Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 mai 2020 5 01 /05 /mai /2020 09:21

Film dramatique belge de Laurent Micheli, qui aborde avec sensibilité la relation entre père et son fils en phase de transition sexuelle face à la transphobie ordinaire d’autant douloureuse face à son cercle familial.

Lionel de naissance est Lola, une jeune femme transgenre sur le point de se faire opérer. Alors qu'elle vit depuis deux ans dans un foyer à Bruxelles, mise à la porte par son père, la mort de sa mère la contraint à retrouver son père Philippe, pour l’enterrement auquel il lui fait volontairement rater par transphobie. Malgré tout ce qui les oppose, ils décident de faire ensemble le chemin vers le littoral pour disperser les cendres de la défunte conformément à ses souhaits. L’occasion de se confronter et se parler pour se comprendre et accepter.

Comme il est encore rare d’évoquer les transsexuels, il est utile là aussi d’évoquer le genre méconnu afin d’apporter une visualisation vers l’acceptation et la tolérance, la compréhension et l’acceptation. Encore faut-il que le récit aille plus loin, pour faire partager les raisons et ressentis. En l’occurrence, Micheli prend le parti d’évoquer le regard d’autrui, nous, sur cette jeune fille en phase de transition. Nous avons déjà eu cette même intrigue avec Girl de Lukas Dhont, plus axée sur la transphobie. À la limite, l’épisode, dans Amour, gloire et beauté, je sais c’est naze comme référence, mais quand Maya explicite sa démarche, le message était passé avec intelligence et émotion. Le meilleur film en la matière est sans conteste Adam est... Ève. Ainsi, Lola narre la relation père fille, plus dans l’aspect du machisme blessé que dans le ressenti et la démarche de l’adolescente face au rejet. Un film sensible et touchant.

Avec un premier rôle pour l’excellente Mya Bollaers, elle-même transgenre, Benoît Magimel et Els Deceukelier, Sami Outalbali, Jérémie Zagba, Delphine Bibet et Adriana da Fonseca, Anemone Valcke, Anne-Marie Loop, la jeune Thao Maerten, Rania Saddiki et Kris Swinnen, Robbie Cleiren, Mathias Sercu et Vincenzo de Jonghe.

2 étoiles

Partager cet article
Repost0
29 avril 2020 3 29 /04 /avril /2020 15:31

Un grand merci à Sidonis Calysta pour m’avoir permis de découvrir ce film d’aventure fantastique réalisé 1983 par Peter Yates, pour une ambiance de conte mythologique à la Tolkien.

À des millions d’années-lumière, un vaisseau de pierre extraterrestre s’est posé sur la planète Krull. Les habitants tentent de s’organiser. Deux rois acceptent le mariage entre Colwyn, fils du roi Turold et de Lyssa, la fille du roi Eirig, pour réunir les deux royaumes, qui n’est pas du goût de la Bête, cachée dans la Forteresse Noire. Elle fait enlever la belle princesse après un énième massacre par ses gardes. Mais Colwyn part à sa délivrance avec l’aide de l’ermite Ynir pour obtenir l’épée à cinq lames, ainsi qu'un prophète aveugle, Ergo l’enchanteur, le cyclope Rell et Torquill et sa bande de rebelles pour une lutte contre le mal.

Un sympathique conte péplum moyenâgeux à la Tolkien version mythologie grecque pour un combat du bien contre le mal, dont l’amour est la meilleure arme, dans un Star Wars. Des effets spéciaux, qui paraissent aujourd’hui désuets et vintages, cependant bonifié par le charme de l’âge. La réalisation légère se laisse cependant suivre avec amusement, qui plaira sans nul doute aux enfants, bien que l’intrigue soit simplifiée en rebondissements et  une ambiance joyeuse. Un agréable divertissement, drôle et envoûtant.

En cette période de confinement pour cause de Covid-19, magasins fermés, le film est disponible sur le site de Sidonis Calysta dans son opération spéciale « Aidez les soignants », Sidonis-Calysta va reverser 1 € par produit acheté à :

Avec Ken Marshall et Lysette Anthony, Freddie Jones, Francesca Annis et Liam Neeson, Alun Armstrong, David Battley, Bernard Bresslaw et John Welsh, Graham McGrath, Robbie Coltrane, Liam Neeson, Tony Church, Bernard Archard et Belinda Mayne, Dicken Ashworth, Todd Carty et Robbie Coltrane, Clare McIntyre, Bronco McLoughlin et Andy Bradford, Gerard Naprous et Bill Weston.

Le film Krull de la collection Nouveautés, distribué par Sidonis Calysta et sa page Facebook, est disponible en Blu-ray Édition Digibook Collector, Combo Blu-ray + DVD + Livret de présentation du film rédigé par Marc Toullec (24 pages) dans les meilleurs bacs depuis le 19 mars 2020 Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en audio français. Dans les suppléments, Commentaire audio de Peter Yates, Ken Marshall et Lysette Anthony, Journey to Krull, le documentaire du film.

2 étoiles

Partager cet article
Repost0
28 avril 2020 2 28 /04 /avril /2020 21:43

Un grand merci à Carlotta pour m’avoir permis de découvrir ce film issu du coffret sur le merveilleux ciénaste japonais Yasujirō Ozu, pour ce très touchant film de la trilogie Noriko réalisé en 1951, sur un panel de 20 films retraçant son œuvre de 1931 et 1962, du muet au parlant, du noir et blanc à la couleur dont 10 restaurés en 2K et 4K.

Noriko Mamiya est secrétaire à Tokyo mais elle vit à Kamakura, Kanagawa avec sa famille élargie, qui comprend ses parents Shūkichi et Shige, son frère aîné Kōichi et son épouse Fumiko et leurs deux jeunes fils Minoru et Isamu. Quand un vieil oncle arrive de province pour visiter Tokyo. Il leur rappelle que Noriko est âgée de 28 ans, et qu’elle devrait se marier. Le patron de Noriko, Satake Sotaro lui propose de rencontrer un ami de quarante ans, monsieur Manabe, homme d'affaires passionné de golf. Les amis de Noriko sont divisés entre les mariés et les célibataires avec Aya Tamura son proche alliée. La famille Mamiya exerce une légère pression sur Noriko pour qu’elle accepte le rendez-vous. Quand un ami d'enfance, Kenkichi Yabe, veuf et père d'une jeune fille, Yabe. Lorsque Tami, la mère de Yabe, demande à Noriko d'épouser Kenkichi et de les suivre dans leur réinstallation vers le nord, Noriko est accepte. Elle révèle sa décision à sa famille est dévastée et tente désespérément de l’empêcher en vain.

Un film émouvant une fois de plus avec cette intrigue inspiré de 26 hours dErnst Schwarz. entre une jeune femme qui se marie par obligation et tradition sociale un peu désespérée, et sa famille qui la voudrait mieux mariée avec une avec un homme tellement plus âgé mais aisé face au choix de Noriko d’épouser un ami d’enfance, veuf et père. Nous retrouvons la douceur et la subtilité d’Ozu pour une histoire familiale si bouleversante. Une jeune femme que le mariage n’était pas envisagé, vivant tranquillement sa liberté pour se ranger, s’occuper de sa jeune belle fille et quitter la ville pour la vie rurale. Changement traumatisant de vie fataliste en véritable crève-cœur dans une sorte de passage non pas à la vie adulte mais à la fin liberté choisie plutôt qu’imposé dans les codes de la prison maritale, fût-elle heureuse. Mais au moins choisi t-elle le pauvre de son âge qu’un vieux riche. Dualité entre modernité et tradition.

la trilogie de Noriko (Printemps tardif - Banshun - 1949), Été précoce (Bakushū - 1951) et ce Voyage à Tokyo.

Avec Setsuko Hara, Chishū Ryū, Chikage Awashima, Kuniko Miyake et Ichirô Sugai, Chieko Higashiyama, Haruko Sugimura et Kuniko Igawa, Kan Nihon’yanagi, Shūji Sano, Toyoko Takahashi et Seiji Miyaguchi. les jeunes Zen Murase et Isao Shirosawa, Tomoka Hasebe, Kazuyo Itô, Kokuten Kôdô et Zen Murase, Tomiko Nishiwaki, Matsuko Shiga, Isao Shirosawa, Yoshino Tani, Jun Tanizaki et Yoshiko Tashiro, Kayoko Terada, Eiko Yamada et Tami Yamamoto.

Ce film est issu du très beau coffret Ozu en 20 films – Pack qui comprend notamment Le fils unique, Printemps tardif, Été précoce, Crépuscule à Tokyo, Le goût du riz au thé vert, Voyage à Tokyo, Printemps précoce, Fleurs d'équinoxe, Boujour, Fin d'automne et Le goût du saké.

Une femme de Tokyo - Tōkyō no onna - 東京の女

Le jeune Ryoichi croit que sa sœur Chikako travaille au noir comme traductrice en complément de son emploi de secrétaire. Il apprend par sa fiancée Harue dont son frère Kinoshita, policier, lui a transmis l’information, qu'en fait, elle se prostitue pour lui payer ses études. Ryoichi est bouleversé. Frère et sœur ont une violente altercation. Ryoichi disparait dans la nuit.

Avec Yoshiko Okada et Ureo Egawa, Kinuyo Tanaka, Shin'yo Nara et Chishū Ryū.

Un très beau film dramatique muet réalisé en 1933, qui relate la relation entre un jeune étudiant insouciant à la charge de sa sœur qui fait out pour subvenir aux besion du jeune homme. Ansi, en plus de son travail de secrétaire très bien notée, doit elle se prostituer pour que son jeune frès puisse réussir ses études. Un sacrifie effroyable qui trouve une réponse aussi terrible. Une morale contre la délation dont fait preuve la jeune fiancée. Comme toujours avec Ozu, s’il n’apporte pas de hugement, il nous laisse nous émouvoir avec subtilité.

Le film Été précoce du pack Ozu en 20 films, distribué par Carlotta, est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 6 novembre 2019 en DVD et Blu-ray. Il est proposé en version originale sous-titrée français. Dans les suppléments, Une femme de Tokyo.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
23 avril 2020 4 23 /04 /avril /2020 09:15

Un grand merci à BQHL éditions pour m’avoir fait découvrir cette joyeuse comédie réalisée en 1976 par Herbert Ross (Adieu, je reste), d’après le roman de Nicholas Meyer, pasticheur irrévérencieux de l'œuvre d’Arthur Conan Doyle, tiré d’un de ses trois romans, qui nous apporte beaucoup d’humour et des révélations ahurissantes.

Parce que le détective de Baker Street, Sherlock Holmes est retombé son frère Mycroft dans sa profonde addiction à la cocaïne au point d’inquiéter gravement son ami le docteur John H. Watson. Ils l’emmènent de toute urgence à Vienne dans le cabinet du docteur Sigmund Freud. A base d’hypnose, en partant d’une théorie que la drogue sert à masquer le subconscient d’un passé douloureux, Sherlock doit en plus de combattre sa maladie, voir ressurgir par brides, des souvenirs de son enfance qui se confondent avec sa haine de son ennemi le professeur James Moriarty,. Afin d’aider le patient dans le traitement contre sa dépendance, Sigmund le motive pour le distraire sur l’enquête du mystérieux enlèvement d’une de ses belles patientes, la célèbre cantatrice Lola Deveraux qu’un sultan turc retiendrait dans l’Orient-Express.

Je me suis beaucoup amusé avec ce récit bien loufoque qui dépoussiérise le personnage d’Arthur Conan Doyle, en apportant non seulement de l’humour souvent second degré, en se moquant gentiment du personnage, mais aussi en assombrissant son caractère par un voyage dans l’inconscient et son enfance douloureuse. La réalisation est alerte, sur une mise en scène vive et passionnante, pour un récit plein de gags et de trouvailles souvent absurdes dans les déductions impossibles pour résoudre l’enquête avec des petits clins d’œil au passage.

Il faut dire que si à la base, l’œuvre d’origine, n’est que de quatre romans, il y a aussi cinquante-six nouvelles, deux textes parodiques et trois pièces de théâtre. Les aventures du détective vont supplanter tous ses congénères. Sherlock Holmes apparaît pour la première fois en 1887 dans Une étude en rouge, dont Conan Doyle s’était inspiré pour son héro de son professeur en chirurgie, le docteur Joseph Bell, dont les déductions sur les maladies de ses patients l’avaient impressionné. Un personnage bien implanté depuis dans notre culture, tant il a été mis en scène au théâtre, au cinéma, dans les téléfilms, des séries et feuilletons, ou encore en bande-dessinées, en jeux de société et jusqu’à des jeux vidéo, sans compter les innombrables romans qui reprennent le personnage dans des aventures doylesques.

Une très belle distribution avec Nicol Williamson (La veuve noire), Robert Duvall (Match en famille), Alan Arkin (Match retour) et Vanessa Redgrave (Le temps d'un été), Laurence Olivier (Marathon man), Joel Grey et Samantha Eggar, et Jeremy Kemp, Régine. Charles Gray, Georgia Brown et Anna Quayle, Jill Townsend et Alison Leggatt.

Le film Sherlock Holmes attaque l'Orient Express, distribué par BQHL éditions, et sa page Facebook est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 28 janvier 2020 en DVD et Blu-ray. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français. Dans les suppléments, entretien avec Nicholas Meyer.

Partager cet article
Repost0
18 avril 2020 6 18 /04 /avril /2020 08:50

Un grand merci à BQHL éditions pour m’avoir fait découvrir cette restitution lyrique dramatique réalisée en 1994 par Gérard Corbiau, sur l'art baroque du chant des castras..

Naples, début du XVIIIème siècle. Le compositeur Riccardo Broschi décide de faire castrer son petit frère Carlo, le futur Farinelli, en maquillant sous forme d'un d’accident, afin qu'il puisse conserver cette voix cristalline sensationnelle sans laquelle sa musique ne vaudrait rien. Le jeune homme parcourt les opéras avec son frère. Une jeune femme, Alexandra, vient demander aux frères Broschi de donner une représentation dans un petit théâtre anglais en situation de faillite. Avec le succès, s'engage une concurrence entre les Broschi et le célèbre compositeur Haendel, leur ancien maître. Le théâtre gagne considérablement en popularité, mais Haendel tente par tous les moyens de récupérer la voix exceptionnelle de Farinelli. Il révèle la vérité qui a coûté sa virilité à Farinelli. Ce dernier se sépare de Riccardo. Farinelli et Alexandra sont amoureux. Riccardo cherche à se faire pardonner et s’offre de donner à son petit frère un enfant à Alexandra.

Plus une restitution d’un art disparu, fort heureusement, qu’un biopic dont de nombreux éléments sont fictifs tels la relation entre les frères, les interventions d'Haendel, et l'origine de la castration, ce film rend un hommage appuyé aux castras, enfants mutilés contre leur volonté, et à leur voix lyrique à travers l’un d’entre eux en particulier avec ce quelque chose de profondément dérangeant dans l’admiration et l’envoûtement du son d’un enfant vénéré jusqu’à la sexualité pédophilique. Ainsi, la mutilation forcée de jeunes enfants chanteurs afin de préserver une sonorité particulière de part les octaves aux cristallins aiguës, donne une impression de monstruosité. D’autant plus terrible avec le frère compositeur qui ne recule devant rien jusqu’à faire mutiler son petit frère et de le manipuler pour sa carrière.

On pourra regretter l’obsession de la sexualité échangiste et d’une fin risible et malaisée d’offrande d’ensemencement. Les décors et les costumes sont magnifiques, dans une mise en scène maîtrisée, pour une narration fascinante. Afin de reproduire au plus près la réalité la voix de castra, la réalisation a combiné celles du contre-ténor Derek Lee Ragin, et de la soprano colorature Ewa Małas-Godlewska.

Avec Stefano Dionisi, Enrico Lo Verso et Elsa Zylberstein, Caroline Cellier, Marianne Basler, Jeroen Krabbé et Renaud du Peloux de Saint-Romain, Omero Antonutti et Pier Paolo Capponi, Graham Valentine, Jacques Boudet et Delphine Zentout.

Le film Farinelli, distribué par BQHL éditions, et sa page Facebook est disponible dans les meilleurs bacs depuis le 5 mars 2020 en DVD. Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français. Dans les suppléments, Nostalgie d’une voix perdue, documentaire, Entretien de l’équipe du film.

2 étoiles

Partager cet article
Repost0
18 avril 2020 6 18 /04 /avril /2020 08:11

Un grand merci à Sidonis Calysta pour m’avoir permis de découvrir ce western réalisé 1952 par Byron Haskin, dans une guerre économique entre deux compagnies de chemin de fer où tous les coups sont permis.

Les années 1870. Bien qu’elle ait officiellement obtenu l’autorisation de construire une ligne de chemin de fer à travers les Montagnes Rocheuses, la compagnie Denver & Rio Denver se heurte vite à une société rivale dont le représentant, McCabe, ne recule jamais devant la violence. Directeur des travaux de la première, Jim Vesser le sait d’autant mieux qu’il le connaît pour avoir combattu à ses côtés pendant la guerre de sécession. La venue de Linda Prescott va aussi apporter son lot de discorde.

Tous les coups sont permis pour s’imposer sur la concurrence et s’en débarrasser dans des rivalités impitoyables entre exploitants. Corruption, intimidation sabotage, enlèvements, manipulation, trahison, et meurtres, et romance sont les ingrédients de la conquête de l’Ouest après s’être débarrassé des autochtones. Ainsi, nous relate ce western économique où deux compagnies de chemin de fer se livrent une guerre sans limite ni pitié.

Je me suis bien amusé à suivre les péripéties de cette bataille où les ennemies de la guerre de sécession se retrouvent dans cette symbolique sociétale qui se retrouve toujours et encore de nos jours entre deux cultures et conceptions Nord et Sud. Deux camps, deux compagnies, deux projets sur un même tracé de rails d’un objectif commun. Un récit épique d’actions et une romance sinueuse, des amitiés et des haines qui donnent à l’intrigue sont lot de surprises.

 

En cette période de confinement pour cause de Covid-19, magasins fermés, le film est disponible sur le site de Sidonis Calysta dans son opération spéciale « Aidez les soignants », Sidonis-Calysta va reverser 1 € par produit acheté à :

 

Avec Edmond O'Brien et Sterling Hayden (Winter kills), Dean Jagger (Un homme est passé) et Kasey Rogers (Two lost worlds), Lyle Bettger, J. Carrol Naish, Zasu Pitts, Tom Powers et Robert Barrat, Paul Fix, Don Haggerty et James Burke, Jack Daly, Jimmie Dundee et F. Herrick Herrick, Merrill McCormick, Jack Montgomery et Charles Morton.

Le film Les riveaux du rail de la collection Westerns de légende, distribué par Sidonis Calysta et sa page Facebook, est disponible en DVD dans les meilleurs bacs depuis le 18 février 2020 Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en audio français. Dans les suppléments, Présentation du film par Patrick Brion, et un documentaire.

2 étoiles

Partager cet article
Repost0
15 avril 2020 3 15 /04 /avril /2020 09:41

Un grand merci à Sidonis Calysta pour m’avoir permis de découvrir ce bon western réalisé en 1959 par Melvin Frank (La duchesse et le truand), pour une plongé dans le monde de brigands et profiteurs de geurre, dans une vision lucide, sensible et subtile.

Marqué au fer rouge par la guerre contre le Mexique, Cam Bleeker s’évade de prison pour rejoindre la ferme où l’attendrait sa femme. Quand il y parvient, sérieusement blessé, il découvre que celle-ci est morte, et que les lieux sont désormais habités par une jeune veuve française Jeanne Dubois et ses deux enfants, Marthe et Paul. Si Sam entreprend de s’établir auprès d’eux, les autorités le rattrapent. Le gouverneur lui propose un marché. Capturer le hors-la-loi Luke Darcy en échange de sa liberté, et lui révèle qu’il était l’amant de sa femme. Cam part avec l’esprit de vengeance, mais découvre un homme aussi tueur que charismatique, et succombe bientôt à son envoûtement, jusqu’à l’erreur de mettre en danger Jeanne et ses enfants.

Un bon western entre d’actions et manipulation d’une sorte de gourou maléfique qui envoûte jusqu’à son pire ennemie chargé de se venger d’avoir séduit sa femme qui pour une fois est une bonne morale. Celle-ci esseulée, tombée amoureuse n’est pas l’opprobre, quand l’amant est un fieffé Don Juan sans cœur. Un récit qui narre bien une situation confuse d’une guerre dans laquelle tous les profiteurs tentent de tirer partie pour leur compte. Les deux camps en guerre totale aux crimes contre l’humanité, et les gangsters d’avant guerre sans plus ni foi ni loi de tous bords et surtout pour piller et tuer sans vergogne.

Et une romance avec une belle jeune veuve migrante française sans plus de scrupule de reprendre une ferme et des terres volées aux amérindiens en cours d’éradication, en pause de guerre civile et de sécession. J’ai beaucoup aimé cette vision qui évite la dualité manichéenne dont le genre nous gratifie souvent, entre bons et méchants, entre femme adultère et mari intègre. Plus nuancé, plus subtile, personne ne sort indemne dans cette narration, tant tous ont leur part d’ombre et de contradiction, plus détestables que sympathiques.

De fait, les Jayhawkers, selon le titre original, où plus rarement les Red legs (pantalons rouges), était le surnom attribué aux gangsters qui sévissaient au Kansas et au Missouri, avant et pendant la guerre de sécession. Il désignait aussi des soldats sudistes qui continuèrent la guerre. En fait, des bandes de pillards et de tueurs, aussi bien pour la cause esclavagiste que les abolitionnistes. Ainsi, Buffalo Bill en fit parti avant d’intégrer un régiment sudiste. Le terme a survécu jusqu'à nos jours pour désigner les habitants du Kansas.

En cette période de confinement pour cause de Covid-19, magasins fermés, le film est disponible sur le site de Sidonis Calysta dans son opération spéciale « Aidez les soignants », Sidonis-Calysta va reverser 1 € par produit acheté à :

Avec les excellents Jeff Chandler (Escale à Tokyo), Fess Parker et Nicole Maurey (Blondine), Henry Silva, Herbert Rudley, Frank DeKova et Don Megowan, Leo Gordon, les jeunes Shari Lee Bernath et Jimmy Carter, Renata Vanni, Berel Firestone, Al Wyatt Sr. et Charles Bail et Ned Glass, Richard Shannon, Barbara Knudson et Max Power, Joseph Forte, Tony Regan, Howard Joslin et John Wiles Rice.

Le film Violence au Kansas de la collection Westerns de légende, distribué par Sidonis Calysta et sa page Facebook, est disponible en DVD et Blu-ray dans les meilleurs bacs depuis le 25 janvier 2020 Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en audio français. Dans les suppléments, présentation du film par Patrick Brion, un documentaire.

3 étoiles

 

Partager cet article
Repost0
9 avril 2020 4 09 /04 /avril /2020 15:38

Un grand merci à Sidonis Calysta pour m’avoir permis de découvrir ce thriller psychologie sombre réalisé en 1954 par Richard Quine (Une vierge sur canapé), nous entraîne dans une manipulation amoureuse à des peu fins peu avouables.

Le mécanicien et conducteur de voitures de course Eddie Shannon est séduit par la jolie Barbara Mathews. complexé par sa petite taille et la large cicatrice au visage à la suite d’un accident de courses, il tombe éperdument amoureux de la jeune femme. Celle-ci fini par le présenter à deux amis, Steve Norris et Harold Baker, des cambrioleurs de banque. Pour leur prochain coup, ils ont besoin d’un conducteur qui possède des compétences de conduite considérables comme Eddie. C’est par le biais de sa petite amie Barbara que Steve veut l’appâter et promesse  d’une belle somme de quinze mille dollars. Eddie, honnête homme refuse dans un premier temps, mais par amour, il finit par accepter.

Un bien bon thriller noir et haletant qui nous entraîne dans une manipulation amoureuse à des fins malhonnête pour un braquage d’une banque aux lourdes conséquences judiciaires et affectives. Ainsi, ce gentil et honnête garçon, complexé par se taille et sa cicatrice, harcelé et humilié par ses collègue pense trouver enfin en une jolie belle fille le bonheur d’être aimer, avant que de découvrir la triste manipulation qui le transforme en mauvais garçon au grand cœur dont le naturel revient au galop. Un beau récit qui souffre peut-être de lenteur à se mettre en route avant que prenne toute sa puissance émotive dans la culpabilité de la jeune femme toute aussi manipulée en bourreau et victime.

J’ai beaucoup aimé les profils psychologiques des principaux protagonistes qui s’entrechoquent violemment avec sensibilité. Une belle ambiance des années cinquante, pour un drame éprouvant tant notre compassion vibre nos jugements cinglants et injustes contre Eddie et Barbara tout autant agaçants qu’attachants tant ils sont dépassés par les événements du jeu machiavélique dont ils sont pris au piège des sentiments.

Avec les excellents Mickey Rooney (La nuit au musée : le secret des pharaons) et Dianne Foster (L’homme du Kentucky), Kevin McCarthy (Le téléphone rouge) et Jack Kelly, Harry Landers, Jerry Paris, Paul Picerni et Dick Crockett, Irene Bolton, John Close et Richard H. Cutting, John Damler, Linda Danson et Diana Dawson, Jean Engstrom, Mike Mahoney, Peggy Maley et Patrick Miller, Mort Mills et George Paul, Jeffrey Stone, Amzie Strickland et Howard Wright.

En cette période de confinement pour cause de Covid-19, magasins fermés, le film est disponible sur le site de Sidonis Calysta dans son opération spéciale « Aidez les soignants », Sidonis-Calysta va reverser 1 € par produit acheté à :

Le film Le destin est au tournant de la collection Films noirs, distribué par Sidonis Calysta et sa page Facebook, est disponible en DVD dans les meilleurs bacs depuis le 18 février 2020 Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en audio français. Dans les suppléments, présentation du film par François Guérif, présentation du film par Patrick Brion.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0
2 avril 2020 4 02 /04 /avril /2020 10:22

Un grand merci à Sidonis Calysta pour m’avoir permis de découvrir ce thriller horreur policier réalisé en 1988 par J. Lee Thompson, d'après le roman The avenging angel de Rex Burns, pour une enquête policière au cœur de la secte polygame des mormons.

Une voiture s’arrête devant une maison où jouent des enfants, quatre frères et sœurs qui rient, puis s’inquiètent avant de retrouver les trois mamans. Deux hommes en sortent armés et massacre toute la famille Beecham. L’enquête policière commence sur cette famille polygame de la secte mormone, avec le père des enfants et mari des trois femmes défuntes. Un journaliste spécialisé dans les affaires les plus délicates, Garret Smith s’intéresse à ce carnage qui semble s’orienter dans un conflit familial, auquel il ne croit pas. À chercher à ses risques et périls, il découvre peu à peu d’autres pistes crapuleuses.

Sorte de western moderne qui en rappel à Il était une fois l’Amérique dans lequel jouait également Charles Bronson, où l’intrigue commence par un horrible massacre d’une famille, femmes et enfants, se construit une enquête sur les us et coutumes d’une secte aux mœurs dépravées pour finalement conclure par la vérité peu convaincante pour justifier un tel massacre. Film typique des années 80 dans l’envolée du cinéma du Nouvel Hollywood de tous les excès et les expérience qui a vu fleurir des films d’horreur et de violence à l’image de la société américaine corrompue, prise dans la soif d’argent de drogue de sexe et des sectes qui ont jaillis fin des années 60.

Un film solide avec un Bronson excellent dans un rôle que l’éternel justicier assassin d’assassins, qui campe un journaliste comme on les aime, loin des rapporteurs sans vérification des fakes news d’aujourd’hui. Belle mise en scène pour une superbe réalisation pour une intrigue qui met mal à l’aise tant dans le scénario que dans le parti pris des images.

Avec Charles Bronson (De la part des copains), Trish van Devere, Laurence Luckinbill, Daniel Benzali, Marilyn Hassett, John Ireland, Charles Dierkop, Jeff Corey, John Ireland, Penny Peyser, Gene Davis, John Solari, Jon Cedar, Tom Everett, Duncan Gamble, Bert Williams, Jerome Thor, Sydna Scott, Cheryl Waters, Melanie Noble, Patricia Allison, Maria Mayenzet, Sheila Gale Kandlbinder, Margaret Howell, Warner Loughlin et Kimberly Beck et Piety Beecham.

Le film Le messager de la mort de la collection Films noirs, distribué par Sidonis Calysta et sa page Facebook, est disponible en DVD dans les meilleurs bacs depuis le 3 février 2020 Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en audio français. Dans les suppléments, Présentation du film par François Guérif, et un documentaire sur Charles Bronson.

2 étoiles

Partager cet article
Repost0
2 avril 2020 4 02 /04 /avril /2020 09:36

Un grand merci à Sidonis Calysta pour m’avoir permis de découvrir ce supeebe polar réalisé en 1950 par Rudolph Maté, d'après une histoire de Thomas Walsh, pour l’enlèvement et demande de rançon au cœur d’une gare.

Assise dans le train, Joyce Willecombe aperçoit deux hommes armés qui l’inquiète et alerte la police de la gare d’arrivée. Le Lieutenant de police William Calhoun est chargé de l’enquête qui les mène sur la piste de l’enlévement d’une jeune fille aveugle, Lorna Murchison, dont le père possède une importante fortune. Les kidnappeurs exigent cent mille dollars. Mais quand l’un des hommes pris en filature meurt accidentellement, l’angoisse augmente au fil des heures pour la vie de la jeune fille. La gare centrale de Chicago est dès lors sous une constante surveillance.

Un passionnant récit, nonobstant les hasards et incompétences des bandits, l’intrigue est narrée sur un rythme époustouflant dans l’angoisse du chef de gang tueur sans scrupule. Une enquête avec les filature, une jeune fille aveugle en danger de mort, une romance entre la témoin et le policier, des bandits bêtes et méchants, et la gare centrale, personnage principal du film. Un lieu de connexion des passagers partants ou arrivants, une faune de tuants en  tous genres, de commerces plus moins illicites, et la police aux aguets pour assurer la sécurité de tous. C’est dans ce contexte que le hasard d’une jeune femme prend son point de départ d’une intrigue savoureuse pour un polar noir plein de rebondissements pour un dénouement qui nous laisse à bout de souffle. Je me suis pris au jeu, à ce point de décortiquer le récit et les protagonistes, comme de cette gare, véritable poumon de la ville.

Avec William Holden (Picnic) et la belle Nancy Olson (Boulevard du crépuscule) et Barry Fitzgerald, Lyle Bettger, Jan Sterling et Allene Roberts, Herbert Heyes, Don Dunning et Fred Graff, James Seay, Parley E. Baer et Ralph Sanford, Richard Karlan, Bigelow Sayre et Charles Dayton, John Crawford et Byron Foulger.

Le film Midi, gare centrale de la collection Films noirs, distribué par Sidonis Calysta et sa page Facebook, est disponible en DVD dans les meilleurs bacs depuis le 18 février 2020 Il est proposé en version originale anglaise sous-titrée français, et en audio français. Dans les suppléments, présentations de Bertrand Tavernier, présentations de François Guerif et présentations de Patrick Brion.

3 étoiles

Partager cet article
Repost0