Encore un très beau film de Mamoru Hosoda (Le garçon et la bête, Les enfants loups, Ame & Yuki), sorti en 2021 pour un beau drame voguant sur des thématiques telles les violences parentales, le harcèlement ou la disparition d’être cher dans des traumas que le cyber monde révèle plus amplifié derrière les masque des avatars.

Dans la vie réelle, Suzu est une adolescente complexée, coincée dans sa petite ville de montagne avec son père. Mais dans le monde virtuel de U, Suzu devient Belle, une icône musicale suivie par plus de cinq milliards de followers. Une double vie difficile pour la timide Suzu, qui va prendre une envolée inattendue lorsque Belle rencontre la Bête, une créature aussi fascinante qu’effrayante. S’engage alors un chassé-croisé virtuel entre Belle et la Bête, au terme duquel Suzu va découvrir qui elle est.

Pour une fois, l’horrible conte machiste de La belle et la bête, où le sacrifice d’une jeune fille pour sauver son père, la Bête qui l’interne jusqu’à que contrainte et forcée elle se laisse séduire. La morale monstrueuse, s’il en est. Mamoru Hosoda détourne et contourne brillamment le conte en plus positif et le prend à son propre piège. Sur son graphisme magnifique à l’influence de Satachi Kon, l’animation maîtrisée aux élans musicaux de toute beauté sur des couleurs superbes, l’horreur vogue aux sons de l’âme tant dans le réseau asociale d’Internet, nous suivons cette adolescente traumatisée par le sacrifice de sa mère et les révélations d’un monde de l’enfance face à la violence. J’ai adoré l’itrigue et l’évocations de sujets tabous, dénonçant une violence généralisée dont celle sur les enfants dans une ndiférence odieuse.

Avec les voix japonaises de Kaho Nakamura, Takeru Satoh, Kōji Yakusho et Lilas Ikuta, Ryō Narita, Shōta Sometani et Tina Tamashiro, Toshiyuki Morikawa, Fuyumi Sakamoto et Kenjiro Tsuda, Mami Koyama et Mamoru Miyano, Ryōko Moriyama et Sachiyo Nakao, Yoshimi Iwasaki, Michiko Shimizu, Sumi Shimamoto, Ken Ishiguro et les voix françaises de Louane, Juliette Allain, Sarah Brannens et Félicien Juttner, Julien Frison et Florent Dorin, Antonin Icovic et Claire Beaudouin, Eilias Changuel et Alessandro Lanciano.

Un grand merci à Diaphana et à l’agence Dark Star presse pour m’avoir permis de découvrir cette comédie du roi de l’absurde sortie en 2022 réalisée par Quentin Dupieux,pour nous entrainer dans une folie hilarante à sa sauce diaboliquement délicieuse.

Alain et Marie Duval forment un couple désireux d'enfin investir dans une maison. Lors de leur visite immobilière, l'agent finit par les conduire au sous-sol et les convainc d'emprunter un conduit. De là, leurs vies, à tous les deux, sont bouleversées.

Comme à son habitude, Quentin Dupieux nous entraine dans son univers fantastique de l’absurde hilarant entre répliques et situations cocasses. Avec ce passage vers l’espace temps, le sexe électronique et autres trouvailles dans un décalage de propos et de faits, les dialogues sont délirants d’humour et d’ilages dans lequel les interprètes brillent comme à leur habitude. Je me suis beaucoup amusé, passé le moment de mise en condition entre scansion et mise en scène que tout d’un coup l’incroyable mais vrai surgisse sans nous y attendre dans l’absurdité cocasse.

Avec Alain Chabat et Léa Drucker, Roxane Arnal, Benoît Magimel et Anaïs Demoustier, Stéphane Pezerat et Grégoire Bonnet, Marie-Christine Orry et Michel Hazanavicius.

Le film Incroyable mais vrai, distribué par Diaphana, est disponible dans les meilleurs bacs et en ligne dès le 18 octobre 2022 en DVD, bluray au prix conseillé de 19,99€, ainsi qu’en VOD. Il est proposé en version audiodescription pour aveugles et malvoyants, et des sous-titres pour sourds et malentendants. Dans les suppléments, Commentaire audio de Quentin Dupieux, trois modules, Médecin, Visite,  Dîner, bonus cachés : timelapse pourrissement.

Un grand merci à Sidonis Calysta pour m’avoir permis de découvrir cette dramatique sortie en 1936, réalisée par Henry Hathaway, d'après le roman de John Fox Jr., au cœur de l’absurdité en vendeta sans fin.

Dans la petite ville de Lonesome Pine, les Tolliver et les Falin se livrent une lutte sans merci depuis des centaines d’années. Jack Hale, un ingénieur, vient construire une voie ferrée qui traversera la ville. Pensant avoir trouvé un terrain d’entente entre les deux parties, il va se rendre compte que la moindre étincelle peut raviver la flamme de la haine.

Dans une ambiance sombre et sordide, la haine inexpliquée et inexcusable entre deux familles sans plus savoir pourquoi que la bêtise humaine et le manque d’éducation, s’infiltre dans une romance difficile. La vendetta appelle à la vengeance et au meurtre sans fin dans une fatalité normalisée qu’un de trop va peut-être changer les choses… ou pas. Excellemment mis en scène, le drame nous prend de suite aux tripes dans l’angoisse de craintes qui se produises hélas avec cette lueur d’espoir en suspens. J’ai beaucoup aimé l’ambiance délétère aux protagonnistes aussi détestables qu’attendrissant que le destin les emporte avec fatalité sans raisonnement possible sauf trop tard. Une bonne symbolique de la tournure de ,notre monde sans cesse en guerre et en haine ancestrales.

Avec Sylvia Sidney, Fred MacMurray et Henry Fonda, Fred Stone, Nigel Bruce et Beulah Bondi, Robert Barrat et George 'Spanky' McFarland, Fuzzy Knight, Otto Fries et Samuel S. Hinds, Alan Baxter et Fern Emmett, Richard Carle, Henry Brandon et Jess Barker, Bob Kortman, Frank Rice et Charles Middleton, Clara Blandick et Irving Bacon.

Le film La fille du bois maudit, distribué par Sidonis Calysta et sa page Facebook, est disponible version couleurs et son restaurés, en Édition Collection Silver Blu-ray + DVD et en version Édition Collection Silver DVD depuis le 13 septembre 2022. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en audio français. Dans les suppléments, Le film par Justin Kwedi (2022), Bande-annonce d’époque (VOST), Bandes-annonces de la collection.

Un grand merci à Artus Films pour m’avoir permis de découvrir cette belle reconstitution historique pôlonaise sortie en 1960, réalisée par Aleksander Ford, d’après le roman d’Henryk Sienkiewicz, sur la fin de la puissance des chevaliers teutoniques.

Pologne, début du XV^ème siècle. À l’origine, ordre religieux destiné à protéger les pèlerins se rendant en Terre Sainte, les chevaliers teutoniques ont créé leur propre État tout-puissant, implantant leurs commanderies un peu partout en Europe. Le seigneur Jurand de Spychów croise un jour une troupe de teutoniques emmenant des marchands injustement capturés. Il les met en déroute et l’unique rescapé, le commandeur Siegfried von Löwe se venge en incendiant sa demeure fortifiée et assassinant sa femme. La tension va monter, en parallèle de l’émergence du royaume polonais, voulant se défaire de l’emprise des chevaliers. Jusqu’à la fameuse bataille de Grunwald et de Tannenberg, qui sera fatale à l’Ordre.

Une belle époquée relatée avec ferveur et passion, haine et vengeance. La Pologne de 1960 sous occupation effroyable des russes, se souvenait de l’horreur de l’invasion des nazis allemands avant le nazis russes, évoque l’ère des chevaliers teutoniques, une branche de l’ordre des chevaliers du Temple lors de la premièe croisade dont la mission était de protéger les pèlerins, quand à la perte de la Terre Sainte, Rome leur confia la mission de convertir les peuplades de l’Est de l’Europe avec la barbarie coutumière et créant un État teuton futurs prussiens. L’ordre se comporta avec sa rigueur intrinsigeante qui vit se coaliser tous les royaumes de Pologne et de Lituanie (pas les russes comme indiqué pour faire plaisir aà l’URSS) épuisés des exactions et besoin de prendre leur envole jusqu’à la celèbre bataille dont une toile gigantesque de Jan Matejko la commémorant fut avidement rechercher en vain par Hitler pour la détruire. J’ai beaucoup aimé suivre cette aventure, reconstitution un peu propagande confondant teutons et allemands, mais en de belles envolées et batailles de qualité.

Avec Urszula Modrzynska, Grazyna Staniszewska et Andrzej Szalawski, Henryk Borowski, Aleksander Fogiel et Mieczyslaw Kalenik, Emil Karewicz et Tadeusz Kosudarski, Lucyna Winnicka, Tadeusz Bialoszczynski et Mieczyslaw Voit, Janusz Strachocki et Stanislaw Jasiukiewicz, Leon Niemczyk et Zbigniew Skowronski et Mieczyslaw Stoor, Wlodzimierz Skoczylas, Seweryn Butrym et Barbara Horawianka, Alicja Krawczyk et Irena Laskowska, Teresa Lassota et Bogdan Baer.

Le film Les chevaliers teutoniques, dans la collection Histoire et Légendes d'Europe,, distribué par Artus Films, Master 2K restauré, boîtier Digibook Blu-ray + DVD + livre L’Ordre teutonique rédigé par Sylvain Gouguenheim (80 pages), est disponible dans les meilleurs bacs et en ligne depuis le 5 octobre 2022. Il est proposé en version originale sous-titrée français et en audio français. Dans les suppléments, Diaporama d’affiches et de photos.

Un grand merci à French Connection Films pour m’avoir permis de découvrir ce documentaire sorti en 2022 réalisé par Ian Ayres, sur une vision personnelle de la vie intime de la célébrissime star.

Qu’est-ce qui a poussé un petite californienne prude, ni très jolie ni très talentueuse, à devenir cette incroyable actrice, jouant tantôt l’innocence et tantôt la sensualité débridée ? Comment est-elle devenue le plus grand sex-symbol de tous les temps, électrisant les foules et continuant à nous fasciner aujourd’hui ? Et quel prix a-t-elle payé en retour ?

Un documentaire en trois parties à partir d’images et de photographies d’archives très riches et variées, accompagné de nombreux témoignages pour relater la vie et la carrière de l’actrice connue et reconnue jusqu’aux confins de l’univers… Étonnement, la tonalité très à charge vire en démonstration caustique sur les allégations des intervenants sans contradiction. Ian Ayres dresse un portrait tels les magazines à rumeurs et à sensations de l'époque, se basant sur le qu’en-dira-t-on et des vantardises comme autant de règlements de comptes. Ainsi, fait-il passer la jeune femme pour une arriviste prête à tout, dont à écouter les commentaires et les ragots, la terre entière lui serait passée dessus…

et tous de s’approprier de son succès ou de compromissions en des relations avec le tout venant telle une vamp nymphomane sans que nous n’ayons jamais la version de l'actrice. Il évoque brièvement l’homosexualité de Marilyn Monroe sans la développer, qui a pourtant son importance dans sa vie et ses relations avec les hommes. Outre avec sa coach et compagne Natasha Lytess durant près de dix ans, aux propos amers d’avoir été quittée, Elizabeth Taylor, Joan Crawford, Marlene Dietrich et Barbara Stanwyck ont été ses conquêtes qui dément son « appétence » pour les hommes. Un portrait acide dans sa supposée  folie supposée en fil rouge du documentaire jusqu’à son prétendu suicide, quand une enquête a révélé qu'elle a été assassinée par son psychiatre Ralph Greenson, n’ayant pas supporté qu’elle cesse ses consultations.

De sa relation avec les frères Kennedy, seul le président JFK l'a été le 5 mars 1962  suite à un harcèlement sexuel qu'il figurerait bien placé sur #metoo. Rien de charnel donc avec son frère dont la rumeur la fit beaucoup rire qu’elle n’aurait jamais couché avec lui. Hilarant d’aller trouver des poils pubiens sous l’épaisseur de deux culottes sous la bouche d’aération qu’il faut avoir de sacrés yeux ou des fantasmes désespérés.Difficile de croire qu'Yves Montand ait préféré sa femme plutôt que la belle et jeune Marilyn.

Avec la voix de Pierre-François Pistirio.

Le documentaire Marilyn Monroe, la célébrité à tout prix, distribué par French Connection Films, est disponible en DVD dans les meilleurs bacs depuis le 20 septembre 2022 en version audio française et anglaise.