolta (Life of the line) dans un registre qu’il maitrise à souhait, il fait face à la très belle Scarlett Johansson (Captain America: civil war) convaincante, de même Gabriel Macht (Love, et autres drogues), ainsi que Deborah Kara Unger (Thirteen) et Dane Rhodes (Les 7 mercenaires), David Jensen (Le majordome) et Clayne Crawford, Sonny Shroyer et Carol Sutton (La planète des singes : l'affrontement), Walter Breaux et Warren Kole (Avengers), Bernard Johnson (Le pacte) et Gina 'Ginger' Bernal.

2 étoiles

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24 décembre 2016 6 24 /12 /décembre /2016 17:06

Afficher l'image d'origine48ème adaptation du roman d’Edgar Rice Burroughs, réalisée cette fois par David Yates (Les animaux fantastiques) qui nous réinvente un récit à la sauce américaine, perdant un peu de la magie et le charme britannique du récit d’origine.

Afficher l'image d'origine Alors que l’empire colonial belge au Congo s’étend dans les riches contrées, le terrible capitaine Léon Rom est en charge d’assurer la toute puissance du Roi sur les riches territoires. Il négocie avec un puissant chef de tribu, en échange du passage des troupes belges et l’exploitation des diamants, contre la livraison de John Clayton, Lord Greystoke, plus connu comme Tarzan. Celui-ci vit désormais dans son manoir en Angleterre, et sous la pression du pasteur américain George Washington Williams, accepte d'aller enquêter au Congo. Jane Porter, la femme de Tarzan les accompagne. Dès lors, le piège de Rom se referme.

http://cdn.collider.com/wp-content/uploads/2016/06/the-legend-of-tarzan-image.jpg Si j’ai trouvé les images magnifiques, comme les singes numériques à la César de La planète des singes, et les scènes d’actions impressionnantes, j’ai par contre été assez déçu par l’histoire. Certes elle a le mérite de relater l’aspect colonial, bien que pas très historique. Quelques petites choses m’ont refroidi, comme cette obséquiosité envers les africains, la morale Afficher l'image d'originemal placée des américains sur l’esclavage, dont ils ne furent pas exemptent, ni des énormes génocides qu’ils ont perpétrés et que le mea culpa tardif n’exempte pas, dont le pasteur donne aussi une raison subliminale typique des évangélistes. Nous sommes donc très loin du Tarzan l’homme de la jungle, dont on n’en voit des broutilles de son enfance. Un film d’action, où les lianes extrêmement longues offrent des kilomètres de balades Afficher l'image d'originedans la forêt et même au-delà qui font sourire. On ne s’ennuie pas non plus, tant tout va vite, bourré de surprises et de rebondissement. Hélas pour Léon Rom, dans la réalité, ce terrible capitaine est mort tranquillement chez lui à Bruxelles. Une colonie belge toute personnelle du roi, dont la conférence de Berlin en 1884 - 1885, à laquelle la Turquie et les Afficher l'image d'origineEtats-Unis ont été parties prenantes dans le partage de l’Afrique. Un film que j’ai savourer pour ce qu’il est, loin du roman mais d’aventure et de beaucoup d’actions et de bagarres, souvent autant fantastiques que fantaisistes pour une bonne distraction dans de superbes décors.

Afficher l'image d'origine Avec Alexander Skarsgård (Zoolander 2) peu convaincant, face à Christoph Waltz (007 Spectre) toujours bien méchant, Samuel L. Jackson (Miss Peregrine et les enfants particuliers) dans son éternel costard, et la belle Margot Robbie (Whiskey Tango Foxtrot), ainsi que Sidney Ralitsoele et Osy Ikhile (Au cœur de l'océan), Mens-Sana Tamakloe (Mission : impossible) et Antony Acheampong (Avengers : l'ère d'Ultron), Edward Apeagyei et Ashley Byam, Casper Crump et la belle Ella Purnell (Maléfique), Djimon Hounsou (Les dossiers secrets du Vatican) et Jim Broadbent (Bridget Jones baby), et les jeunes Tarzan Rory J. Saper et Christian Stevens.

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23 décembre 2016 5 23 /12 /décembre /2016 17:56

La dix-neuvième édition de l’opération « un dvd pour une critique » par Cinetrafic, continue avec ce très beau film d’animation Heavenly sword réalisé en 2014 par Gun Ho Jang, pour son premier long métrage s’est inspiré du célèbre jeu vidéo de chez Sony pour la Playstation 3.

Afficher l'image d'origine Après de longues guerres meurtrières qui prirent fin avec la venue du ciel d’un guerrier armée d’une épée Céleste, devenue à son tour l’arme des tyrans qui s’en sont emparés, la paix est enfin revenue lorsque l’épée est confiée à une tribu chargée de la maintenir loin de toute tentation. Selon la légende, seul un preux guerrier pourra la garder. Quand un puissant tyran et sa terrible armée s’attaque aux gardiens, la belle Nariko aux cheveux rouges se charge avec sa petite sœur Kaï de la porter au valeureux guerrier Loki.

Afficher l'image d'origine Adaptation du célèbre jeu vidéo, ce film d’animation, riche en couleurs met à profit un récit vraiment sympa, dans un décor envoutant, pour une histoire mouvementée et pleine d’actions, chargés d’émotion avec des personnages attachants. La qualité est telle qu’on est pris par le récit autant qu’avec l’envie de jouer avec des manettes, afin de participer à l’action. La relation entre les sœurs est très émouvante, de même que la fin qui nous prend au cœur. Afficher l'image d'origineLa réalisation est très belle et joue sur le magnifique graphisme vidéo sur une animation soignée. J’ai beaucoup aimé cet univers d’heroic fantaisy à la Frazeta, avec des héroïnes qui surpassent les tyrans et les monstres, un brin féministe à souhait. De fait, je me suis laissé porter par la quête, qui apporte de belles et parfois tristes surprises, auxquelles je ne Heavenly Sword : Photo m’attendais pas forcément, Pour le coup, j’aurais bien aimé que des suites nous soient proposées, tant des perspectives laissent de possibilités. Une série animée en cinq épisodes a également vue le jour en 2007, réalisée par Ben Hibon.

Avec les voix d’Anna Torv et Alfred Molina, Ashleigh Ball et Thomas Jane, Barry Dennen et Renae Geerlings et Nolan North donnent vie et émotion aux personnages et au récit

Le film Heavenly sword, réalisé par Gun Ho Jang, distribué par Metropolitan Filmexport est disponible en DVD dans les meilleurs bacs depuis le 21 novembre 2016. Il est proposé dans la en version originale anglaise sous-titrée français, et vn version française.

Un très grand merci à Cinetrafic, avec beaucoup de films fantastiques qui ont fait parler d'eux en 2016, et les films qui sortiront au ciné ou en VOD en 2017, ainsi qu’à ses partenaires pour toutes ces belles découvertes et ces riches émotions.

3 étoiles

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21 décembre 2016 3 21 /12 /décembre /2016 19:03

Afficher l'image d'origine D’après l’histoire vraie du sauvetage miraculeux de crash d’un avion au décollage, Clint Eastwood (American sniper) revient sur les faits impressionnants, et sur l’enquête très technique et rébarbative, d’après le livre d'après Highest duty: my search for what really matters de Chesley Sullenberger et Jeffrey Zaslow.

Afficher l'image d'origine Le 15 janvier 2009, alors que l’Airbus de l'US Airways du vol 1549 vient de décoller de l’aéroport JFK, un vol d’oiseaux percutent les moteurs qui tombent aussitôt en panne. Le commandant de bord Chesley Sullenberger « Sully » n’a d’autre solution que d’amerrir dans le fleuve glacée de l’Hudson, sauvant les 155 passagers et membres d’équipage. Pourtant, bien que salué par le monde entier pour sa hardiesse et hissé au statut de héro, une commission d’enquête est ouverte contre lui, doutant de son bon choix.

Si j’ai beaucoup aimé ce film qui nous offre des images fabuleuses sous tous les angles de ces quelques minutes absolument impressionnantes et déterminantes pour la survit de tous, l’aspect technique répétitif en boucle vire pénible. Bien sûr, il était indispensable de montrer à quel point le commandant est un véritable héro qui n’avait d’autre option et a réussit à sauver miraculeusement tous ses passagers avec un sans Afficher l'image d'origine froid et un extraordinaire talent. Mais l’enquête, sans doute déplacée mais nécessaire, qui permet d’insister sur le caractère fantastique de cette opération impossible, s’avère un peu trop longue et répétitive avec les tests d’essais, de même que le revisionage en boucle de l’accident, retirent le côté émotionnel du choc. Se poursuit ensuite à la gloire de tous les acteurs, gardes de côtes et sauveteurs, un peu de trop patriotique sans doute mais mérité, et montre à quel point le service public à son importance.

Afficher l'image d'origine La qualité des images, avec cet avion qui passe entre les immeubles pour son amerrissage est fabuleuse. De même la mise en scène qui nous montre sous tous les angles cette action inimaginable que de se poser sur l’eau à une telle vitesse pour un tel poids, en glissant sur la surface du fleuve sans se briser, nous donne des frissons. Un beau portrait de héro ordinaire, comme on les aime, et qui nous change des massacreurs en tous genres.

Afficher l'image d'origine Avec Tom Hanks (The burbs) est excellemment convaincant, de même Aaron Eckhart (Le goût de la vie) et Laura Linney (Ninja turtles 2), mais aussi Valerie Mahaffey (Jack et Julie) et Delphi Harrington, Mike O'Malley (R.I.P.D. brigade fantôme) et Jamey Sheridan (Spotlight), ou encore Anna Gunn, Holt McCallany (Gangster squad) et Ahmed Lucan.

3 étoiles

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21 décembre 2016 3 21 /12 /décembre /2016 14:19

Afficher l'image d'origine Excellent comédie burlesque satirique et décapant sur la société d’alors, réalisée en 1958 par Leo McCarey pour son avant dernier long métrage, nous dresse un portrait de la classe moyenne américaine wasp de fin des années cinquante en pleine mutation.

Comme tous les hommes qui font le trajet de la chic banlieue new-yorkaise de Putnam's Landing pour raisons professionnelles, Harry Bannermam s’ennuie ferme, de même que sa femme Grace, mère au foyer avec et leurs deux enfants Peter et Danny. Elle multiplie ses activités civiques pour tuer l’ennuie et acquérir des responsabilités d’émancipation, délaissant un peu trop son mari. Cependant que la belle et sulfureuse voisine Angela, tout aussi oubliée de son mari, cherche à s’amuser avec Harry, au risque de compromettre leur couple. Quand l’annonce d’un projet militaire ultra-confidentiel doit s’installer dans la petite ville ne plait pas aux habitants. Harry est chargé de mission pour dissuader les autorités de s’implanter.

J’ai beaucoup ri avec cette comédie loufoque, critique acerbe de la société américaine, décrivant l’ennuie mortelle dans cette petite banlieue de la classe moyenne wasp proprette. La mentalité puritaine sexuellement coincée qui pourtant désireuse d’assouvir les pulsions, telle ces couples ou la jeune ado. Esprit coquin bon enfant, si ce n’est cette danse levrette finale succulente entre Harry et Grace. Critique de l’importance militaire toute puissante de la guerre froide, mais aussi des pères fondateurs quelque peu ridiculisés. Une réalisation parfaitement Afficher l'image d'origine maitrisée, souffrant peut-être d’une baisse de régime vers le milieu avant de reprendre gags et répliques loufoques plus subtile que tarte à la crème. Une belle mise en scène aux superbes images colorées et lumineuses, qui reflète une société apriori idéale et pourtant peu amène dès les premières images dans le train où chacun tue le temps au bar. Une vision suggestive de la transformation des mœurs avec l'émancipation des mères au foyer prenant plus de responsabilités. Un instantané d'une époque révolue.

Un grand plaisir de découvrir Paul Newman (L'heure magique) dans un de ses rares films comiques, face à Joanne Woodward, sa femme à la ville et tout aussi drôle, et la belle Joan Collins sulfureuse à souhait. Jack Carson (Arsenic et vieilles dentelles) et Dwayne Hickman, la jolie et pétillante Tuesday Weld qui a durablement marqué les esprits, et Gale Gordon, Tom Gilson et O.Z. Whitehead, ainsi que les jeunes Stanley Livingston et Ralph Osborn, sont de l’ambiance générale avec talent.

3 étoiles

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20 décembre 2016 2 20 /12 /décembre /2016 10:03

Un grand merci à Blaq out pour m’avoir permis de découvrir ce film réalisé en 1997 par Raoul Ruiz (Trois vies et une seule mort) qui nous plonge au cœur d’une intriguante enquête psycho-policière malaisée et marquante.

Afficher l'image d'origine Solange, avocate des causes perdues, est chargée de la défense de René pour le meurtre de sa tante Jeanne. Celle-ci l’avait recueillit à neuf ans, et avait décelé chez l’enfant un tueur un devenir. Avec le docteur Georges Didier, une thérapie devait en principe annihiler ses pulsions, par un jeu d’inversement des rôles. Solange mène l’enquête qui l’entraine dans l’intimité du journal de la victime et des liens proches avec le jeune homme, sous la pression de Georges, dans lesquels elle se perd dans le dédoublement de personnalité dangereuse.

Afficher l'image d'origine J’avoue que j’ai été interloqué par cet étrange thriller psychologique fantastique de manipulation, de perte d’identité et d’une violence sourde et terriblement intriguante. Ainsi, Jeanne et Solange se confondent en deux personnages dans un deux temps fusionnés d’un dédoublement de personnalité qui s’inverse telle la règle d’un jeu malsain. J’ai mis du temps à me débarrasser du malaise ambiant tant la mise en scène et Afficher l'image d'origine l’excellence des interprétations arrivent à troubler et hanter longtemps. Dans une atmosphère irréelle insane de gourou de secte d’un malade suicidaire et assassin, l’ambiance délétère est savamment maitrisée pour nous emprisonner dans une ouate insalubre qui fait frémir souvent.

Afficher l'image d'origineUn casting dans lequel nous retrouvons certains fidèles du réalisateur, avec une Catherine Deneuve (La tête haute) excellente, face à Michel Piccoli (Belle de jour) toujours aussi impressionnant de folie, ainsi que Melvil Poupaud (Victoria) et Andrzej Seweryn (Vous n’avez encore rien vu), Bernadette Lafont (Attila Marcel) et Mathieu Amalric (La loi de la jungle), ainsi que Monique Mélinand (Le temps Afficher l'image d'origine retrouvé) et Hubert Saint-Macary (Toute première fois), Jean-Yves Gautier et Camila Mora-Scheihing, Patrick Modiano, Jean Badin (Trois vies et une seule mort), de même Brigitte Sy (L’astragale) et Laurence Clément, Jacques Pieiller, et les jeunes Ivan Assouline, Theo Vives et Melinee Prochasson.

Le film Généalogie d'un crime de Raoul Ruiz, distribué par Blaq out, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 15 novembre 2016 en combo DVD + Bluray. Il est proposé en version sous-titrée pour sourds et malentendants. Dans les suppléments, Les films sont toujours des ruines, est un entretien passionnant de 2009 avec le réalisateur.

3 étoiles

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19 décembre 2016 1 19 /12 /décembre /2016 17:56

Excellente trop bonne surprise pour cet opus qui vient s’intégrer dans la saga Star Wars sans être de la franchise, et dont Gareth Edwards (Godzilla) nous offre un magnifique et sombre épisode, bien plus fabuleux que le dernier de la saga officielle, pour une réalisation terriblement marquante.

Afficher l'image d'origine Alors sa mère Lyra est tuée sous ses yeux et son père Galen est emmené prisonnier par Orson Krennic des forces de l’empire, la petite Jyn Erso trouve aide et refuge chez le rebelle Saw Gerrera. Quinze ans plus tard, devenue une jeune femme au passé mouvementé, elle est libérée des mains de la police par Cassian Andor, un rebelle chargé de retrouvé Galen, l’ingénieur en chef de l’étoile de la mort, qui a réussi à transmettre un message à sa fille sur la faille de l’étoile permettant de la détruire. Jyn et Cassian décident de voler le plan avec l’aide du robot K-2SO et des volontaires des forces de la République, au péril de leur vie.

Afficher l'image d'origine Alors qu’à priori, insérer une trilogie dans la saga Star Wars sans en faire vraiment partie, à partir d’une phrase sur le vol du plan ayant permis à Luke Skylwalker de détruire l’Etoile de la mort, était un pari osé et dont on pouvait se demander de la pertinence. Et de fait, il est sinon le meilleur épisode, l’un des plus puissants en force et émotion, et largement plus que le très décevant et mauvais Star wars - le réveil de la force. Une d’autant plus bonne surprise que les protagonistes sont terriblement attachants, dans un récit plus sombre et L'acteur Ben Mendelsohn dans Rogue one : a Star Wars story triste qu’à l’ordinaire qu’il en hante longtemps. Ainsi, la narration nous entraine juste avant que princesse Leia ne lance son message à Obiwan Kenobi lançant R2D2 avant d’être faite prisonnière par Dark Vador… Justice est rendue aux sans grade, à tous ces vrais héros qui donnent leurs vies pour une juste cause et que l’histoire ne retient pas. J’ai adoré cet opus, qui en effet ne commence pas avec le récit qui défile au générique pour bien marqué le coup qu’il s’agit d’un épisode hors la saga puisque les Afficher l'image d'originehéros ne sont pas les Han Solo, Luke et consorts, mais sont tout autant héroïques. Une tonalité sombre et triste donc, dans une réalisation superbement maitrisée, passionnante, plein de surprise et de rebondissements, dans lequel nous retrouvons quelques caméo qui rattachent à la franchise forcément. Un vrai bonheur de retrouver l’esprit Star Wars qui a disparu dans le VII et m’inquiète pour le VIII. J’attends avec une impatience non dissimulée la suite de ce A star wars story, dont le second volet sera en 2018 et la fin en 2020 !

Afficher l'image d'origine Avec la trop belle Felicity Jones (The amazing spider-man) qui marque à jamais de son aura et son talent, face à Diego Luna (Elysium) et Ben Mendelsohn (Black sea), Mads Mikkelsen (Doctor Strange) excellent et Forest Whitaker (Ça chauffe au lycée Ridgemont), Donnie Yen et Jiang Wen, Riz Ahmed (Jason Bourne) et Genevieve O'Reilly, Warwick Davis (Harry Potter et les Afficher l'image d'origine reliques de la mort), Jimmy Smits (Dans la peau d'une blonde), Valene Kane (Docteur Frankenstein), Jonathan Aris (Morgane), Ben Daniels (Jack le chasseur de géants), Paul Kasey (Star wars VII), et les jeunes et sœurs Beau Gadsdon et Dolly Gadsdon.

4 étoiles

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