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4 février 2020 2 04 /02 /février /2020 10:19

Un grand merci à Sidonis Calysta pour m’avoir permis de découvrir ce western réalisé en 1942 par William C.McGanny, pour une folle épopée de la conquête de l’Ouest.

Originaire de Boston, Tom Craig entend bien ouvrir une pharmacie à Sacramento, la ville la plus bouillonnante de Californie. À peine arrivé et le voilà déjà dans le collimateur de Britt Dawson, l’un des maîtres de la ville. Tom n’est cependant pas homme à se laisser intimider, trouvant en la fiancée même de son ennemi une alliée. Rancunier, Dawson monte un plan pour lui voler les médicaments indispensables à la survie de chercheurs d’or atteints de la typhoïde.

Une belle plongée dans la folie du far west des colons venus des quatre coins du monde pour trouver fortune. Certains dans la terre, dans dans le l’or ou encore dans la pharmacologie. Un rôle atypique pour le Duke en grand dépendeur d’andouilles, pharmacien qui souhaite installer son officine dans une ville de barabres dans un rivalité amoureuse sans voir plus loin le bout de son nez que la belle associée est plus que cela quand la fiancée est éloignée de son cœur. Une sympathique comédie dans une ambiance où l’humanité est exempte dans cette conquête de l’ouest à la recherche de la fortune et des brigands profiteurs. Je me suis bien amusé des quiproquos, de faux nigauds et de se méfier de l’eau qui dort d’un John Wayne très à l’aise. Un joyeux divertissement dramatique entrelacé d’humour et de romantisme.

Avec John Wayne (Le dernier des géants), la jolie Binnie Barnes et Albert Dekker (Californie, terre promise) et la belle Helen Parrish, Patsy Kelly, Edgar Kennedy, Dick Purcell et Harry Shannon, Charles Halton, Emmett Lynn et Robert McKenzie, Milton Kibbee, Paul Sutton et Anne O'Neal.

Le film Sacramento de la collection Westerns de légende, distribué par Sidonis Calysta et sa page Facebook, est disponible en DVD et Blu-ray, image et son restaurés dans les meilleurs bacs depuis le 25 janvier 2020. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français. Dans les suppléments, la présentation du film par Bertrand Tavernier.

3 étoiles

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3 février 2020 1 03 /02 /février /2020 15:10

Belle entrée en matière pour Hafsia Herzi, pour son premier long-métrage dans un exercice difficile du chagrin d’amour et de sa reconstruction entre émotion et sensibilité, sans jamais tomber dans les pièges du pathos ni de l’excès.

Suite à l'infidélité de Rémi, Lila qui l'aimait plus que tout vit difficilement la rupture. Un jour, il lui annonce qu'il part seul en Bolivie pour se retrouver face à lui-même et essayer de comprendre ses erreurs. Là-bas, il lui laisse entendre que leur histoire n'est pas finie... Entre discussions, réconforts et encouragement à la folie amoureuse avec ses amis Ali et Ava, Lila se cherche dans des aventures sans lendemain pour se réparer et se retrouver.

Un très beau film, que l’on pourrait considérer comme une Nouvelle vague du cinéma français, qui dépoussière l’ankylose la production française depuis trente ans. Hélas, les caciques financiers de la distribution n’ont pas donné à ce film, comme à bien d’autres indépendants, ni la durée ni la diffusion en salles, préférant les « valeurs sûres » atomisées de la production aux mains héréditaires qui tuent plus sûrement la qualité et l’inventivité.

Hasfia Herzi, devant et derrière la caméra, nous gratifie d’un joli conte moderne dans une belle histoire dramatique que l’on aborde peu ou prou, d’une génération en quête d’amour, sans tabou, sans interdit. à l’image de la société actuelle, où se mettent un place un naturalisme d’une sexualité plus libre et assumée, se cherche l’amour rêvé qui n’est plus celles des parents mais celle à construire avec confiance. J’ai beaucoup aimé le ton, qui prend son temps pour mettre en place les ressentis et les émotions, dans une sorte de recherche de soit plus qu’une dérive, d’une jeune femme blessée qui àau fil des rencontres hasardeuses, fini à défaut de trouver le grand amour, par se trouver elle-même pour mieux cicatriser son chagrin d’amour et affronter sereinement son prochain. Excellente actrice, Hasfia se révèle maitriser la caméra et le dialogue avec talent, comme le choix des interprètes, notamment Djanis Bouzyani très à l’aise et marquant.

Avec la belle et excellente Hafsia Herzi (Sex doll), Djanis Bouzyani (L'assaut), Jérémie Laheurte (Juillet août), Anthony Bajon (Rodin) et Sylvie Verheyde, Karim Ait M'Hand, Myriam Djeljeli, Alexander Ferrario, Jonathan Eap et Sophie Garagnon, Mouna Soualem, Samir Guesmi et Lina Soualem, Abdelkader Hoggui, Donia Bouzyani et Baptiste Cazenave, Montaine Bouteillon et Tom Houguenague.

3 étoiles

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2 février 2020 7 02 /02 /février /2020 10:30

Un grand merci à Carlotta pour m’avoir permis de découvrir ce très beau film réalisés en 1975 par Mauro Bolognini (Black journal), inspiré du roman de Mario Tobino. pour une imerssion dans un hôpital psychiatrique où limites de la folies sont franchies autant par les patients que par le personnel dans des frontières floues.

Indifférent aux remous qui agitent le pays depuis l’accession au pouvoir de Mussolini, le Docteur Bonaccorsi règne en maître absolu sur les patients de l’hôpital psychiatrique de Toscane où il pratique et dont il n’a pas quitté l’enceinte depuis huit ans. Il a trois maîtresses, son assistante Bianca, Carla l’épouse d'un collègue et Francesca l’épouse du directeur de l'asile. Une nouvelle venue, le docteur Anna Bersani, est là pour une période de stage ; très vite, elle s'oppose aux théories de Bonaccorsi... Trois femmes se le partagent sans éprouver la moindre jalousie. Miné par une profonde incertitude, confinant à l’angoisse, Bonaccorsi ne désespère pas d’isoler un jour le « germe » de la folie.

Un très beau film plein de folie dans un monde fou où l’on ne sait plus vraiment qui sont les malades des docteurs ou des patients dans un univers flou où la définition de la folie est indéfinissable selon les critères de chacun et de la morale alors que des fous mènent le monde vers la guerre, la destruction et l’horreur. Une vision de corps médical dont les psychologues n’ont jamais été vraiment étudié dans les propres folies autant qu’ils tentent de détecter la folie chez les autres.

Une dramatique sue une thématique qui a beaucoup inspiré le cinéma de part cette fragile frontière indiscernable entre la névreuse, le psychotique, le génie du psychopathe dangereux. Dans une fête à l’hôpital où ce médecin se perd dans les bras de ses maîtresses, elles-mêmes perdues dans ce monde, l’enferment est pour les malades comme pour le personnel autant que le spectateur pour le moins sidéré. Beaucoup de femmes dénudées pour des apparitions aussi peu érotiques pour un médecin harceleur sexuel et sadique plus malade que ses patientes. Une belle et triste vision du milieu médical carcéral qui sous ses airs de lumière cru et couleurs vives donne froid dans le dos.

Avec Marcello Mastroianni (La dolce vita), Françoise Fabian (Les dames de la côte), Marthe Keller (Rouge baiser), Barbara Bouchet (Une vierge sur canapé), Lucia Bosé (Cérémonie sanglante) et Adriana Asti (Black journal), Pierre Blaise, Silvano Tranquilli, Charles Fawcett et Ferruccio de Ceresa, Maria Teresa Albani, Maria Michi et Paolo Pacino, Enzo Robutti, Paola Corazzi, Alessandra Cardini, Benedetta Valabrega et Clara Algranti, Adriana Falco, Guerrino Crivello et Marne Maitland, Noemi Biseo Greenberg, Palmira Zaccardi, Nerina Montagnani et Franca Scagnetti.

Ce très beau film est issu du coffret Mauro Bolognini 4 DVD quatre films du milanais avec Les garcons (1959), Bubù de Montparnasse (1971), Liberté, mon amour !  (1975) et Vertiges (1975).

Le film Vertiges, distribué par Carlotta, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 6 novembre 2019 en DVD et Blu-ray. Il est proposé en version originale italienne sous-titrée français. Dans les suppléments, préfaces de jean A. Gili.

3 étoiles

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31 janvier 2020 5 31 /01 /janvier /2020 16:41

Un grand merci à SAJE Distribution pour m’avoir permis découvrir ce film réalisé en 2018 par Bruce Macdonald, pour i,e nouvelle adaptation de la légende inspirée de la mythologie biblique.

Samson, un jeune hébreu doté d’une force surnaturelle, doit répondre à l’appel de Dieu pour sortir son peuple de l’esclavage. Après avoir perdu Taren l’amour de sa vie, par la faute d’un cruel prince philistin Rallah, fils du roi Balek. Samson va entrer en guerre avec l’armée philistine. Il est prêt à tout sacrifier pour venger son amour, son peuple mais aussi son Dieu, malgré les tentatives de Delilah, la concubine de Rallah, pour l’affaiblir.

Une nouvelle reprise du célèbre conte et légende inspiré de la Bible qui revisite l’histoire de la Palestine alors habitée par les philistins, population d’origine grecque mais alors déjà occupée et assimilée par l’invasion assyrienne. Une vision, manichéenne avec les cruels méchants d’un côté et les gentils opprimés de l’autre qui justifie la fin et les moyens pour prendre la place.

De qualité téléfilm, la narration nous entraîne dans la religiosité du pouvoir de super héro offert par un dieu pour le service de ses ouailles dans le cadre d’une mythologie hébraïque à l’invitation de ses coreligionnaires qui trouve encore écho aujourd’hui avec les tensions territoriales entre deux peuples à la recherche de son Samson pour renverser un roi Balek source de tous les maux. Un sympathique divertissement qui ravira les enfants.

Avec Taylor James, Billy Zane, Lindsay Wagner et Caitlin Leahy, Rutger Hauer, Jackson Rathbone et Brandon Auret, Frances Sholto-Douglas, Greg Kriek et Califf Ryan, Danny Keough, Sven Ruygrok, Andre Jacobs et Garth Collins et Matthew Dylan Roberts, James Ryan et Casey Dolan, Lily Spangenberg et Caroline Midgley.

Le film Samson, distribué par SAJE Distribution, est disponible en DVD et VOD dans les meilleurs bacs depuis le 8 novembre 2019. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée en français, et audio français. Dans les suppléments, le documentaire du film, et le clip musical.

2 étoiles

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29 janvier 2020 3 29 /01 /janvier /2020 10:42

Décidément, il n’y a plus aucune imagination dans le petit monde de l’horreur et moins encore de talent de réalisation (William Eubank) ni d’écriture dans ce ridicule Aliens piranhas du fond des mers.

Dans la fosse des Mariannes, endroit le plus profond de la croûte terrestre, la société Tian Industries emploie de nombreuses personnes dans des stations sous-marines. Après ce qui semble être un séisme, la station Kepler 822 est quasiment désintégrée. Norah Price, qui a donné l'alerte, est parvenue à se réfugier dans une zone protégée. Seules quelques personnes ont survécu : l'expérimenté capitaine W. Lucien, le déjanté Paul Abel, l'étudiante en biologie marine Emily Haversham, son petit-ami ingénieur forage Liam Smith ainsi que le responsable système Rodrigo Nagenda. Piégés à plus de 10 000 mètres de profondeur, ils vont devoir survivre et tout tenter pour remonter à la surface. En plus de l'eau, ils vont affronter de mystérieuses créatures.

Alors donc, en creusant trop profond au fin fond de l’océan, une base sous-marine libère des monstres marins genre pieuvres piranhas. Notre héroïne amoureuse éperdue et vain pour sa collègue elle-même amoureuse éperdue d’un collègue va se sacrifier juste ce qu’il faut avec la charge nucléaire. Oui, il y a une bombe nucléaire dans cette base de BTP sous-marine, sans rien divulgacher tellement tout est cousu de fil blanc dans ce récit archi épouvantablement classique sans aucune originalité au point de savoir qui va mourir et dans quel ordre, et qui va survivre… C’est consternant tant dans la narration que dans la réalisation de série Z. Peu de financement j’imagine tant les décors sont nazes, tant les effets se réduisent à un fond noir parfois bleuté et des loupiotes par-ci par-là, sur un fond sonore qui sont des reprises d’autres films du même acabit. Pathétique, vraiment…

Avec une distribution réduit quasi exclusivement à Kristen Stewart (Equals) pour autant excellente, et Jessica Henwick (Star wars - le réveil de la force), T.J. Miller (Deadpool 2), Vincent Cassel (L'Empereur de Paris) et John Gallagher Jr., Mamoudou Athie et Fiona Rene, Amanda Troop et Gunner Wright.

1 étoile

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29 janvier 2020 3 29 /01 /janvier /2020 09:48

Un grand merci à Gaumont pour m’avoir permis de découvrir cette joyeuse comédie réalisée en 1943 par Louis Daquin (Nous les gosses), d'après le roman de Georges Simenon,

Le jeune Gilles Mauvoisin, qui vient de perdre ses parents artistes, débarque un soir à La Rochelle. Il apprend être l’héritier de son oncle Octave  d’une fortune importante, mais doit découvrir le code d’un coffre pour accéder à des dossiers compromettants du « Syndicat ». Des associés riches et puissants sur la ville et le port, des mafieux qui se tiennent les uns les autres et deviennent menaçants contre Gilles qui découvre une atmosphère pesante. Il est rapidement sous le charme d’Alice Lepart,  une jolie petite écervelée, mais tombe amoureux de sa tante par alliance Colette, la veuve de son oncle.

Un film sociétal à la Simenon, aux mœurs étrange, cet amour avec cette tante, cette ambiance sombre et glauque de mafieux, et cette famille malfaisante. Jeune et tendre naïf au premier abord que chacun croit pouvoir manipuler ou menacer, qui garde pourtant le cap dans sa recherche et tentative de compréhension de ce monde qu’il découvre sans s’en laisser compter.

Un beau film sur une réalisation maîtrisée avec peut-être une petite faiblesse dans le rôle de la tante mal assuré par la jolie Assia Noris alors entourée de talents indéniables. J’ai aimé une sorte de subtilité mais plus encore cette ambiance délétère, même si l’on se perd dans l’intérêt et l’action de par certaines censures et changements par rapport au roman. Une morale finale qui laisse un peu sur notre faim, mais nous laisse un goût étrange qui hante longtemps. Un téléfilm a également été réalisé en 2007 par Philippe Laïk 

Avec Assia Noris (Battement de cœur), et les excellents Jean Desailly (Le baron de l'écluse), Jules Berry, Gabrielle Dorziat (La vérité sur Bébé Donge), Guillaume de Sax et Simone Valère, Serge Reggiani, Hubert Prélier et Jacques Castelot, Jean Didier, Martial Rèbe, Claude Magnier et Jacques Reynier, Eugène Yvernès, Mona Dol et Marguerite Ducouret, Marie-Hélène Dasté, Christiane Ribes et Ginette Curtey, Alexandre Rignault, Louis Seigner et Roger Karl.

Le film Le voyageur de la toussaint, distribué par Gaumont, est disponible en DVD, Blu-ray dans les meilleurs bacs depuis le 20 novembre 2019. Il est proposé en version sous-titrée pour sourds et malentendants. Dans les suppléments, La bonne fortune, présentation inédite du film par Didier Griselain, spécialiste du cinéma français 1930-1960, Le voyageur de la Toussaint restauré.

3 étoiles

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29 janvier 2020 3 29 /01 /janvier /2020 08:45

Un grand merci à Universal Pictures pour m’avoir permis découvrir ce film d’horreur comique réalisé en 2019 par Tony Giglio, pour la seconde adaptation du célèbre jeu vidéo.

Au cœur d’une basse secrète installée sur une des lunes de Mars, le docteur Malcolm Betruger s’apprête à tester une liaison avec un artefact alien qui vient d’échouer avec un cobaye volontaire. à peine entre t-il à son tour que l’énergie de la base tombe et panne, et des hurlements s’en suivent. La jeune lieutenant de marines Joan Dark est chargée avec son groupe de découvrir se qui se passe sur place. ils découvrent que tous les chercheurs et personnels sont morts sauf un petit groupe de survivants et le docteur Bertruger. Rapidement, ils sont la proie et les victimes de créatures démoniaques tout droit sorties de l’Enfer.

Une bien sympathique comédie horrifique risible de série B, pour une reprise du célèbre jeu vidéo déjà adapté en 2005 avec Doom, réalisé par Andrzej Bartkowiak. L’intrigue en soit est classique. à la recherche de la vie extraterrestre et de possibilité de voyager dans immensité intergalactique en une fraction seconde par le biais de portails stellaires, se trouve le danger de rencontrer sinon d’autres vis comme la nôtre, de se trouver nez à nez avec des démons vampire zombies qui plus est sumériens.

Une sorte d’Alien bis et de Predator avec des moyens financiers modestes, dans des décors kitchs et peu d’effets spéciaux pour encadrer une équipe de marines désopilants. Je me suis beaucoup amusé avec ce pastiche du genre, dont on retrouve l’impression du jeu manette à dézinguer les monstres dans les couloirs du centre, qui trouve heureusement à nous divertir par autant de maladresses désopilantes.

Avec Amy Manson, Dominic Mafham, Luke Allen-Gale et Nina Bergman, Louis Mandylor, Hari Dhillon, Jemma Moore et Amer Chadha-Patel, Gavin Brocker, James Weber Brown, Clayton Adams, Chidi Ajufo et Katrina Nare, Arkie Reece, Gina Philips, Lorina Kamburova et Boyan Anev.

Le film Doom : annihilation, distribué par Universal Pictures, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 1er janvier 2020 en DVD et Blu-ray. Il est proposé en version anglaise, française, italienne et allemande, sous-titré en français, italien, allemand, espagnol et néerlandais. sous-titrée français, anglais et japonnais et audio français, et anglais.

2 étoiles

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27 janvier 2020 1 27 /01 /janvier /2020 09:20

Un grand merci à Artus Films pour m’avoir permis de découvrir cet excellent thiller horreur réalisé en 1962 par Newt Arnold, d’après le roman Les mains d'Orlac de Maurice Renard, qui nous entraine dans la folie meurtrière aux mains puissantes.

Célèbre concertiste virtuose du piano, Vernon Paris perd ses mains dans un accident de voiture. Le chrurgien Gil Harding tente une opération très audacieuse et lui greffe les mains d’un gangster assassiné le même soir par un gang rival. Dina, la sœur de Vernon est merveilleusement reconnaissante de l’exploit de Gil et ils tombent amoureux. Elle soutient son frère autant que possible et l’exhorte à reprendre les gammes Mais, convalescent, Vernon devient obsédé par l’idée que ses nouvelles mains soient dotées d’une vie propre et le forcent à commettre des actes de violence, et décident de se venger du chauffeur responsable de son accident et du chirurgien qui l’a opéré.

Film d’angoisse et d’horreur puissant, sauvage et effrayant sur une réussite chirurgicale qui vire vers un tueur en série d’une vengeance absurde. Pianiste peu sympathique avant l’accident, la personnalité du convalescent loin d’être reconnaissant de retrouver l’usage de mains, ne fussent  pas les siennes, vire vers une folie meurtrière dévastatrice. J’ai beaucoup aimé le déroulé de ce drame, empli de suspens sur la personnalité de l’homme abattu dont les mains puissantes au lieu de donner une nouvelle chance à une victime va le plonger dans l’horreur. Personne n’y échappe, homme, femme et enfant subissent ces mains diaboliques.

film est la quatrième adaptation du roman de Maurice Renard après Orlacs hände, film autrichien réalisé en 1924 par Robert Wiene, Les mains d'Orlac (Mad love), film américain réalisé en 1935 par Karl Freund, Les mains d'Orlac (The hands of Orlac), film franco-britannique réalisé en 1960 par Edmond T. Gréville, et celui-ci en 1962. Un téléfilm a aussi été réalisé en 2013, Les mains de Roxana, par Philippe Setbon. Écrit en 1920, il a été longtemps un livre de science fiction, passé désormais d’anticipation médicale. En effet, le 23 septembre 1998, le professeur Jean-Michel Dubernard réalisait une première mondiale d'une allogreffe de la main. à l’Hôpital Edouard Herriot (Lyon) sur un néo-zélandais Clint Hallam, qui hélas, escroc notoire perdra le bénéfice d'une telle prouesse en ne respectant pas les soins. Depuis d'autres ont bénéficié de ces  greffes avec succès.

Avec Paul Lukather et James Noah, et les jolies Joan Harvey et Irish McCalla, Barry Gordon, Ted Otis, Michael Rye, Laurence Haddon, Elaine Martone et George Sawaya, Michael du Pont, Sally Kellerman, David Kramer et Gertrude Astor, George Calliga, Carl Carlsson, Robert Haines et Sam Harris.

Le film Les mains d'un étranger, issu de la collection Les classiques américains, distribué par Artus Films, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 7 janvier 2020. Il est porosé en version originale anglaise sous-titrée français.

3 étoiles

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25 janvier 2020 6 25 /01 /janvier /2020 13:49

Un grand merci à ESC Editions pour m’avoir fait découvrir cette dramatique historique russe réalisée en 2019 par Pavel Lounguine, inspirée des faits historiques sur les derniers mois de l’invasion soviétique en Afghanistan. .

1988-1989. Fin de l’invasion soviétique de l’Afghanistan. Alors que l’URSS organise le retrait de ses troupes, le pilote Alexandre Vassiliev est capturé par les moudjahidines après le crash de son avion. La 108ème division d’infanterie motorisée doit alors reporter le retour au pays pour remplir une dernière mission de sauvetage.

Inspiré de faits réels, ce récit nous plonge pour la première fois avec la vision honnête et sans concession dans la guerre en Afghanistan qui marquera la chute de l’empire communiste des soviets. Une très belle et dure narration sur le retrait et la défaite de l’URSS dix ans après l’invasion de son voisin, pour un désastre humain comme économique au prolongement insoupçonné avec la folie américaine dans son anti communisme jusqu’au boutiste qui armera, financera et entraînera les djihadistes de Ben Laden et Massoud, des attentats sanglants jusqu’à Daesh.

 

Une vision, de ces technologiques occidentales, radio cassettes, téléviseurs dernier cri, musiques et films pour une ouverture sur le monde qui ne sera plus jamais comme avant et va précipiter la chute de l’effroyable dictature communiste et la fin de la guerre froide. Une mise en scène magistrale, dans des décors proches de la réalité, pour une mise en situation ubuesque d’une retraite retardée dans une dernière mission de sauvetage du fils d’un général au prix de lourdes pertes sans aucun scrupule ni plus aucune humanité.

 

Avec les excellents Roman Kolotukhin, Mikhail Kremer et Aleksandr Kuznetsov, Kirill Pirogov, Yan Tsapnik et Anton Momot, Oleg Vasilkov, Fyodor Lavrov, Vitaly Kishchenko et Arslan Murzabekov, Anton Kuznetsov, Evgeniy Sangadzhiev et Vasiliy Butkevich.

Le film Leaving Afghanistan, distribué par ESC Editions, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 10 décembre 2019 en DVD et Blu-ray. Il est proposé en version originale russe sous-titrée français, et en audio français. Dans les suppléments, un entretien exclusif avec le réalisateur Pavel Lounguine.

3 étoiles

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23 janvier 2020 4 23 /01 /janvier /2020 13:43

Très grosse déception pour ce film britannique de Sam Mendes (007 Spectre), qui comme son titre l’indique, évoque la première guerre mondiale dans l’absurdité génocidaire des tranchées.

Sur le front britannique, le jeune caporal Tom Black est désigné par son supérieur de choisir un camarade, le caporal William Schofield, pour une mission. Suite au replis de l'armée allemande de quinze kilomètres afin de faire croire à un début de défaite, les avions d’observation ont révélés un piège dans lequel le bataillon de Devon de 1600 hommes dont Joseph le frère de Black, va tout droit dans un piège pour un massacre assuré. Les deux hommes ont pour mission d’arriver à temps pour annuler l’attaque. Pour celui-ci, une course contre la montre s’engage sur un terrain difficile entre les barbelés, les trous d’eau, les mines et tireurs d'élites.

À grand renfort d’effets spéciaux sur une prise caméra en ligne tout du long de l’intrigue, nous suivons le parcourt de deux jeunes hommes dans une course contre la montre pour éviter un carnage. Bien sûr, la trame ne se veut pas un biopic ni un restitution historique d’un fait d’arme, mais montrer l’inutilité de la guerre. En effet, Sam Mendes veut en venir au fait que ce carnage annoncé, qui doit être éviter, n'est que mieux reculer pour mieux sauter le lendemain, ou un autre jour pour un carnage qui aura lieu de tout manière. Pas de grand intérêt dans ce film, ni historique ni narratif, juste un effet de caméra qui aurait pu se situer dans n'importe quel conflit, car toutes les guerres se valent en stupidité crasse, en massacres ethnocides du genre humain pour toujours enrichir toujours plus les patrons et les actionnaires.

Sur ce film, j’ai été vraiment pris dans l’action durant le premier quart d’heure. Jusqu’au pilote allemand en fait qui commence à riper, et ce seau de lait,anachronique uniquement pour nourrir comme par hasard le nouveau né, et puis j’ai totalement décroché au sniper au pont qui vire carrément débile fantaisy dans la ville avec cette jeune femme et l’enfant, puis le fleuve et enfin pour conclure sur l’attaque avortée et reportée. De l'émotion sans doute, de l'ennui beaucoup et surtout de l'esbroufe. Ce la ne vaudra jamais Gallipoli de Peter Weir.

Avec George MacKay et Dean-Charles Chapman, Mark Strong, Colin Firth, Pip Carter et Andy Apollo, Paul Tinto, Josef Davies, Billy Postlethwaite et Gabriel Akuwudike, Andrew Scott, Spike Leighton et Robert Maaser, Gerran Howell, Adam Hugill et Richard Madden, Claire Duburcq, Benedict Cumberbatch et Daniel Mays, Nabhaan Rizwan et Jamie Parker.

2 étoiles

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