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20 juillet 2020 1 20 /07 /juillet /2020 14:36

Un très grand merci à Les Mutins de Pangée pour m’avoir permis de découvrir cette très belle et passionnante trilogie de documentaires, et un long métrage, réalisé en 1979 par Gérard Guérin, qui donnait la parole à trois générations de paysannes lorà la suite de la campagne de protestation de extension militaire sur le plateau du Larzac .

Trois générations de paysannes du Larzac, de 1900 à 1980, relatent ce qui tissent leurs jours et parlent sans détour du mariage, de la famille, de la sexualité, de la religion, de l’éducation, de la guerre, du travail, de l’argent et de toutes les idées nouvelles apparues avec la lutte contre l’extension d’un camp militaire. Chacune parle avec une langue que l’on voit évoluer des plus âgées aux plus jeunes, et une émotion sincère.

Quand en 1971, le gouvernement d’alors décide de l'extension d'un camp militaire sur le causse du Larzac, un mouvement de protestation et de de désobéissance civile non-violente s’est engagée autour de 103 paysans locaux qui dura une décennie jusqu’en 1981, et qui se solda par l'abandon du projet sur décision de François Mitterrand, nouvellement élu Président de la République. Dans l’action, de nombreuses femmes paysannes, dont certaines seront incarcérée à la prison de Montpellier.

Gérard Guérin donne alors la parole à ce femmes de l’ombre dans cette trilogie documentaire. Une série en trois parties, Travail, Le dehors et le dedans, Le choix de la peine, Famille, Parents et enfants, Épouse et fermière, et Révolte, Si je sème du blé je ne récolte pas de l'avoine, la parole des femmes du Larzac, évoque avec émotion, humour et passion, la vie des femmes dans le monde paysan, de celles sans qui depuis des siècles, sans doute depuis que l’humanité à maîtrisé l’agriculture, rien ne pourrait être possible.

Elles sont à la maison à s’occuper des enfants et des finances, à la ferme pour s’occuper des bêtes et des terres comme les hommes. Ces femmes de l’ombre qui en font plus que les maris ont eu enfin l’occasion de raconter. Trois générations de paysannes, de celles dont on a eu besoin notamment en temps de guerre pour tout faire sans les hommes au front ou prisonniers de guerre, sans aucune reconnaissance, pas même des droits de vote ou de parité avant 1945. Il faudra attendre 1999 pour qu’enfin les femmes d’agriculteurs touche une retraite auquel elles n’avaient pas droit, bien qu’aujourd’hui encore, elle est tellement basse voir quasi insignifiante qu’elle est deux fois et demi plus faible que la plus basse retraite tout confondu en France.

Un documentaire passionnant de par la parole libérée de ces femmes, et terriblement émouvant de par leurs vies et ressentis, avec la justesse de leurs réflexions, de celles trop souvent et trop longtemps méprisées, quand elles font preuves d’intelligence et de bon sens face aux guerres, à la religion, et à leur statut. Loin de l’image des Dominici. Une vie belle et magnifique, avec ses duretés des caprices du temps et des hommes. Le travail des enfants souvent à huit ans, été comme hiver, dans les champs et à la ferme, de la terre aux animaux, durant toute une vie de passion et d’amour de la terre. Les femmes nous révèlent leur vie sans tabou, entre la gestion des finances et des enfants, de la maison à tenir, du linge et des vaisselles, des repas et du mari à épauler en toutes circonstances. C’est des vies de vingt quatre heures par jour toute l’année de toute la vie sans repos ni vacances, sans reconnaissance ni droits.

J’ai été ému et sensibilisé par leur propos et leurs pensées, par leurs vécus et leurs ressentis, par leurs passions, et par la justesse de leurs positions sensées. Une grande leçon d’humanité toujours d’actualité, qui mériterait de la part de Gérard Guérin, de revenir au Larzac quarante ans plus tard et de continuer avec la quatrième et cinquième génération, les filles et petites filles, sur les pesticides, la mondialisation, les politiques agricoles communes intrusives et destructrices, polluantes et empoisonnantes, sur la biodiversité, le dérèglement climatique et l’agriculture biologique, afin de connaitre sur les changements que ressentent ces paysannes modernes. On a envie d’en savoir plus depuis sur ces femmes si attachantes.

En plus de la

trilogie, il est proposé Guerres de femmes, est une version long métrage de la collection Paysannes, réalisé en 1980, centré sur la lutte des paysannes du Larzac contre l’extension du camp militaire, et sur leur prise de conscience en faveur de la non-violence. Les témoignages montrent comment la lutte pour défendre le Larzac a été le révélateur de certains problèmes, une remise en question de valeurs traditionnelles, mais aussi un enrichissement et un dépassement de soi.

Le documentaire Paysannes, distribué par Les Mutins de Pangée, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 2 mai 2019. Le coffret est proposé en 3 DVD dans un bel écrin accompagné d’un livret de 104 pages. Dans les suppléments, Paysannes + 40, Gérard Guérin revient sur la fabrication des films 40 ans après en compagnie de Gérard Mordillat.

3 étoiles

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18 juillet 2020 6 18 /07 /juillet /2020 09:55

Un grand merci à Condor Entertainment pour m’avoir permis de découvrir ce biopic dramatique italien réalisé en 2017 par Susanna Nicchiarelli, nous relate avec beaucoup de liberté les dernières années de l’artiste allemande.

Muse d’Andy Warhol et chanteuse iconique du groupe The Velvet Underground, Nico, de son vrai nom Christa Päffgen, se produit désormais en solo. En 1986, deux ans avant sa mort, elle entame une ultime tournée à travers toute l’Europe. De Paris à Prague, en passant par Manchester, concert après concert, l’artiste lutte avec ses démons intérieurs et aspire à reconstruire sa relation avec son fils depuis longtemps perdu de vue.

Susanna Nicchiarelli décide de relater les deux dernières années de la vie de la chanteuse, entre drogue et maladie, pour dresser un portrait peu flatteur de l’artiste irascible en prenant des liberté inattendue, etlle la mort du fils, toujours bien vivant qu’elle n’a certes pas élevé mais sans jamais rompre les liens en réalité jusqu’à partager la drogue dure, à t-il relaté. Un récit sombre, sur une carrière en décrépitude, sans que l’on sache de qui il en retourne, plus symbolique des difficultés d’une artiste qu’un biopic de Nico. Nonobstant, on se laisse emporter dans la descente aux enfers d’une junkie en tournée dans les pays de l’Est en concerts clandestins, à suivre les coulisses de la chanteuse et ses musiciens. La mise en scène est maîtrisée pour nous tenir en haleine, se perd parfois dans des délires pour rebondir au détour d’une chanson.

L’artiste est née en 1938 d’une mère d’origine polonaise et d’un père marié qui l’a reconnu, Christa a été violée gamine par un soldat américain comme tant de millions d’allemandes. Mannequin à quinze ans, elle prend pour pseudo le prénom de son ancien amant. Elle commence sa carrière dans le cinéma et accouche d’un fils d’Alain Delon qui ne le reconnait pas, mais sera  élevé par la mère et le beau-père de l’acteur. Avec sa rencontre des Rolling Stones, Nico se lance dans la chanson. Elle devient la muse d’Andy Warhol qui l’impose dans le groupe du Velvet Underground qu’elle quitte vite pour se lancer dans une belle carrière en solo. Elle meurt des suites d’un accident de vélo à quarante neuf ans.

Avec Trine Dyrholm, Gordon John Sinclair et Anamaria Marinca, Sandor Funtek, Thomas Trabacchi et Karina Fernandez, Calvin Demba, Francesco Colella et Marianna Cappi, Leonardo Cesari, Béatrice Didier et Sebastian Dimulescu, le jeune John Dobrynine, Dylan Donnel et Freddy Drabble.

Le film Nico, 1988, distribué par Condor Entertainment et sa page Facebook, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 7 juillet 2020 en DVD. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français.

2 étoiles

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17 juillet 2020 5 17 /07 /juillet /2020 16:50

Mon grand retour dans une salle de ciné depuis bien longtemps, a été pour cette petite comédie aventure pour ados de Pierre Coré sympathique et amusante.

Marguerite et Margot ont toutes les deux douze ans, avec chacune sa famille, ses copains, ses problèmes... Et son époque. Car l’une vit en 1942 et l’autre en 2018. Mais c’est sans compter sur une mystérieuse malle magique qui les transporte chacune dans l’époque de l’autre en se croisant dans la malle. Margot et Marguerite ont un autre point commun avec leur père qui n’est plus là, disparu en pleine seconde guerre mondiale ou n’habitant plus à la maison. À soixante dix seize ans d’écart, elles se lancent dans une grande aventure pour retrouver leurs présents, explorant l’Histoire, mais aussi la mémoire de leurs familles.

Sur une thématique largement usée et que l’on reverra souvent du voyage dans le temps sous mille versions, cette comédie d’aventure nous plonge de notre époque à celle de l’occupation allemande en 1942, pas très historiquement véridique, ni très explicite sur les événements d’alors, pas plus le choc culture et technologique, il s’agit plus d’une fantaisie pour préadolescents. Les deux actrices principales portent l’intrigue avec bonheur ainsi que l’ado moyen, quand Cornillac joue son unique registre du râleur gueulard sans nuance. En tout cas, le plaisir de retrouve le fauteuil de velour rouge dans une salle de cinéma était là, après si longtemps de ce long confinement.

Avec Lila Gueneau Lefas et Alice Pol, Clovis Cornillac et Nils Othenin-Girard, Grégori Derangère, Wladimir Yordanoff, Niseema Theillaud et Paul Birchard, Anne Charrier, Geneviève Casile, Frédéric Deleersnyder, Erik Martens et Marie-Christine Olivier, Jan Oliver Schroeder et Bertrand Thiery.

2 étoiles

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16 juillet 2020 4 16 /07 /juillet /2020 16:50

Un grand merci à Sidonis Calysta pour m’avoir permis de découvrir cette dramatique démoniaque réalisée 1949 par John Farrow, d'après une histoire originale de Mindret Lord, dans une sorte de Faust où le diable fait preuve de son pouvoirs maléfique pour détourner des âmes.

Procureur et homme politique honnête, Joseph Foster veut devenir gouverneur. Un jour, un mystérieux étranger, un certain Nick Beal, lui rend visite pour lui proposer un marché. Séduit par une prostituée, Donna Allen, qui n’est autre que la complice de Beal, Foster accepte son offre mais, peu à peu, il se rend compte qu’il a pactisé avec le Diable qui n’échappe pas au révérend. Thomas Garfield, et inquiète madame Martha Foster.Toute tentative de révoqué le pacte semble vaines.

Joliment amené, ce conte fantastique à la Faust s’avère croustillant. Pour avoir prononcé un vœu entendu par Méphisto alia Nick Beal, ce procureur qui n‘a pas signé le contrat de son sang s’avère en définitive plus retord que le diable lui-même. Joli tour de passe passe se fait prendre celui qui croayait… Je me suis bien amusé à suivre cette intrigue dont la scène de la lecture de la Bible proposé à Nick effrayé qui s’enfuit. Nous revenons donc à cette légende de dieu et diable dans une dualité manichéenne quand en vérité ils ne font qu’un tant ils sont les mêmes aux conséquences identiques nuisibles, s’unissant pour nous nuire, issu de l’imagination des hommes à notre image. Il est donc amusant de constater que malgré les infinis pouvoirs diaboliques les démons ne gagnent jamais, et plus encore dans ce récit où Foster s’avère aussi démoniaque que Beal profitant de l’aubaine pour mettre en prison un bandit. Une belle mise en scène où se jalonne surprises et effets de manques dans une ambiance angoissante et humoristique.

Avec les excellents Ray Milland et Audrey Totter, Thomas Mitchell et George Macready, Fred Clark, Geraldine Wall et Henry O'Neill, Darryl Hickman, Nestor Paiva et King Donovan, Charles Evans, Ernö Verebes et Douglas Spencer, Arlene Jenkins et Pepito Pérez.

Le film Un pacte avec le diable, distribué par Sidonis Calysta et sa page Facebook, est disponible en DVD dans les meilleurs bacs depuis le 16 juin 2020. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français. Dans les suppléments, présentation du film par François Guérif, et présentation du film par Patrick Brion. et présentations du film par Bertrand Tavernier. Un pacte avec le diable, version radiophonique.

3 étoiles

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13 juillet 2020 1 13 /07 /juillet /2020 11:04

Un grand merci à Artus Films pour m’avoir permis de découvrir ce western spaghetti italien réalisé en 1969 par Piero Pierotti (Hercule contre Rome), qui nous entraîne dans un rape and revenge.

Dans la petite ville de Plata city, la chanteuse Shanda Lee est accusée du meurtre de Roland Burton un banquier véreux, et manque de se faire lyncher par les membres d’une ligue de femmes vertueuses, dont la veuve Sibylle Burton, s’en prennent aussi aux filles du saloon qui se font passer à tabac. Le shérif envoie Shanda à l’abri en dehors de la ville. Mais la jeune femme se fait violer par Red, Holm et le terrible Bill, qui la laisse pour morte dans le désert. Le hors-la-loi William Black la sauve et ils finissent par s’aimer et de tout raconter. William décide de la venger.

Un western italien dans la pure tradition des spaghetti, avec son intrigue de violence sur les femmes, qui met mal à l’aise tant elles s’en prennent entre coups de poings, flagellations, viols et meurtres, mais que le héro va venger. Dans les décors du far west européen convaincant, entre complots et manipulations, le chevalier vengeur tueur et aussi violent que les autres donne un sens à la scène finale. Joliment réalisé et mise en scène, dans des couleurs flashies, les protagonistes évoluent dans ll’ambiance délétère et les coups de feu comme des coups de sang. De belles filles, des duels et bagarres efficaces qui donnent toute sa force face aux productions américaines avec des personnages bien sales et méchants dans un environnement hostile pour un bon moment de western efficace.

Avec les excellents John Ericson, les très belles Spela Rozin, Daniela Surina, Edwige Fenech et Dada Gallotti, Franco Lantieri, Loris Gizzi, Maria Teresa Piaggio, Pinuccio Ardia et Isarco Ravaioli, Ugo Pagliai, Renato Navarrini et Maria Teresa Piaggio, Pinuccio Ardia, Franco Daddi, Pasquale Basile et Silvana Bacci, Antonietta Fiorito, Renato Navarrini et Teodoro Corrà.

Le film La dernière balle à pile ou face, dans la collection Western Européen, est distribué par Artus Films, est disponible en DVD dans les meilleurs bacs depuis le 7 juillet 2020. Il est proposé en version originale italienne sous-titrée français. Dans les suppléments, Présentation du film par Curd Ridel, Galerie d’affiches et de photo.

3 étoiles

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11 juillet 2020 6 11 /07 /juillet /2020 10:39

Un grand merci à Gaumont pour m’avoir permis de découvrir cet émouvante dramatique réalisée en 1969 par Henri Colpi, d’après le roman The homecoming de Marlena Frick, pour dénoncer la maltraitance animale.

Ouvrier de ferme dans un petit village de Provence, Antonin est chargé par son patron de conduire Ulysse, un cheval de travail âgé de 28 ans, à Arles. Considéré comme trop vieux pour ses tâches agricoles, il doit servir une dernière fois à un picador pour mourir dans l’arêne d’une corrida, éventré par un taureau. Antonin aimerait racheter son vieux compagnon pour le sauver d'une mort terrible, mais il n'a les moyens. Il décide de conduire Ulysse en Camargue pour qu'il y finisse sa vie paisiblement. Chemin faisant , malgré les détours, il tombe sur le fils du picador qui emmène Ulysse en camion. Antonin le retrouve à Arles et assiste à l’horreur des corridas. Il lui faut tenter de sauver Ulysse.

Une très beau film touchant et émouvant, qui aborde la barbarie archaïque de la corrida et de la maltraitance animale qui résonne encore de nos jours, jusqu’à ces trois ministres l’an passé à assister à ces mises à mort cruelles indignes. Ainsi, tradition monstrueuse, sont assassinés des animaux pour le pur divertissement d’un public avide de souffrance et de sang. Jouissance sadique, où pire encore, se débarrasser de chevaux parce que trop vieux ou malades que l'on envoie vers une mort violente et douloureuse, éventrés par les cornes d’un taureau victime, douloureusement saigner à la lance. Inimaginable société qui autorise encore aujourd’hui pareil boucherie sans aucun état d’âme ni de pitié qui donne un aperçu de l’âme noire des aficionados. Il en a été de même pendant longtemps des magnifiques chevaux de la Garde Républicaine, qui carrière terminée étaient envoyés à l’abattoir avant qu’une association les récupère pour une belle fin de vie en Normandie dans une retraire bien mérité en toute quietude. Une très belle réalisation sur l’air de Georges Brassens, qui montre à chacun ce qu’il en est de la réalité, avec un Fernandel, qui tournait son dernier film, est excellent d’émotion et d’empathie.

Avec Fernandel, Rellys, Mireille Audibert et Gilberte Rivet, Evelyne Séléna, Hélène Tossy, Max Amyl, Edmond Ardisson et Jean Sagols, Lucien Barjon, Armand Meffre, Marcel Charvey, Eugène Yvernès et Pierre Mirat, Werner Schwier et Gérard Croce, Pierre Agil, Henri Tisot, Jean Franval et Guy Verda, Marc-Antoine Romero, Alex Kinoo et Ginette Tacchella.

Le film Heureux qui comme Ulysse…, issu de la Collection Gaumont découvertes DVD distribué par Gaumont, est disponible en DVD et Blu-ray dans les meilleurs bacs depuis le 18 mars 2020. Il est proposé en version sous-titrée pour sourds et malentendants.

3 étoiles

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10 juillet 2020 5 10 /07 /juillet /2020 18:00

Un grand merci à Rimini Editions pour m’avoir fait découvrir cette d’horreur thriller démoniaque canadien réalisé en 1981 par John Hough, d’après le roman de l’écrivaine Ray Russell, qui nous plonge dans des violences sexuelles sataniques.

Dans la petite ville de Galen, le médecin Sam Cordell et le shérif Hank Walden doivent faire face à une série de viols et meurtres d’une rare brutalité. La jeune Mandy Pullman est victime quand son petit ami Roy est assassiné. Le jeune Tim Galen, petit ami de Jenny la fille de Sam, fait des cauchemars de tortures d’une femme, et voit ces attaques. Il craint d’être responsable de ces meurtres sans le vouloir, mais sa grand-mère Agatha tente de le surprotéger. La journaliste Laura Kincaid veut en savoir plus auprès de Sam qu’elle séduit. D’autres crimes similaires sont commis. Il semblerait d’après des livres anciens, qu’il s’agirait de l’œuvre d'un incube, un démon sexuel.

Une intrigue très étrange et malaisée avec la brutalité des viols et des meurtres dont en définitive on ne comprend pas vraiment les motivations du l’incube, démon vengeur de sorcière. Une ambiance lourde et nauséabonde, où le thriller enquête sur le surnaturel d’un démon succube avec des viols gores sans que l’on sache le fin mot de l’histoire sur le choix des victimes et les raisons réels qui motiveraient une vengeance sur ces innocentes ni liens qui les lieraient entre elles. Plus dérangeant qu’effrayant, plus désolant qu’angoissant, la mise en scène et les effets fonctionnent comme le cinéma des d’après Nouvelle Hollywood des années quatre vingt s’adonnaient alors.

Avec John Cassavetes, Kerrie Keane et Erin Noble, John Ireland, Helen Hughes, Duncan McIntosh et Harvey Atkin, Harry Ditson, Mitch Martin, Matt Birman et Beverly Cooper, Brian Young, Barbara Franklin, Wes Lee, Neil Dainard et Jennifer Leak, Denise Fergusson, Jack van Evera et Helene Udy, Lisa Bunting, Michelle Davros et Jefferson Mappin, James Bearden et Alan Bridle et Jude Beny, Jeremy Hole, Brian Montague et Dirk McLean.

Le film Incubus, distribué par Rimini Editions, est disponible en Édition Collector Blu-ray + DVD + livret de 20 pages Sex machine rédigé par Marc Toullec, master Haute Définition dans les meilleurs bacs depuis le 26 juin 2020. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en audio français. Dans les suppléments, des entretiens avec John Hough, Kerrie Keane et Albert J. Dunk.

2 étoiles

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9 juillet 2020 4 09 /07 /juillet /2020 09:05

Un grand merci à Coin de Mire Cinéma pour m’avoir permis de découvrir cette joyeuse comédie vaudevillesque réalisée en 1962 par Édouard Molinaro (Mon oncle Benjamin), pour un plaidoyer comique contre le mariage. 

Antoine Monteil, un jeune maquettiste en publicité, va épouser la fantasque Gisèle. Son meilleur ami Julien Brenot, statisticien, célibataire endurci et divorcé, tente de l'en dissuader lors de sa dernière soirée d'homme libre. Il lui relate son expérience malheureuse avec Denise Heurtin, dix sept ans, sa vierge secrétaire. Les deux amis prennent un verre au bistrot de Fernand, ancien truand et maquereau, marié à Sophie, fille d'un patron de café qui le mène à la baguette. Antoine convaincu s'enfuit et part en solitaire faire la croisière grecque prévue pour le voyage de noce. Il fait la rencontre de la séduisante Françoise Bricart, alias Sandra Sadon, arnaqueuse professionnelle, qui le charme et le dévalise. Il part à sa recherche en même temps que les sentiments s’emparent d’eux.

Un joyeux vaudeville à la Buster Keaton, dans lequel le mariage en prend un sacré coup et surtout l’image de la femme vénale vire au machisme, même si ces messieurs passent pour des pleutres et de « pauvres » victimes préférant la vie de cavaleurs sans responsabilité. Cependant, règne ne ambiance de folie délirante de courses poursuites, de pièges gags à rebondissements. Ainsi de portes qui claquent, de maîtresses dans les placards, d’amants sous les lits et de ciel mon mari ! le rythme vif et alerte rappelle les comédies du muet. Drôles par les effets et les dialogues, c’est aussi et surtout par cette pléiade d’interprètes et leur talent que de fil en aiguille se trouve le plaisir d’autant d’apparitions surprises bon enfant.

Une superbe distribution, avec Jean-Claude Brialy, Françoise Dorléac, Marie Laforêt, Claude Rich et Jean-Paul Belmondo, Catherine Deneuve, Marie Dubois, Hélène Duc et Bernadette Lafont, Francis Blanche et Bernard Blier, Mireille Darc, Micheline Presle et Michel Serrault, Jacques Dynam, Tanya Lopert et Jacqueline Mille, Michel Serrault, Noël Roquevert et Jean-Luc Adler, Albert Daumergue, Bernard Meunier et Édouard Molinaro lui-même, Bernard Murat, Dominique Page et Yvon Sarray.

Ce film est issu d’une superbe édition en Digibook Édition collector limitée à 3 000 exemplaires et numérotée - Blu-ray + DVD + Un livret de 24 pages reproduisant des documents d’époque + 10 reproductions de photos d’exploitations (14,5 x 11,5 cm) + La reproduction de l’affiche d’époque (29 x 23 cm), par un éditeur passionné de qualité, Coin de Mire Cinéma, qui nous offre l’amour du septième Art avec les images et le son de très haute qualité, agrémenté des actualités Pathé d’époque, des réclames publicitaires, et des bandes-annonces d’alors.

C’est avec un immense plaisir que nous découvrons la nouvelle fournée de 6 films par Coin de Mire Cinéma, avec Le monocle rit jaune, Chasse à l'homme, Les espions, Des pissenlits par la racine, La vérité et Les jeunes loups.

Le film La chasse à l'homme, distribué par Coin de Mire Cinéma, est disponible en Digibook - Blu-ray + DVD + Livret, Collection :Collection La Séance, nouvelle restauration 4K à partir du négatif original par TF1 Studio avec la participation du CNC et de OCS, dans les meilleurs bacs depuis le 6 mars 2020. Il est proposé en version sous-titrée pour sourds et malentendants et en audiodescription. Dans les suppléments, Actualités Pathé d’époque, Réclames publicitaires d’époque, Bande-annonce et Bandes-annonces de la collection « La séance ».

3 étoiles

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6 juillet 2020 1 06 /07 /juillet /2020 13:51

Un grand merci à Sidonis Calysta pour m’avoir permis de découvrir ce sombre western thriller réalisé 1947 par Raoul Walsh, pour un savant mélange mystèrieux de far west maléfique en vendetta.

Suite au massacre de sa famille, Jeb Rand, seul enfant survivant est adopté par Medora Callum, qui l’élève comme son propre fils aux côtés de sa fille Thorley et de son fils Adam jusqu’à voulor partager ses biens en trois. Jeb est souvent la proie de cauchemars terribles au cours desquels revient la même vision de cette terrible nuit. Au fil des ans, une passion amoureuse se tisse entre Jeb et Thorley, et une haine d’Adam. La guerre civile éclate que Jeb doit se résigner à s’engager. à son retour de guerre, héro blessé, Jeb veut épouser sa sœur de lait. Mais un homme le traque d’autant que Jeb dérape dans la violence.

Un troublant western psychologique dans lequel tout est étrange tant à relater une histoire de malédiction diabolique surnaturelle du jeune Jeb vers un final inattendud’où surgissent des fantômes du passé. Un récit particulièrement soigné que d’entré de jeu, nous compatissons pour l’enfant, mais bien que victime dégage une antipathie de paranoïaque de psychopathe qui se confirme jusqu’au bout malgré le terrible sort dont a été victime toute sa famille par un oncle dégénéré d’une haine archaïque. Une belle ambiance délétère, dans une mise en scène soignée dotée d’une très belle distribution pour une galerie de portraits ciselés à souhait dont aucun n’échappe à une certaine antipathie à un moment ou un autre, tous pris dans les affres de l’amour et de la haine sans connaitre les antécédents d’un crime originelle. J’ai beaucoup aimé cette grisaille des âmes maudites.

Avec Teresa Wright, Robert Mitchum, Judith Anderson et Dean Jagger, Alan Hale, John Rodney, Harry Carey Jr. et Clifton Young, Lane Chandler, Norman Jolley et Jack Montgomery, Jack Davis, Tom Fadden et les jeunes Ernest Severn, Charles Bates et Peggy Miller.

 

Le film La vallée de la peur, distribué par Sidonis Calysta et sa page Facebook, est disponible en DVD et Blur-ray édition collection Silver dans les meilleurs bacs depuis le 16 juin 2020. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et audio français. Dans les suppléments, Présentation du film par Bertrand Tavernier et Présentation du film par Patrick Brion.

3 étoiles

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6 juillet 2020 1 06 /07 /juillet /2020 10:17

Un grand merci à Coin de Mire Cinéma pour m’avoir permis de découvrir ce thriller d’espionage réalisée en 1957 par Henri-Georges Clouzot (La vérité), d’après le roman Le vertige de minuit de Egon Hostovsky, pour une immersion dans la paranoïa d'espions de tous bords d'un huis clot de psychopathes.

Le docteur Malic est un psychiatre raté. Il n’a que deux malades dans sa clinique délabrée. Il se console en buvant du vin dans le bistrot d’en face. Un soir, un homme l’appelle, il se dit être le Colonel Howard de l’Institut de guerre psychologique des U.S.A. et il lui propose une somme énorme pour héberger un agent qui a besoin de disparaître. Il accepte et héberge un homme, mais rapidement tous ses employés sont remplacés par des agents espions de tous bords et pays qui se connaissent et n’hésitent pas à torturer et s’entretuer. Malic tente de se sortir du guêpier.

 

Une étrange et originale histoire d’espion qui joue autant avec nos nerfs que notre curiosité d’en découvrir plus sans savoir sur quel pied danser. Ainsi, on ne sait jamais s’il s’agit d’une comédie ou d’une dramatique, d’un vrai film du genre ou d’un pastiche. Ainsi, l’ambiance délétère et débilitante avec tous ces protagonistes dans un huis clos théâtral qui se réunissent dans une enquête digne d’un Cluedo, semble s’enliser sans fin. Il faut attendre la fin pour qu’enfin se dévoile l’objet de toutes les convoitises, si chère à cette époque angoissée dans la guerre froide.

De fait, des espions de tous bords pour tous pays et idéologies utopiques se manipulent les uns les autres autant qu’ils sont manipulés par ailleurs dans une quête d’un fugitif qui lui-même manipule les manipulateurs. Un film d’espionnage à la sauce Clouzot entre folie et paranoïa qui trouve bien son centre d’intérêt dans cette clinique d’internement psychiatrique aussi délabré qu’un cerveau atteint. Film sombre au récit aussi nébuleux qu’insane pour nous tenir en haleine jusqu’à la dernière seconde.

Avec Curd Jurgens, Peter Ustinov, O.E. Hasse, Sam Jaffe, Paul Carpenter, la délicieuse Vera Clouzot, Martita Hunt, Gerard Sety, Gabrielle Dorziat, Louis Seigner, Pierre Larquey, Sacha Pitoeff, Fernand Sardou, le tout jeune Patrick Dewaere,

Une distribution avec les excellents.

Ce film est issu d’une superbe édition en Digibook Édition collector limitée à 3 000 exemplaires et numérotée - Blu-ray + DVD + Un livret de 24 pages reproduisant des documents d’époque + 10 reproductions de photos d’exploitations (14,5 x 11,5 cm) + La reproduction de l’affiche d’époque (29 x 23 cm), par un éditeur passionné de qualité, Coin de Mire Cinéma, qui nous offre l’amour du septième Art avec les images et le son de très haute qualité, agrémenté des actualités Pathé d’époque, des réclames publicitaires, et des bandes-annonces d’alors.

C’est avec un immense plaisir que nous découvrons la nouvelle fournée de 6 films par Coin de Mire Cinéma, avec Le monocle rit jaune, Chasse à l'homme, Les espions, Des pissenlits par la racine, La vérité et Les jeunes loups.

Le film Les espions, distribué par Coin de Mire Cinéma, est disponible en Digibook - Blu-ray + DVD + Livret, Collection :Collection La Séance restauration 2K à partir du négatif original par TF1 Droits audiovisuels, dans les meilleurs bacs depuis le 6 mars 2020. Il est proposé en version sous-titrée pour sourds et malentendants. Dans les suppléments, Analyse du film par Jacques Tardi, Actualités Pathé d’époque, Réclames publicitaires d’époque, Bande-annonce et Bandes-annonces de la collection « La séance ».

2 étoiles

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